Finance 171
La dématérialisation des flux financiers pour tous !
jeudi, 06 octobre 2011 00:00 Écrit par Anne Del Pozo
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Les avancées technologiques de ces dernières années contribuent à la démocratisation de la dématérialisation des processus financiers auprès de toutes les entreprises quelle que soit leur taille. L’engouement du marché est d’autant plus important que la dématérialisation apporte des réponses adaptées aux nouveaux enjeux des entreprises en termes de rationalisation des coûts certes, mais également de qualité de service, de traçabilité et de productivité.
Si tous les secteurs d’activités et toutes les entreprises sont désormais concernés par la dématérialisation de leurs documents, l’automatisation des processus financiers reste parmi la plus plébiscitée. Pendant longtemps, la dématérialisation de ces flux et en particulier des factures est restée l’apanage des grandes entreprises et notamment des grands donneurs d’ordres ou encore de celles dont l’organisation est décentralisée. Une tendance qui est portée par la corrélation entre le volume des documents à traiter, la fréquence des transactions, le poids des contraintes légales et le niveau d’engagement dans un tel projet. De fait, les grands donneurs d’ordres, en raison de l’importante volumétrie de leurs factures, poussent ainsi à l’adoption des ces nouvelles pratiques et à l’évolution de la législation. Aujourd’hui, force est de constater que la plupart des entreprises, quelle que soit leur taille, commence à s’intéresser à la dématérialisation de tout ou partie de leurs flux financiers. « La conjoncture économique de ces dernières années pousse les entreprises à se focaliser sur leur cœur de métier ainsi que sur l’ensemble des processus susceptibles de les aider à générer du chiffre d’affaires, souligne Eric Dubois, responsable de l’offre Clear’Invoice chez Accelya.
Les entreprises au chevet de leur santé financière
mercredi, 12 mai 2010 00:00 Écrit par Anne Del Pozo
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Alors que le contexte économique et financier a fragilisé bon nombre de trésoreries, les entreprises, conduites par leurs directions générales et financières, revisitent leurs procédures de gestion financière. Leur objectif : sécuriser leur poste client et promouvoir au sein de leur organisation une véritable culture du cash.
Les entreprises commencent à tirer des enseignements de la crise économique et financière qui dure maintenant depuis plus de 18 mois. Preuve en est d'ailleurs l'évolution des enjeux des Directions Administratives et Financières ces deux dernières années. Ainsi l'édition 2010 du Baromètre Phi CSC/Groupe Cegid met en lumière la nécessité pour la fonction finance de se réinventer afin d'intégrer les leçons de la crise dans un contexte où le man-que de visibilité demeure patent. Longtemps restées focalisées sur la croissance et la valorisation de leur activité, les entreprises se penchent désormais sur la préservation de leur santé financière, fragilisée par la chute des cours de la bourse, la raréfaction des capitaux ou encore, la crise du crédit et de la dette. Une stratégie indispensable, qui place les directions financières sur le devant de la scène. « Les DAF occupent désormais une place prépondérante dans les stratégies d'entreprises », souligne Sylvain Gros-Désirs, Directeur du Département BFR d'Alma Consulting Group. « A charge pour eux de redéfinir des fondamentaux de gestion financière pour permettre à leur entreprise de se développer ou de pérenniser son activité malgré un contexte économique qui reste difficile ». Pour gagner en pertinence, en agilité et en réactivité, tout en anticipant sur l'après-crise, la fonction finance doit se réorganiser. « Même si les DAF conservent leurs attributions « classiques » telles que le pilotage de la performance de l'entreprise ou la maîtrise des grands équilibres financiers, la gestion des risques ou la communication financière prennent une tout autre dimension », souligne Jérôme Aubry, Directeur de la BU Fiscalité de Cegid.
Gouvernement et institutions publiques mettent en œuvre cette année encore différents dispositifs susceptibles d'accompagner les PME dans le développement et la pérennité de leur activité. Petit tour d'horizon de ces principales initiatives.
Les grandes lignes de la Loi de Finance 2010
La loi de Finance 2010 s'inscrit dans un contexte qui reste exceptionnel. En 2009, la crise financière s'est étendue à l'ensemble de l'économie. Face à l'ampleur de cette conjoncture, la Loi de Finance 2009, complétée par deux lois de finances rectificatives respectivement adoptées en février et en avril dernier avait déjà mis en œuvre tous les moyens, budgétaires et fiscaux, au service du soutien de l'économie et des français les plus fragilisés par la crise. Une action qui commence à porter ces fruits au regard des premiers signes actuels d'une reprise économique. Le projet de Loi de Finance 2010 s'inscrit dans cette période tran-sitoire de reprise et se fixe deux objectifs majeurs :
Quand la banque devient un véritable partenaire financier pour l’entreprise, ce choix peut être déterminant pour le développement de l’entreprise. Mais au fait, êtes-vous certain d’avoir fait le bon choix ?
Dirigeant, votre banque est votre principal partenaire financier : elle vous permet de vous développer tout en limitant votre investissement personnel et en conservant au maximum le contrôle de votre entreprise. Le choix d’une banque est donc fondamental afin que votre entreprise soit pérenne. Mais comment choisir cette banque ? Dans quelle mesure peut-elle vous aider à vous développer à l’international ? Peut-il y avoir une synergie des compétences avec les métiers de l’assurance ? Quels sont les avantages de la banque par Internet pour les entreprises ? Enfin, votre banque commerciale peut-elle vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine privé. Telles sont les questions auxquelles GPO tentera d’apporter une réponse.
Si nous ne pouvons énumérer ici tous les moyens concourant à une trésorerie saine, il est des grandes lignes qui permettent d'en identifier l'essentiel. Toutes les méthodes n'étant pas issues de l'univers strictement comptable, le champ est vaste. Tour d'horizon.
Tous les professionnels et les spécialistes le savent : la trésorerie moyenne établie sur le cycle complet d'activité (lissage de l'éventuelle saisonnalité) d'une entreprise reflète sa santé globale. Lorsqu'il constate une trésorerie chroniquement tendue voire systématiquement négative, le banquier est vite inquiet et alerté sur la réalité de la situation de l'entreprise de son client.
Les origines du problème sont soit structurelles, soit conjoncturelles, soit les deux à la fois.
Au plan structurel (outre une activité chroniquement déficitaire générant un cash flow négatif), l'erreur la plus souvent commise (notamment dans les PME et les TPE) est un déséquilibre de la structure générale de la dette globale, qui voit l'entreprise financer des besoins moyen et long terme par des dettes court terme, toujours beaucoup plus onéreuses.
Entreprises en difficulté : cap sur la prévention
lundi, 02 novembre 2009 00:00 Écrit par Linda Ducret
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En ces temps de crise économique, l’adage «Mieux vaut prévenir que guérir» est particulièrement bien adapté. Lorsque les difficultés arrivent, il est déjà trop tard pour réagir. Alors, pour ne pas subir l’hémorragie des ressources consécutives à un dépôt de bilan. Surtout n’hésitez pas, cap sur la prévention !
Une nouvelle « Culture économique »
ul doute, il s’agit là d’une nouvelle donne, faite d’anticipation et de détection à temps des difficultés. Et tous les acteurs de la prévention (expert-comptable, avocat, banquier….) ont désormais pris le parti de diffuser cette culture auprès des dirigeants d’entreprise.
En effet, combien de chefs d’entreprises subissent les difficultés, se replient sur eux-mêmes en attendant des jours meilleurs ! Or, prévenir les difficultés, c’est le meilleur moyen de les surmonter. Bien entendu, la prévention doit être de mise pour l’entreprise elle-même. Mais la sauvegarde de l’entreprise est également un enjeu majeur pour l’économie. Car, c'est le maintien de l'activité économique et des emplois qui est en jeu. Comment mettre en place des solutions afin d’anticiper ? Quels sont les enjeux juridiques, fiscaux et sociaux d’une restructuration ? Quel est l’apport de la loi de sauvegarde du 26 juillet 2005 en matière de prévention ? Quelles sont les principales mesures issues de son entrée en application au mois de janvier 2006 ? Comment organiser la reprise d’une entreprise défaillante ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles GPO tentera d’apporter une réponse.
De la carte SIM à la carte de paiement en passant par la carte d’identité ou encore la carte de fidélité, les usages liés à la carte ne changent pas. Ce qui évolue, en revanche, ce sont les technologies associées à chacun de ces usages et qui contribuent à la pérennité et à l’augmentation du volume des cartes. Un marché en devenir qui a su se faire une place notamment au milieu de la diversité des supports marketing.
Près de 7 milliards de cartes à puce circulent de par le monde… Cette industrie, loin de s’essouffler, profite de l’évolution des modes de vie, faisant peu état de la crise actuelle. Crise ou non, chacun continue d’utiliser son téléphone portable, sa carte de paiement ou encore sa carte d’identité. D’ailleurs, non seulement le marché de la carte résiste à la conjoncture économique, mais en plus, il laisse encore présager un fort potentiel de développement. Le marché de la carte SIM, dont la croissance pourrait atteindre 12.5 % en 2009 (Prévision Eurosmart 2009) se révèle très peu dépendant de celui des téléphones mobiles qui pour sa part devrait baisser de 8 % en volume (Etude d’Infonetics Research, 2009).
Le marché de la carte SIM reste en effet lié au nombre d’abonnés au GSM. Ce sont ainsi entre 2.3 et 2.5 milliards de cartes SIM qui ont été livrées pour répondre à une demande induite (renouvellement ou changement d’opérateur) par un effet de «parc installé», et donc indépendant des ventes de mobiles et des nouveaux abonnements.
Le marché de la carte de paiement paraît également assez armé contre les mouvements qui affectent déjà les comportements d’achats des consommateurs. Avec un taux de progression de 14.8 % en volume (Eurosmart 2009), la carte bancaire reste l’un des moyens privilégiés pour les banques de détail, de fidéliser et de gagner de nouveaux clients. La croissance de ce secteur reste globalement tirée par la demande dans les domaines de la sécurité et de la migration EMV (Europay MasterCard Visa).
Pérennité de l'entreprise, un joyau aux mille facettes
jeudi, 02 avril 2009 00:00 Écrit par Philippe Dermagne
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Rien ne doit venir entraver accidentellement la pérennité de l'entreprise. Mais ce concept peut revêtir bien des aspects : pérennité du profit, du patrimoine, de la clientèle ou encore de l'actionnariat, du dirigeant et de l'emploi. En tout état de cause, si le concept de pérennité est multiple, un tel trésor ne peut s'envisager que bien assuré.
Un paramètre universel : le temps
Par définition, une entreprise est un organisme vivant. Elle naît et grandit, suit des cycles positifs ou négatifs, accumule compétences et expérience au fil des années. Elle a une structure humaine et technique, servie par une organisation et des process. Enfin, selon son âge, des spécialistes se penchent régulièrement à son chevet pour prévenir ou guérir ses dysfonctionnements.
Poste client : se mobiliser contre les risques conjoncturels
jeudi, 02 avril 2009 00:00 Écrit par Anne Del Pozo
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Alors que tous les indicateurs économiques sont dans le rouge pour cette année 2009, les entreprises s’organisent pour mieux lutter face à l’accélération des risques de défaillances, au ralentissement de l’activité économique mais également aux nouvelles contraintes réglementaires imposées par la LME.
Pour la première fois depuis 1945, l’économie mondiale traverse une passe particulièrement difficile. L’économie française ne sera évidemment pas épargnée et devrait reculer de -1.8 % en 2009 pour connaître ensuite une lente et fragile reprise en 2010, estimée à ce jour à 0.5 %. «La situation financière à court terme des entreprises est la plus dégradée depuis 25 ans», précise Michel Mollard, Président du Directoire d’Euler Hermes SFAC. «Par ailleurs, les baisses importantes des carnets de commandes des entreprises, en chute de 20 à 30 % actuellement, apporteront une décroissance du niveau de crédit inter-entreprises que nous chiffrons à -10 % minimum en 2009». Autant d’éléments qui pourraient accentuer le risque d’une récession durable.
Assurer la pérennité financière de son entreprise en temps de crise
lundi, 02 février 2009 00:00 Écrit par Anne Del Pozo
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Nombreuses sont les entreprises dont la santé financière est fragilisée par la conjoncture actuelle. Face à ce défi de taille, la plupart de ces organisations cherchent aujourd’hui de nouvelles alternatives de gestions financières propres à les accompagner pour faire face à la crise.
L’intensification des chocs traversés par tous (crise financière, économie au ralentie, hausse des cours des matières premières…) conjuguée aux difficultés spécifiques rencontrées par certains secteurs d’activité (crédit, immobilier, transport…) ont ainsi mis à mal la confiance que les chefs d’entreprises placent dans leurs perspectives d’avenir. 60 % des PME et PMI françaises prévoient ainsi une stabilité de leur chiffre d’affaires en 2009. Seulement 24 % anticipent une augmentation contre 50 % l’année précédente (baromètre Eurofactor 2009). A l’échelle européenne, les entreprises sont également pessimistes concernant l’évolution de leur rentabilité. 15 à 25 % d’entre elles prévoient ainsi une baisse de leur profitabilité en 2009. Difficile donc, dans ce contexte, de préserver la santé financière de son entreprise. Quelques solutions permettant aux entreprises de préserver leur trésorerie et de rationnaliser leurs coûts ont néanmoins le vent en poupe à l’heure actuelle.
Financer son investissement
En 2009, les investissements dans la zone euros pourraient marquer le pas. Parallèlement, les entreprises vont, en 2009 devoir faire face à des conditions de financement qui se resserrent. D’ailleurs, près de 30 % des entreprises européennes anticipent des difficultés relatives à l’accès au financement. Face à ces difficultés, les entreprises ont néanmoins la possibilité de s’appuyer sur différents partenaires, susceptibles de les accompagner dans le financement de leur activité. «Elles peuvent ainsi recourir aux associations comme Entreprendre en France, qui adhèrent aux Réseaux d’Accompagnement et de Financements, ou encore à des organismes comme Oséo», explique William Nahum, Médiateur Délégué en charge des relations avec les organisations professionnelles.