La rédaction
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Pour près d’un Français sur deux, le salaire n’est plus un sujet tabou
En France, la question du salaire reste délicate à aborder car souvent considérée comme relevant de la vie privée. Pourtant, les mentalités évoluent.
Origine des produits - Afnor Certification devient opérateur pour le label Origine France Garantie
Fort de l’expérience de la certification de produits NF, Afnor Certification mobilise aujourd’hui ses compétences au service du Label Origine France Garantie.
Observatoire - Les Résultats de l’Observatoire Banque Palatine, banque des PME et des ETI du groupe BPCE
Une formation initiale à réformer
77 % des dirigeants de PME-ETI jugent qu’il est urgent de réformer la formation initiale en France. Seulement 40 % estiment qu’elle fonctionne bien. Elle leur permet de recruter des personnes qualifiées pour seulement 38 % d’entre eux.
Les patrons recherchent en priorité des diplômés de niveau bac +2 (BTS, IUT) à 36 % ou de niveau bac (27 %). Les profils les plus recherchés sont des techniciens (54 %), des ouvriers (52 %) ou des commerciaux (48 %).
Un Crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) qui peine toujours à convaincre
50 % des chefs d’entreprises pensent que le CICE va contribuer à la performance des entreprises. Cette mesure convainc à peine plus depuis sa mise en place (+2 pts depuis décembre 2012).
La majorité des dirigeants demeure sceptique sur les bénéfices de ce crédit d’impôt. Pour 49 %, il constitue un gain de compétitivité. Ils sont encore moins nombreux à y voir un facteur de croissance (36 %) ou de création d’emplois (30 %).
Prévisions d’activité/chiffre d’affaires
64 % des dirigeants sont en ligne avec les objectifs fixés en début d’année. La part de ceux qui prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires se maintient néanmoins à un niveau élevé (22 %).
Niveaux de confiance des dirigeants
La confiance des dirigeants de PME-ETI pour leur propre activité progresse doucement mais de manière continue depuis le début 2013, pour atteindre 69 % en mai, soit son plus haut niveau depuis octobre 2012.
La confiance en l’économie française, en chute importante dans la dernière vague, repart légèrement à la hausse, mais se maintient à un niveau très bas (14 %).Pour l’économie mondiale, elle reste stable à 34 %.
Priorités stratégiques
Donnée prioritaire par 87 % des décideurs, la stratégie commerciale reste largement en tête des éléments à mettre en œuvre pour améliorer la performance de l’entreprise.
Le déploiement sur de nouveaux marchés (+13 pts) et l’international(+6 pts) progressent au sein des stratégies des PME et ETI françaises.
Emploi : une situation toujours préoccupante
Le nombre de PME-ETI prévoyant d’augmenter leurs effectifs semble repartir à la hausse (11 %, +4 pts), alors qu’il diminuait depuis le début de l’année. Sur les 6 prochains mois, 74 % pensent maintenir leurs effectifs. Néanmoins, la part d’entreprises qui envisagent de diminuer le nombre de salariés demeure importante (15 %).
"Observatoire PME/ETI Opinion Way/Banque Palatine pour i>TELE-Challenges
Étude quantitative réalisée auprès d'un échantillon de 305 dirigeants d'entreprises (PDG, DG, DAF, ...) dont le chiffre d'affaires est compris entre 15 et 500 millions d'euros, entre le 18 et 26 avril 2013. La représentativité de l'échantillon a été assurée par un redressement en termes de secteurs d'activité et de chiffres d'affaires. Mode d'interrogation : L'échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI.
Moyens de paiement : Télépaiement
Une nouvelle application smartphone, destinée à enrichir l’offre de moyens de paiement dématérialisés est désormais disponible.
Marketing direct - La Poste lance Win’up, un nouveau support de communication
Win’up est un support qui se présente sous la forme d’une étiquette à coller sur les enveloppes du courrier adressé et contenant un dépliant publicitaire. Grâce à cette innovation développée par La Poste, les annonceurs peuvent mettre en avant une offre bien précise, en affinité avec leur cible, mais aussi proposer cet espace de communication ciblée à un partenaire. Plus de sept destinataires sur dix, en moyenne, ouvriraient l’étiquette pour y découvrir le message*. L’enveloppe porteuse devient ainsi un nouvel espace de communication qui permet de capter l’attention des clients dès la réception de leur courrier. V.B.
*Selon une étude BVA (2012) menée auprès de 689 personnes
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Loi de finances 2013 : les grands changements
Fiscalité des entreprises
• Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a pour objectif d’améliorer la compétitivité des entreprises à travers des efforts en matière d’investissement de recherche, d’innovation, de formation, de recrutement, de prospection de nouveaux marchés, de transition écologique et énergétique et de reconstitution du fonds de roulement. Le CICE est égal à 4 % du montant des rémunérations inférieures à 2,5 fois le SMIC, versées au cours de l’année civile 2013. Pour les années suivantes, le taux est porté à 6 %. L’entreprise a un devoir en contrepartie : celui d’utiliser le crédit d’impôt pour financer l’amélioration de sa compétitivité, notamment en consentant des efforts dans les domaines énumérés ci-dessus. Le CICE sera financé par la hausse des taux de TVA à compter du 1er janvier 2014 : 20 % au lieu de 19,6 %, 10 % au lieu de 7 % et 5 % au lieu de 5,5 %.
• L'élargissement du crédit d’impôt recherche (CIR). La loi de finances 2013 instaure un crédit d’impôt innovation au sein du CIR, qui permet de prendre en compte dorénavant les dépenses engagées pour la conception de prototypes de nouveaux produits ou d’installations pilotes de nouveaux produits. Son montant est égal à 20 % des dépenses d’innovation, plafonnées à 400 000 €. Il est cumulable avec le CIR si des dépenses de recherche et de développement sont également engagées.
Fiscalité des particuliers
• Imposition des dividendes. Antérieurement à la loi, les dividendes étaient déjà soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais ils pouvaient sur option du contribuable être taxés selon un taux forfaitaire de 19 %. Bien entendu, s’ajoutaient les prélèvements sociaux au taux de 15,5 % dans les deux cas. La loi de finances pour 2013 supprime la possibilité d’opter pour le taux forfaitaire, ce qui pénalise les contribuables imposés à un taux élevé d’impôt sur le revenu, phénomène aggravé par l’instauration d’une tranche supplémentaire taxable à l’impôt sur le revenu au taux de 45 % (pour les revenus excédant 150 000 € pour une part). Corrélativement à l’imposition selon le barème de l’impôt sur le revenu, la CSG est déductible à hauteur de 5,1 %, ce qui n’était pas le cas avec la taxation au taux forfaitaire. Les dividendes bénéficient toujours d’un abattement de 40 % pour le calcul de l’impôt sur le revenu. En revanche, l’abattement fixe de 1 525 € ou 3 050 € est supprimé (dès 2012). Dans le but d’encaisser l’impôt par anticipation, la loi de finances instaure un prélèvement-acompte de 21 %, dû dès l’encaissement des dividendes.
• Imposition des plus-values sur cession de titres. Antérieurement à la loi, les plus-values sur cession de titres étaient taxables au taux forfaitaire de 19 %, auquel s’ajoutaient 15,5 % de prélèvements sociaux. La loi de finances pour 2013 a porté le taux à 24 % pour les plus-values réalisées en 2012 et a soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu les plus-values réalisées à compter de 2013, après application d’un abattement de 20 % (détention comprise entre 2 et 4 ans), 30 % (détention comprise entre 4 et 6 ans) ou 40 % (détention au-delà de 6 ans). Corrélativement, la CSG est déductible à hauteur de 5,1 %.
Toutefois, les associés dirigeants remplissant certaines conditions pourront opter, dès l’imposition des plus-values réalisées en 2012, pour l’application du taux de 19 % s’il leur est plus favorable.
Enfin, un mécanisme de report-exonération est mis en place, qui permet l’exonération de la plus-value si son montant est réinvesti dans les 2 ans, pour 50 % au moins, dans une société ayant une activité économique et que les titres reçus sont conservés pendant au moins 5 ans. L’exonération est applicable à hauteur du montant réinvesti.
Les dirigeants de TPE-PME devront se rapprocher de leur expert-comptable afin d’appréhender l’impact de ces nouvelles mesures sur leur entreprise et sur leur fiscalité personnelle et de réaliser les options nécessaires.
Éclairage proposé par Alain NÉOLIER, Président du Groupe Eurex, et Nathalie DEVIDAL, Fiscaliste du Groupe Eurex.
Licences logicielles - L’utilisation des logiciels piratés a coûté plus d’1 million d’euros aux entreprises françaises en 2012
Les actions juridiques et judiciaires intentées par BSA | The Software Alliance ont ciblé plus d’une centaine d’entreprises ; le total des réparations/indemnisations versées pour utilisation non conforme de licences logicielles dépasse le million d’euros, une somme qui correspond à environ 12 % du montant global versé par les entreprises en Europe (9 millions €).
À travers la publication de ses chiffres annuels, la BSA souhaite attirer l’attention des entreprises sur les risques juridiques et financiers ; elle veut surtout les sensibiliser à la nécessité d’une gestion rigoureuse des licences de logiciel, y compris dans une optique de rationalisation et d’optimisation des portefeuilles d’actifs logiciels. V.B.
Les salariés manquent de loyauté avec les données de leur entreprise
Une enquête de SailPoint démontre comment les applications cloud ont augmenté le risque de menaces au sein même de l’entreprise :
Les enjeux des PME et la qualité de vie au travail
801 dirigeants de PME en France ont été interrogés sur leurs principaux défis RH.
Le Document unique : ce qu’il faut savoir
L’évaluation des risques professionnels incombe à tout employeur, et ce, dès le premier salarié. Il doit transcrire dans un document unique un inventaire des risques auxquels sont exposés ses salariés et proposer des axes d’amélioration pour prévenir, limiter ou supprimer ces risques.
Le format du document unique est libre et c’est précisément la difficulté de l’exercice. Les exigences réglementaires sont la cohérence, la lisibilité et la traçabilité des résultats d’analyse des risques pour en faciliter le suivi et la démarche de prévention qui doit en découler.
Comment remplir cette obligation quand on est le dirigeant d’une petite ou moyenne entreprise ?
Son caractère impératif, dès la première embauche, désigne le rédacteur de fait comme étant le dirigeant de l’entreprise. Cela est envisageable dans les activités à faibles risques. La limite de la rédaction en interne se pose selon la nature de l’activité, le processus industriel, le niveau d’exposition des salariés aux risques professionnels et la vitesse de croissance des effectifs. L’entreprise aura intérêt à se faire accompagner par des experts externes. Si l’implication de la médecine du travail est une évidence par la fiche d’entreprise qu’elle établit, on pense moins aux professionnels habilités IPRP*. Ces intervenants indépendants travaillent en synergie avec la médecine du travail et proposent des pistes d’amélioration selon leur domaine d’expertise : ergonomie, toxicologie, hygiène industrielle, organisation du travail. Enfin, il existe des solutions informatiques que le chef d’entreprise peut considérer s’il a la possibilité de traiter le sujet en interne.
Le fondement de la démarche repose sur la prévention des risques
L’entreprise doit prendre de la distance par rapport à sa propre situation et aux habitudes du personnel, pour proposer des points d’amélioration continue visant à protéger l’intégrité physique mais aussi morale et psychique de ses salariés. L’évaluation des RPS** doit représenter également une part importante du document unique.
Dans ce domaine aussi, les dirigeants de PME n’ont pas toujours la compétence, la ressource ou le recul pour évaluer leur situation avec objectivité. Des experts se sont spécialisés dans l’accompagnement à l’évaluation et la prévention des RPS en entreprise. Certains sont même organismes de formation, ce qui permet de mobiliser une partie du plan de formation.
Les petites entreprises négligent souvent le document unique, et pourtant c’est un des documents exigés en cas de contrôle de l’inspection du travail. Et au-delà de l’aspect réglementaire, il est possible de rendre la démarche plus dynamique en l’intégrant à une pratique managériale respectueuse de l’humain au quotidien. En prenant soin de vos salariés, vous prenez soin de la pérennité de votre entreprise.
(*) Intervenant en prévention des risques professionnels
(**) Risques Psycho-sociaux
Par Nadège VIALLE
DRH Freelance, Proximaction RH