Anne Del Pozo
Elle collabore depuis près de 20 ans à différents magazines en qualité de journaliste.
Elle y traite de sujets articulés essentiellement autour de la finance, des flottes automobiles, du voyage et du tourisme d'affaires ou encore des ressources humaines. Anne del Pozo participe également à la rédaction de nombreux témoignages clients et de newsletters d'entreprise.
Les flottes automobiles passent en mode connecté
Optimisation des coûts, aide à la conduite, amélioration du bilan énergétique, sécurisation des conducteurs sont autant de raisons qui incitent actuellement les gestionnaires de flottes automobiles à équiper leurs véhicules d’entreprise de systèmes télématiques. Les informations relevées par ces boîtiers embarqués leur offrent, en effet, une visibilité optimale sur les données liées à l’usage des véhicules et propres à les accompagner dans le pilotage de leur parc de véhicules.
L’optimisation d’une gestion de flotte automobile passe notamment par la connaissance précise des usages qui sont faits des véhicules. « La télématique embarquée dans les véhicules d’entreprise a alors trois objectifs essentiels : optimiser l’utilisation de la flotte en terme opérationnel, fiabiliser les données liées à l’activité de ce parc et améliorer le comportement conducteur », explique Matthieu Blaise, chef de projet Flotte Automobile chez Cristal Décisions (Groupe Alma CG).
La location moyenne durée de véhicules dans l'air du temps !
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Dans un contexte économique toujours tendu, les entreprises continuent d’activer de nouveaux leviers d’optimisation de gestion de leur parc automobile. Une démarche qui les conduit de plus en plus à se pencher sur leur mode de financement qui, ces dernières années, fait la part belle à la location moyenne durée.
Flotte automobile : gare aux coûts cachés !
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Alors que dans les entreprises, la tendance est plutôt à l’amélioration de la gestion de la flotte automobile, certains coûts liés à ce poste restent cachés… Méconnus, dispersés dans ou hors de l’entreprise, ils sont néanmoins autant d’opportunités, pour les entreprises, d’optimiser davantage les coûts liés à leur parc automobile.
Actuellement, huit entreprises sur dix ne connaissent pas le coût global de leur flotte. En cause ? Les coûts cachés ! Ils peuvent en effet représenter jusqu’à 25 % du coût total de détention d’un parc. « Ces coûts cachés, nous les retrouvons aussi bien en interne, dans les processus de gestion de la flotte automobile, qu’en externe, dans les différentes composantes du TCO (Total Cost of Ownership, ndlr) », explique Matthieu Blaise, responsable de l’offre Flotte Automobile chez Cristal Décisions.
Décrypter les coûts automobiles et accélérer la transition énergétique
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Pour piloter leurs flottes, les grandes entreprises et un nombre croissant de PME, s'appuient aujourd’hui sur un mode de calcul emprunté à l'univers de l'informatique. Baptisée Total Cost of Ownership (TCO), cette notion de « coût global de possession » est aujourd’hui reprise par l’ensemble des prestataires de ce marché. Un TCO qui, actuellement, tend à évoluer.
Le Total Cost for Ownership (TCO) des véhicules a pour vocation d’évaluer l’ensemble des coûts générés par un véhicule. Il couvre ainsi les dépenses liées au prix d’achat, à l’entretien, à la consommation, la revente, la fiscalité et les frais financiers. Pour accompagner les entreprises dans le suivi de leur TCO et les aider à identifier les tendances autour de ses principales évolutions, l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE) publie, depuis deux ans maintenant, un « TCO Scope », une étude devenue un outil statistique de référence. Dans sa dernière édition, publiée en octobre 2013, le « TCO Scope » met en évidence une légère hausse des coûts d'utilisation des véhicules entre 2012 et 2013. En cause : le prix de revient kilométrique (PRK). Ce dernier évalue le coût d’usage du véhicule pour chaque kilomètre parcouru et englobe tous les coûts, de l’entretien à la fiscalité. Or, ces derniers mois, le PRK a sensiblement augmenté durant cette période.
Vers une nouvelle génération de cartes de paiement
Cartes de Paiement «traditionnelles», Cartes Business, Cartes Corporate ou autres Cartes Entreprises, les cartes dédiées à un acte d’achat adoptent de nouvelles technologies propres à en faciliter leur usage tout en améliorant la sécurité des transactions.
En 2008, le marché des cartes de paiement a enregistré une croissance de 16 %. Une dynamique notamment portée par le développement des paiements sans contact aux Etats-Unis, au Japon et plus récemment en Europe (Eurosmart). Aujourd’hui, le nombre de cartes de paiement sans contact est ainsi estimé à 60 millions d’unités. Parallèlement au sans contact, la croissance du marché des cartes de paiement est également principalement due à la migration et à la mise à niveau technique de la norme EMV* en Europe et en Asie.
Sécuriser efficacement son poste clients
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Dans le but de sécuriser leur production (performance et qualité, satisfaction clients) et de reposer sur une organisation pérenne, les entreprises cherchent plus que jamais à se prémunir contre les risques qui pourraient menacer leur activité (risque opérationnel, financier, de réputation, de production,...). Dans le cadre de cette démarche, la maîtrise des risques clients et fournisseurs est indispensable. En effet, nombreuses sont actuellement les entreprises qui déposent le bilan en raison, par exemple, d’impayés de leurs clients ou de retards de paiements, qui auraient mis à mal leur trésorerie. « Une défaillance sur quatre est toujours dûe à des retards de règlement, souligne Thierry Millon, responsable des analyses Altares. Si les grandes entreprises peuvent recourir directement aux marchés pour trouver leurs financements, les PME n’ont généralement pas cette faculté pour faire face aux besoins de trésorerie et sont donc tentées, à défaut de pouvoir se financer comme elles le souhaiteraient auprès de leurs banques, de jouer sur le crédit fournisseur».
Quelles sources de financement pour les entreprises ?
En création ou en développement, les entreprises disposent de nombreuses ressources de financement, toutes différentes selon la taille, l'activité, le marché et la stratégie de développement de l'entreprise.
En effet, quel que soit son projet de création ou de développement, une entreprise dispose d’une diversité de sources de financement pour l’accompagner. Pour faciliter la recherche de financement, il convient au préalable de se pencher sur son projet et d’identifier ce qu’il faut financer.
Quelle stratégie financière adopter sur fond de crise ?
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Difficile pour les entreprises de faire face simultanément à la crise financière et à une économie au bord de la récession. Pourtant et malgré cette conjoncture peu favorable, de nouvelles entreprises sont créées chaque jour. Nombreuses sont également celles qui poursuivent leur développement en France comme à l’international. Leur point commun : une stratégie financière et une gestion du poste client mûrement réfléchie.
Initiée au Etats-Unis, la crise financière et économique actuelle s’est désormais largement diffusée en Europe. La dégradation conjoncturelle française amorcée au printemps dernier s’est ainsi confirmée par la publication d’une baisse de -0.3 % du PIB au deuxième trimestre 2008 (Insee). Face à l’assombrissement de l’environnement international et à la faiblesse de la consommation, la situation financière des entreprises s’est donc fragilisée au printemps et à l’été, ce qui amène à des prévisions de croissance établie à 1 % pour 2008 et entre 0.8 et 0.9 % pour 2009. En toile de fond de cette conjoncture, la remontée de la sinistralité constatée au 1er semestre est en passe de se confirmer sur le second semestre. «Sur les huit premiers mois de l’année 2008, la France enregistrait déjà une croissance de 6 % du nombre de défaillances d’entreprises par rapport à la même période en 2007», souligne à ce sujet Thierry Million, Directeur des Etudes chez Altares. «Une croissance qui semble se confirmer au second semestre. Sur l’année nous devrions ainsi atteindre les 53 000 défaillances, une situation que nous n’avions plus connue depuis une décennie. Autre fait marquant, ces défaillances touchent de plus en plus les PME et les grands comptes». Le risque de sinistralité s’accélère donc sur toutes les entreprises. D’ailleurs, la crise financière inquiète 86 % des dirigeants d’entreprise tandis qu’un patron sur deux estime qu’elle aura des répercussions sur leurs résultats financiers de 2008 (Ifop/KPMG, 2008).
Poste client : se mobiliser contre les risques conjoncturels
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Alors que tous les indicateurs économiques sont dans le rouge pour cette année 2009, les entreprises s’organisent pour mieux lutter face à l’accélération des risques de défaillances, au ralentissement de l’activité économique mais également aux nouvelles contraintes réglementaires imposées par la LME.
Pour la première fois depuis 1945, l’économie mondiale traverse une passe particulièrement difficile. L’économie française ne sera évidemment pas épargnée et devrait reculer de -1.8 % en 2009 pour connaître ensuite une lente et fragile reprise en 2010, estimée à ce jour à 0.5 %. «La situation financière à court terme des entreprises est la plus dégradée depuis 25 ans», précise Michel Mollard, Président du Directoire d’Euler Hermes SFAC. «Par ailleurs, les baisses importantes des carnets de commandes des entreprises, en chute de 20 à 30 % actuellement, apporteront une décroissance du niveau de crédit inter-entreprises que nous chiffrons à -10 % minimum en 2009». Autant d’éléments qui pourraient accentuer le risque d’une récession durable.
Les dernières mesures en faveur d'une optimisation du poste client
Gestion des postes clients et fournisseurs : les dernières mesures en faveur d'une optimisation du poste client, en France et à l'international.
Points Pratiques.