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Quelle stratégie financière adopter sur fond de crise ?

Finance Écrit par  jeudi, 02 octobre 2008 00:00 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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> Alma Consulting Group
Générer plus de cash tout en préservant sa marge, tel est aujourd'hui l'enjeu des entreprises !

Difficile pour les entreprises de faire face simultanément à la crise financière et à une économie au bord de la récession. Pourtant et malgré cette conjoncture peu favorable, de nouvelles entreprises sont créées chaque jour. Nombreuses sont également celles qui poursuivent leur développement en France comme à l’international. Leur point commun : une stratégie financière et une gestion du poste client mûrement réfléchie.

Initiée au Etats-Unis, la crise financière et économique actuelle s’est désormais largement diffusée en Europe. La dégradation conjoncturelle française amorcée au printemps dernier s’est ainsi confirmée par la publication d’une baisse de -0.3 % du PIB au deuxième trimestre 2008 (Insee). Face à l’assombrissement de l’environnement international et à la faiblesse de la consommation, la situation financière des entreprises s’est donc fragilisée au printemps et à l’été, ce qui amène à des prévisions de croissance établie à 1 % pour 2008 et entre 0.8 et 0.9 % pour 2009. En toile de fond de cette conjoncture, la remontée de la sinistralité constatée au 1er semestre est en passe de se confirmer sur le second semestre. «Sur les huit premiers mois de l’année 2008, la France enregistrait déjà une croissance de 6 % du nombre de défaillances d’entreprises par rapport à la même période en 2007», souligne à ce sujet Thierry Million, Directeur des Etudes chez Altares. «Une croissance qui semble se confirmer au second semestre. Sur l’année nous devrions ainsi atteindre les 53 000 défaillances, une situation que nous n’avions plus connue depuis une décennie. Autre fait marquant, ces défaillances touchent de plus en plus les PME et les grands comptes». Le risque de sinistralité s’accélère donc sur toutes les entreprises. D’ailleurs, la crise financière inquiète 86 % des dirigeants d’entreprise tandis qu’un patron sur deux estime qu’elle aura des répercussions sur leurs résultats financiers de 2008 (Ifop/KPMG, 2008).

72 % des patrons interrogés ont également le sentiment que la crise des subprimes a eu ou aura des effets négatifs sur les conditions d’accès au crédit des entreprises. Cette crainte s’exprime notamment face aux exigences accrues des banques pour leur accorder un crédit. 41 % des chefs d’entreprises estiment que, depuis l’été 2007, leur banquier leur demande davantage d’éléments financiers. Les dirigeants des PME reconnaissent d’ailleurs qu’il est désormais nécessaire de préparer en amont des garanties, notamment financières pour prouver le bon état de santé financière des entreprises.

Mobilisation générale pour les PME
Face à ce contexte, gouvernements et organismes financiers se mobilisent fortement. Ainsi, pour aider les PME en manque de financement pour cause de crise, Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, a annoncé une série de mesures en leur faveur au mois d’octobre. Après avoir débloqué 22 mil-liards d’euros, la Ministre a également nommé un parrain PME dans chaque région, pour identifier les difficultés que rencontrent les petits patrons avec les banques. Par ailleurs, le plan de soutien prévoit une augmentation de 50 % des capacités de prêt Oséo, organisme chargé de financer et d’accompagner les PME dans leur innovation et leur croissance. François Drouin, Président d’Oséo, se veut d’ailleurs rassurant. «Même si les prix du crédit augmentent, les PME trouvent encore à se financer auprès des établissements bancaires», soulignait-il récemment. Parmi les différentes mesures prises, l’Oséo entend consacrer 7 milliards d’euros aux PME en 2008, contre 5 milliards l’an passé. Parallèlement, les établissements de crédit renforcent leurs actions de conseils ainsi que leurs solutions dédiées aux entreprises. «La plupart des banques affiche aujourd’hui leur volonté de s’ouvrir au marché professionnel», explique à ce sujet Raoul Grandhomme, fondateur et dirigeant d’Access Crédit Pro. «D’ailleurs, elles sont de plus en plus nombreuses à créer au sein de leurs agences, des cellules dédiées à ce marché». Certains établissements, à l’instar de la Banque Populaire, BNP, Le Crédit Lyonnais, Société Générale ou encore du Crédit Agricole sont déjà particulièrement actifs sur le secteur professionnel. «D’autres commencent tout juste à s’y intéresser, ajoute Raoul Grandhomme. La Poste a ainsi récemment ouvert sa première agence dédiée aux Professionnels, à Bordeaux».

De la multiplicité des aides et des crédits pour la création
Dès lors qu’un entrepreneur a évalué son besoin de trésorerie, commence la quête des financements. Au-delà des fonds personnels et autres subventions pour les entreprises innovantes, il lui sera souvent nécessaire de se tourner vers des professionnels en la matière et en particulier vers des banquiers ou des investisseurs. Différents prêts peuvent alors être octroyés aux créateurs d’entreprises. «La plupart des banques propose aujourd’hui des Crédits développements aux entreprises», poursuit Raoul Grandhomme. «D’ailleurs, et malgré le resserrement des taux de crédit, les banques continuent de prêter aux entrepreneurs».
Les crédits courts termes, souvent inférieurs à deux voire un an, servent généralement pour financer des stocks (matières premières, encours ou produits finis…) voire pour financer des frais d’acquisition de logiciels ou des dépenses de formation de personnel. Ces ressources d’exploitation varient en fonction du niveau d’activité de l’entreprise. Parmi les différents crédits en la matière, se trouvent notamment les accords cadre de crédit, les crédits relais ou autres cautions bancaires…
Les crédits moyens termes, varient en général entre 2 et 7 ans. Crédit bail matériel ou immobilier, location financière, aides publiques nationales ou régionales ou autres crédits impôt recherche, ces financements sont pour leur part plutôt dédiés aux travaux, à l’achat de matériel de production et/ou informatique ou encore à l’acquisition de véhicules. Ils servent également pour des acquisitions de droits au bail, des achats de fonds de commerce ou encore des prises de participations minoritaires.
Les crédits long terme sont pour leur part plutôt destinés à l’acquisition de terrains ou d’immeubles ou encore au financement de constructions ou d’installations spécifiques.
Si la création de l’entreprise suppose un capital de départ important, il convient alors de trouver des investisseurs. Le métier de ces opérateurs consiste à prendre une participation dans l’entreprise, dans le but de la revendre ensuite en dégageant une plus-value. L’ouverture d’un capital à un investisseur accroît généralement la sécurité financière des projets et facilite ensuite le recrutement de ressources externes complémentaires. Dans le cadre de ces opérations, il faut différencier le capital de proximité (Love Money), qui représente les apports réalisés par les proches et connaissances, du capital risque (venture capital). L’objectif de ce dernier consiste en la réalisation de plus-values à long terme rémunérant le risque pris. Il existe en la matière différentes formules d’investissements dans les entreprises, généralement non cotées, pour financer l’avant création (seed capital, venture capital ou capital d’amorçage), la création (capital risque), le développement (capital investissement, venture capital) et la transmission (LBO, MBO, LMBO, Buy-In…). Parmi les différents établissements et organismes privés opérant sur ce marché, se trouvent les banques d’affaires et/ou d’investissements, comme Calyob Crédit Agricole CIB, CIC Banque de Vizille ou encore Close Brother…

Des outils pour optimiser les besoins en fonds de roulement
Une fois l’entreprise créée, son développement est étroitement lié à la capacité de ses dirigeants à en optimiser la gestion financière. En ces temps de conjoncture économique difficile, la stabilité voire l’amélioration du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) est stratégique. Dans le cadre de cette procédure, la gestion de leur poste client est primordiale. Pour améliorer leur BFR et accélérer les rentrées de cash, plusieurs possibilités s’offrent alors aux entreprises. Au-delà des traditionnels crédits bancaires tels que l’escompte ou la loi de Dailly, ce sont aujour-d’hui les prestations d’affacturage qui ont le vent en poupe. Et pour cause. Les factors associent bien souvent leurs contrats d’affacturage à de l’assurance-crédit et du recouvrement de créances, sécurisant ainsi le poste client.
«L’affacturage offre aux entreprises une nouvelle source de financement», explique ainsi Patrick de Villepin, Président de BNP Paribas Factor. «Alternative aux crédits bancaires, il garantit par ailleurs l’actif client de l’entreprise. Cette dernière améliore ainsi son BFR, disposant alors de la trésorerie nécessaire au développement de son activité».

Améliorer la prévention du risque pour garantir sa pérennité

L’augmentation de la sinistralité en France comme à l’international doit en effet inciter les entreprises à la prudence. En amont des affaires qu’elles réalisent, elles sont ainsi de plus en plus nombreuses à solliciter les sociétés d’informations financières et/ou commerciales, pour s’assurer de la solvabilité de leurs clients et prospects. Ces derniers mois, les spécialistes en la matière, tels qu’Infogreffe, Altares ou encore Pouey International ont d’ailleurs enregistré des pics de leur activité. Parallèlement, les entreprises tendent également à sécuriser davantage leur poste client, en se tournant vers les assureurs-crédits comme Atradius, Cesce, Coface, Le Ducroire ou encore Euler Hermes SFAC.
«Le contexte actuel rend les entreprises particulièrement sensibles aux risques d’impayés», explique Isabelle Delorme, Directrice Marketing d’Euler Hermes SFAC. «Nous enregistrons d’ailleurs actuellement une augmentation de la demande des prospects ainsi qu’une vigilance plus soutenue de la part de nos clients habituels». «Pour les accompagner au mieux face à la crise, nous avons nous-mêmes renforcé nos capacités d’arbitrage», souligne de son côté Philippe Decaudin, Directeur Commercial Cesce. L’assureur-crédit vient en effet de signer un partenariat avec Credisafe offrant ainsi à ses arbi-tres une nouvelle source d’information sur les entreprises.

Anticiper la LME
Au-delà de la crise, les entreprises doivent également se préparer à la mise en application, à compter du premier janvier prochain, de la Loi de Modernisation de l’Economie (LME). «Si à terme, la LME, qui prévoit une réduction des délais de paiement, devrait profiter aux PME, la période de transition sera néanmoins difficile à gérer», explique ainsi Jean-Louis David, Secrétaire Général de l’AFDCC. «Pour faire face à cette nouvelle échéance, les entreprises sont aujourd’hui plus que jamais contraintes de revoir leurs procédures de gestion du poste client». Une démarche qui peut intervenir très en amont de la facture, conduisant notamment à une refonte des conditions générales de vente ou à une renégociation des délais de paiement. «Nous conseillons également aux entreprises d’adopter de nouveaux moyens de paiements et de favoriser les virements bancaires», indique Anne Williart, Directrice Générale Adjointe d’Intrum Justitia. La diminution des délais de paiement passera également par l’amélioration de la qualité des factures, la diminution des litiges qui y sont encore trop souvent associés voire par l’automatisation et à la réorganisation d’un certain nombre de procédures liées à la gestion du poste client et en particulier celles liées au recouvrement de créances… «Au regard du contexte économique tendu, il est en effet nécessaire d’exploiter toutes les ressources notamment internes, qui favorisent la génération de cash supplémentaire», conclut Sylvain Gros-Désirs, Directeur du Département BFR d’Alma Consulting.

Par Anne Del POZO

Classe Export - 19 et 20 novembre 2008 - Lyon Eurexpo
Un événement pour faciliter l’accès des entreprises aux marchés étrangersLes chiffres de l’été sont sans équivoque. L’Europe et plus particulièrement la France traversent une période de récession. L’international devient donc un tremplin incontournable dans la stratégie des entreprises. Le Forum Classe Export est conçu pour aider les entreprises à mettre le cap sur les marchés étrangers.
Présence massive de tout le réseau de Classe Export : plus de 530 experts du Commerce International et 78 pays seront présents lors de ces deux journées exceptionnelles.

Les temps forts de cette 18e édition
Une grande conférence : «Panorama des risques pays - Focus sur les pays émergents» ainsi que des conférences analysant les marchés porteurs : USA, Grande-Bretagne, Brésil, Inde, Italie, Russie, Chine, Portugal, Tunisie, Japon- Corée…
Les 8 Clusters Rhône-Alpes mobilisent leurs entreprises autour des marchés porteurs d’avenir.
Des Clubs de partage d’expérience interactifs et des ateliers de formation «45 minutes pour comprendre» vont mettre l’accent sur les aspects pratiques de l’International : Financements, Appels d’offre, Assurances,Transports, Moyens de paiement…

Nouveauté : Parce que l’international, c’est aussi et surtout une formidable aventure humaine, un coup de projecteur est lancé, cette année, sur la question de la mobilité internationale, avec l’ouverture d’un nouvel espace RH International dédié au recrutement et à la gestion des équipes à l’étranger. Sur cet espace : des animations interactives, des offres d’informations sectorielles ainsi que des conseils d’expert. L’opération V.I.E, organisée en partenariat avec Ubifrance, est renforcée afin de répondre au mieux aux nouvelles attentes des DRH et des candidats.
Événement ! Conférence : «Rejoignez L’Equipe de France de l’International» : les grands acteurs du commerce international se regroupent autour de Anne-Marie Idrac, Secrétaire d’Etat chargée du commerce extérieur, pour récompenser les Champions rhônalpins de l’Export.



FINANCIUM, le symposium des Dirigeants Finances Gestion

FINANCIUM, un événement DFCG, accueille cette année le 39ème Congrès mondial des Directeurs Financiers et devient pour cette édition 2008 FINANCIUM INTERNATIONAL.

«Mondialisation et Europe : une mutation pour l’entreprise, quel nouveau rôle pour le directeur financier ?», tel sera le thème de cet événement incontournable.

Un rendez-vous fédérateur qui propose trois jours de contenu fort et complet pour répondre à toutes les nouvelles exigences des Dirigeants Finances Gestion.
Découvrez le détail du programme et inscrivez-vous sur le site web : www.financium.fr

C’est au Palais des Congrès de Paris que FINANCIUM INTERNATIONAL ouvrira ses portes les 15, 16 et 17 décembre prochains.
Lu 6528 fois Dernière modification le jeudi, 09 juillet 2015 12:41
Anne Del Pozo

Elle collabore depuis près de 20 ans à différents magazines en qualité de journaliste.

Elle y traite de sujets articulés essentiellement autour de la finance, des flottes automobiles, du voyage et du tourisme d'affaires ou encore des ressources humaines. Anne del Pozo participe également à la rédaction de nombreux témoignages clients et de newsletters d'entreprise.

 

 

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