Laurent Locurcio
Journaliste économique, il a notamment collaboré avec la presse spécialisée dont La Tribune, Le Point, Le Monde, LSA, Sport Eco, et bien entendu GPO Magazine. Il a également participé au lancement de titres de presse et a été rédacteur en chef d’un important magazine d’entreprise. Auteur également de livres d’entreprises, il intervient aussi auprès d’étudiants en formation multi-médias.
Loi Hamon : quelle valeur ajoutée pour le e-commerce ?
La loi Hamon a sérieusement modifié les obligations légales pesant sur les e-commerçants depuis son entrée en vigueur, le 13 juin 2014. Une loi placée sous le signe de la protection du consommateur et qui entraîne des contraintes nouvelles pour les sites de vente en ligne. Information du consommateur, délai de livraison et de rétractation, gestion des retours sont des domaines, parmi d'autres, impactés par la nouvelle donne.
Les réseaux sociaux, mode d'emploi
De plus en plus, les réseaux sociaux sont également une voie de développement d'activités pour les entreprises. D'ailleurs, un certain nombre d'entre elles ont investi, avec plus ou moins de succès, le terrain du « social-commerce ».
Le principe consiste à multiplier les points de vente en s'adaptant aux spécificités des réseaux sociaux » précise Anthony Lecouf, directeur commercial de Pepita, une start-up pionnière du social-commerce en France. Toutefois, il faut bien prendre conscience de la relation particulière qui se noue via les réseaux sociaux. Il s'agit donc de faire du social-marketing pour des consommateurs particuliers. « Il est impératif de définir une méthodologie, ne serait-ce que sur Facebook par exemple, l'entreprise s'adresse à des « fans » et non à de simples consommateurs » poursuit Anthony Lecouf. Par exemple, les offres de la marque doivent y être personnalisées, et il est de bon ton de proposer à ses « fans » des offres privilégiées. Il est important d'animer la page Facebook de son entreprise, avec des offres, mais aussi avec des informations, voire même des jeux. Mais pour peu que cette présence soit bien préparée, organisée et animée, une marque aura tout à gagner de cette relation privilégiée. D'autant plus que les internautes peuvent aussi « liker », c'est-a-dire marquer leur attachement, pour une marque ou une entreprise et relayer l'information auprès de leur propre réseau.
Gérer la mobilité en toute sécurité
Tirer le meilleur parti de la mobilité en entreprise revient à répondre à deux questions. D'une part, l'adoption et l'appropriation des outils nomades par les collaborateurs et d’autre part, la problématique de la sécurité, accentuée par la pratique du BYOD*.
Le nomadisme des collaborateurs d'entreprise va aller en augmentant dans les années à venir. Aujourd'hui, on estime que 70 % des cadres français travaillent régulièrement hors de l ‘entreprise, un pourcentage encore plus élevé pour des collaborateurs commerciaux. La généralisation du Cloud et des supports de la mobilité, comme les tablettes, smartphones et les ordinateurs portables, sont des éléments favorables à une généralisation. Rien d'étonnant donc à ce que, selon une étude d'Avanade dévoilée cette année, 83 % des entreprises françaises ont déjà ou vont intégrer dans les deux années à venir la mobilité de leurs collaborateurs comme initiative-clé. Le problème étant que 49 % de ces mêmes entreprises n'ont pas de stratégie cohérente, notamment en matière de déploiement des applications et de sécurisation.
Des réseaux toujours plus collaboratifs
Les réseaux sociaux révolutionnent aussi la manière de fonctionner à l'intérieur de l'entreprise. Le collaborateur de l'entreprise, adepte dans sa vie privée de réseaux sociaux, apprécie de pouvoir utiliser dans son quotidien professionnel un mode de communication dont le succès tient dans son ergonomie et la simplicité d'usage. D'ailleurs Salesforce vient de lancer Chatter mobile, un réseau social d'entreprise adapté aux enjeux de la mobilité.
« L'utilisateur professionnel se retrouve dans un univers qu'il connaît déjà puisqu'il rappelle celui de réseaux sociaux personnels comme Facebook et Twitter », explique Olivier Nguyen Van Tan, responsable marketing produit Emea de Salesforce.
Un choix qui facilite grandement l'appropriation de l'outil par ses utilisateurs. Ainsi les statistiques montrent que les collaborateurs utilisateurs du réseau social d'entreprise fournissent 29 % d'idées en plus, ou encore qu'ils sont d'une manière générale plus productifs et participatifs. « J'ai coutume de dire que le réseau social permet l'expression de l'intelligence collective de l'entreprise », poursuit Olivier Nguyen Van Tan.
Comment adapter ses messages au web
Il reste que sur le web, tout est question de méthode. Exemple avec Securitas Direct, le leader européen de la télésurveillance pour les professionnels et les particuliers. Cette entreprise utilise beaucoup le web pour « alimenter » son call center en contacts qu'il s'agit ensuite de convertir en rendez-vous avec des commerciaux.
« Nous avions un problème de méthode parce que l'offre commerciale, accompagnée d'une demande de devis, était trop contraignante pour l'internaute » rappelle Olivier Vuillemin, directeur marketing France de Securitas. Conséquence directe : les taux de clic, d'ouverture et de transformation restaient faibles. Depuis, l'entreprise a fait appel à une agence, Base&Co, spécialiste du marketing online en vue d'optimiser ses campagnes d'e-mailing.
« Nous avons revu le message comme le ciblage, et les résultats ont été spectaculaires » poursuit Olivier Vuillemin. Le volume de recrutement de prospects a ainsi augmenté de plus de 70 % !
Environnement de travail : travailler plus et partout
La mobilité induit de nouvelles pratiques de travail. C'est évident depuis longtemps pour les commerciaux, bien entendu. Et ça l'est aussi désormais pour tous types d'activité. Les outils « convergent » d'ailleurs pour répondre aux enjeux de la mobilité en entreprise. C'est le cas des outils collaboratifs, accessibles depuis n'importe où, et même aux partenaires extérieurs autorisés à s'y connecter. Certains outils sont même développés sur des supports mobiles, comme les tablettes, pour pouvoir être transportés et utilisés partout. Exemple avec Wapp6, un outil collaboratif lancé en 2009 par Franck Meudec. « L'objectif était de proposer une solution logicielle permettant aux nombreux intervenants sur un chantier de BTP de pouvoir échanger des informations techniques, mais aussi de gérer les réserves ou encore les paiements tout en assurant une indispensable traçabilité », explique-t-il. Une solution mobile, grâce au cloud computing, et qui peut être utile tant aux maîtres d'ouvrage qu'aux entreprises de bâtiment ou encore aux architectes.
Simplicité et réactivité dans les achats d'avantages
Les PME ont des besoins spécifiques en termes de cadeaux professionnels et doivent souvent gérer un budget et un timing serrés. De plus, les petites entreprises n'ont pas forcément les ressources nécessaires pour mener à bien la gestion d'opérations de fidélisation ou de challenge interne.
Comment optimiser l’espace de travail ?
Comment optimiser ses locaux ? Un moyen original pourrait être de partager ses bureaux. Une formule valable tant pour celui qui est à la recherche de locaux que pour l'entreprise qui a un excédent de mètres carrés inutilisés. Rien que sur l'Île-de-France, on estime à 4,5 millions de m2 le potentiel de surfaces de bureaux disponibles si les entreprises optimisaient leur espace.
Les outils RH vers la dématérialisation
La boîte à outils des directions RH est désormais bien garnie avec le développement de nouvelles fonctionnalités mais aussi de nouvelles technologies. Ainsi, la dématérialisation de certaines activités RH devrait continuer de progresser. D'autre part, au delà des ERP et des progiciels spécialisés, des solutions SaaS - Software as a Service – commencent également à se mettre en place.
Le comité d'entreprise pour tous devient réalité
Les comités d'entreprise – on en recense plus de 40 000 en France – avec leur volume d'achats annuel de 13 milliards d'euros, représentent un poids économique important. Cependant, trois salariés sur quatre travaillent dans des entreprises de moins de 50 personnes, où les comités d'entreprise ne sont pas obligatoires. Pour autant, les employeurs de PME et TPE sont de plus en plus nombreux à mettre en place des solutions afin de permettre à leurs salariés de bénéficier d'avantages analogues à ceux des grandes entreprises.