·        92 % des salariés ont suivi au moins une formation en 2011. Le groupe a ainsi mis en place des outils pédagogiques et de formation, qui permettent non seulement de détecter les profils les plus prometteurs, mais également de les accompagner dans un parcours d'évolution rapide et concret.

·        Au sein de son école de formation, des sessions Parcours Challenger et Serveur Expert ont vu le jour, qui offrent de réelles opportunités de carrière. Ceux qui y participent sont sélectionnés en fonction de leurs résultats, de leur implication quotidienne sur le terrain et de leur passion pour ce métier.

Une stratégie gagnante pour le groupe, puisqu'elle contribue à ses performances, et pour les collaborateurs, qui bénéficient de la promotion interne. Enfin, il s'agit également pour l'enseigne d'une nécessité afin d'accompagner sa croissance et préparer l'ouverture de 7 nouveaux restaurants en 2013.


L'évolution des salariés : des enjeux forts

Le secteur de la restauration commerciale connaît l'un des plus forts taux de turn-over. Une situation qui se traduit généralement sur le terrain par un manque de motivation des salariés, la nécessité de former régulièrement de nouveaux collaborateurs et une difficulté à trouver des managers compétents, possédant une parfaite connaissance du secteur de la restauration commerciale.

Léon de Bruxelles a très tôt pris la mesure de ce problème et choisi d'y faire face, afin de répondre à ses besoins en personnel, liés à son développement. C'est ainsi qu'est née, en 2005, l'école de formation Léon, une première dans la restauration, ouverte à tous les salariés du groupe, des serveurs aux directeurs de restaurant, en passant par les cuisiniers. Associé à une politique de rémunération variable attractive corrélée aux résultats qualitatifs et quantitatifs des restaurants, ce dispositif permet à Léon de Bruxelles d'afficher l'un des plus faibles taux de turn-over du secteur (32% fin 2011). Par ailleurs, 80% des encadrants (Assistants, Adjoints, Directeurs) sont issus de la promotion interne, et
1 Directeur sur 2 a commencé chez Léon de Bruxelles en tant que commis, serveur, plongeur ou cuisinier.

« Notre école est un formidable outil de développement pour l'enseigne. C'est à la fois un lieu d'échanges et d'apprentissage, qui renforce la motivation de nos collaborateurs, leur donne envie de se dépasser sur le terrain et d'adhérer à nos valeurs. Elle nous permet également de fidéliser les meilleurs d'entre eux et de leur offrir de réelles opportunités d'évolution », note Laurent Gillard, Directeur Général de Léon de Bruxelles.

Reconnaitre les compétences et favoriser l'évolution des collaborateurs

L'une des priorités de l'école Léon de Bruxelles est de favoriser la promotion interne pour fidéliser et motiver les éléments les plus prometteurs sur le terrain et s'assurer ainsi d'avoir à des postes stratégiques des collaborateurs impliqués et compétents.

Ainsi,  2 sessions de formation Serveur Expert et le Parcours Challenger -, ont été conçues, avec pour objectif d'identifier et d'accompagner les salariés les plus capables dans leurs envies d'évolution.

Par ailleurs, la Direction a mis en place de longue date une revue mensuelle des compétences et possibilités d'évolution de ses collaborateurs, via un outil pratique : la cartographie. Lors de cette réunion, la Direction Générale, les responsables opérationnels et le service RH évaluent sur des critères objectifs les profils, le potentiel et les complémentarités des candidats à l'évolution. Chaque décision de mutation ou promotion est partagée et prise en pleine conscience non seulement des capacités du collaborateur mais aussi de ses besoins en formation ou accompagnement.

« Chez Léon, tout le monde a sa chance. Il suffit de se donner les moyens de ses ambitions et de s'impliquer sur le terrain. Nous sommes là pour accompagner ceux qui veulent aller plus loin, qui sont prêts à s'engager pour réussir », explique Laurent Gillard.


Serveur Expert : encadrer les nouveaux collaborateurs en salle

Créée fin 2011, la formation Serveur Expert reconnaît le travail d'un serveur aux compétences incontestables en termes de vente et de formation. Actif sur le terrain, son savoir-faire ainsi que son savoir-être sont irréprochables. Familiers des valeurs de l'entreprise, excellents vendeurs, mais également soucieux des autres, les candidats à cet examen doivent avoir au minimum 2 ans d'ancienneté au poste de serveur chez Léon.

Un examen écrit et oral passé au terme d'une formation de 2 à 4 jours, répartis sur plusieurs mois, valide leurs connaissances de l'entreprise, ainsi que leur capacité à encadrer et à former de nouveaux collaborateurs.

FLORIAN BILLAND, Serveur Expert au Léon de Bruxelles d'Essey-lès-Nancy
Arrivé en octobre 2007 en tant que serveur au restaurant de Vandoeuvre, puis muté à Essey-lès-Nancy, Florian Billand a obtenu en janvier dernier son titre de Serveur Expert. Ses capacités de vendeur et son implication dans la logistique du restaurant lui ont valu d'être repéré par son directeur régional, qui lui a proposé cette formation.

« Cette session m'a permis de m'intéresser de plus près à l'entreprise. Je me sens encore plus impliqué qu'avant et responsable de son développement. Je suis naturellement porté à prendre des initiatives et des responsabilités, mais ce titre de Serveur Expert a renforcé ces dispositions. Aujourd'hui, ma mission consiste à former les nouveaux arrivants, à les faire adhérer aux valeurs du groupe et à les aider à devenir de bons serveurs. C'est un rôle qui me plaît et dans lequel je me sens à l'aise. Je ne connais aucune autre entreprise de la restauration, qui propose ce type de parcours. Etre reconnu comme un bon élément est très motivant et cela donne envie de rester au sein du groupe pour continuer d'y évoluer. »

CECILE CHARLET, Serveur Expert au Léon de Bruxelles de Meaux
Cécile Charlet a obtenu en début d'année son titre de Serveur Expert. En poste chez Léon de Bruxelles à Meaux depuis 2004, Cécile a toujours eu l'ambition de progresser au sein du groupe. C'est d'ailleurs elle qui a soumis sa candidature pour la session Serveur Expert, qui a été acceptée après évaluation par son directeur régional. Aujourd'hui, elle suit une nouvelle formation pour devenir assistante de direction.

« La session Serveur Expert m'a appris à mieux gérer mes émotions, à prendre sur moi et, surtout, à faire preuve de plus de pédagogie avec les nouveaux arrivants. Avant, je ne prenais pas suffisamment le temps d'expliquer les règles et les missions aux serveurs inexpérimentés. Aujourd'hui, je suis plus posée, plus efficace dans ce rôle. Cette formation a aussi déclenché en moi l'envie d'évoluer et j'ai récemment débuté la formation d'assistante de direction. Mais, j'y vais à mon rythme, progressivement, car je veux réussir une fois en place dans ces nouvelles fonctions. »


Parcours Challenger : un tremplin pour les futurs directeurs

Le Parcours Challenger vise à moyen ou long terme à former les futurs directeurs des restaurants Léon de Bruxelles. Pour intégrer cette formation, qui s'étale sur 18 mois, les candidats doivent avoir au minimum 2 ans d'ancienneté, dont 6 mois à un poste d'encadrement. Ayant développé un sens du service, de la qualité et du commerce, ils font preuve d'excellentes capacités de communication, possèdent l'esprit d'équipe et sont naturellement leaders. La mobilité géographique est également un critère déterminant dans le choix des candidats. Lors du Parcours Challenger, ils apprennent à manager une équipe en utilisant les bons outils. Ils bénéficient de cours sur les ressources humaines, la gestion d'un restaurant, la maîtrise des produits, le marketing et la communication.

STEPHANIE VERDOUCK, Directrice du Léon de Bruxelles de Chilly-Mazarin
Entrée chez Léon de Bruxelles en 2005 en tant que serveuse au restaurant de Rosny-sous-Bois, Stéphanie Verdouck se distingue rapidement et passe chef de rang leader au bout d'un an, avant de devenir maître d'hôtel à Villiers-sur-Marne, poste qu'elle occupera pendant 4 ans. Après un bref passage en tant que serveuse au Léon de Bruxelles de la Porte Maillot, elle retrouve un poste d'encadrant à L'Isle-Adam, en qualité d'assistante de direction. C'est en 2009 qu'elle pose sa candidature pour suivre le Parcours Challenger, dont elle sort première de sa promotion en octobre 2010. Depuis un an, elle dirige le restaurant de Chilly-Mazarin.

« J'avais déjà une forte connaissance du terrain et des postes d'encadrement chez Léon de Bruxelles, due à ma longue expérience au sein du groupe. Ce que j'ai le plus apprécié dans le Parcours Challenger, c'est l'esprit de cohésion entre les candidats, l'impression de faire partie d'une équipe. J'ai appris à composer avec les différentes personnalités, à écouter. Je me suis sentie apaisée, plus en phase avec les autres. Pour réussir chez Léon, il faut être travailleur et aimer son métier, ainsi que le contact avec les gens. Il faut adhérer aux valeurs de l'entreprise, avoir envie de la voir grandir et évoluer. Et, bien sûr, il faut aimer les moules ! Aujourd'hui, je suis fière de porter haut les couleurs de Léon. J'appréhendais mon rôle de directrice et, pourtant, je m'y sens pleinement à ma place. C'est comme une évidence. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est gérer mon équipe, m'occuper d'eux. »

MANU N'GUESSAN, Adjoint au Léon de Bruxelles de Villiers-sur-Marne
Manu N'Guessan a débuté sa carrière chez Léon de Bruxelles en 2007, au poste de barman à Villiers-sur-Marne. Progressivement, il évolue au sein de ce restaurant, passant de serveur à chef de rang, puis à maître d'hôtel, avant de devenir assistant il y a 2 ans. En 2011, il est repéré par son directeur régional, qui lui propose de participer au Parcours Challenger, dont il sort diplômé en juin dernier.

« Dans un restaurant, on excelle souvent dans tout ce qui concerne la logistique et le service au client, mais on aborde rarement les questions de gestion ou de droit du travail. Grâce au Parcours Challenger, j'ai acquis des bases solides dans ces deux domaines, qui sont indispensables pour espérer occuper plus tard un poste de direction. Cela m'a également permis de rencontrer d'autres personnes du groupe, de me constituer un réseau et de faire un point sur ma situation professionnelle. Pour intégrer et réussir cette formation, je crois qu'il faut avec l'esprit ouvert, être capable de se remettre en question, être rigoureux et avoir envie d'évoluer. Aujourd'hui, j'ai gagné en confiance et en compétences. »


Chiffres clés (fin 2011, hors Directeurs Associés et franchise)
·        1450 salariés
·        500 embauches depuis 2009 (83% grâce à la création de postes liée aux ouvertures de nouveaux restaurants et 17% dans les établissements existants)
·        Plus de 100 embauches prévues en 2013
·        9 salariés sur 10 en CDI
·        92% des salariés ont suivi au moins une formation en 2011
·        80 % du personnel d'encadrement est issu de la formation interne.
·        Turn-over : 32%