Ce nouveau rapport intitulé « Evolution du rôle du risk manager », souligne que son influence est en augmentation la plus significative pour la prise de décision stratégique (78%), les technologies numériques et les médias sociaux (76%) et en ce qui concerne le choix des fournisseurs et des partenaires (73%).

Plus d'un tiers des risk managers (35%) expliquent que leur influence s’est accrue en raison des transformations technologiques, 29% à cause de l'instabilité économique et 27% par la complexité de l'entreprise. Cependant, si la technologie est un facteur de changement, c’est aussi une source d'inquiétude pour de nombreux risk managers, qui ont nommé le risque technologique en tête de leurs préoccupations dans le Baromètre ACE des Risques émergents 2015.

Les risk managers reconnaissent la nécessité de développer un ensemble de nouvelles compétences et d'outils pour s’adapter à un environnement externe qui connaît d’importants changements. Près de huit sur dix (79%) pensent que le risk manager d'aujourd'hui doit être visionnaire. 81% sont d'accord sur le fait que l'utilisation et l’analyse de grands volumes de données va transformer la gestion des risques à l'avenir. Près de la moitié, 47%, estiment qu'il est très important pour les risk managers d'être innovateurs.

Sans surprise, l'enquête souligne la préoccupation des risk managers quant à leur capacité à répondre aux exigences de leur rôle en pleine évolution. 78% des personnes interrogées affirment qu'il est de plus en plus difficile de s’adapter à l’ensemble des risques émergents auxquels ils sont confrontés, et seulement une sur cinq se sent très confiante sur sa capacité à les gérer. Les risques à l’international sont également une source d’inquiétude et plus des trois quarts (77%) des répondants trouvent qu'il est difficile de trouver un équilibre entre une nécessaire gestion centralisée des risques et le besoin d’un savoir-faire local sur le terrain.

Il y a un consensus sur l’approche que les risk managers de demain devront adopter pour faire face à tous ces défis. Elle consiste à investir dans la certification et la professionnalisation des métiers de risk management (32%), le recrutement de spécialistes des risques au sein de l’entreprise (32%) et acquérir des expériences dans les différents secteurs de l’entreprise pour mieux la connaître (32%).

Andrew Kendrick, Président de ACE European Group, affirme : “C’est encourageant de constater que les risk managers européens sont de plus en plus influents au sein des conseils d’administration et à différents niveaux de l’organisation. Nous sommes également très satisfaits qu’au moins trois quart des interviewés confirment qu’un fort partenariat entre assureur, courtier et assuré est indispensable pour aider les risk managers à gérer leurs défis grandissants.
Avec des entreprises plus exposées que jamais à des risques non conventionnels tels que la cybercriminalité et le terrorisme et travaillant de plus en plus à l’international, nous pouvons fournir aux risk managers un soutien qui va bien au-delà des solutions d’assurance traditionnelles et nous pouvons développer avec eux les programmes d’assurance internationaux dont ils ont besoin afin de garantir une couverture conforme et solide sur de multiples territoires et juridictions. »

Julia Graham, Présidente de FERMA, Federation of European Risk Management Associations ajoute : “ Les résultats de l’étude font échos à notre perception de l’évolution du métier de risk manager au sein de FERMA. On attend des risk managers non seulement qu’ils contrôlent mais également qu’ils dirigent, qu’ils ne suivent pas simplement des processus mais qu’ils innovent. Et pour diriger, nous devons toujours plus professionnaliser, développer les compétences et inclure plus de diversité dans ce métier. Ce sont les points clés que nous développerons d’ailleurs lors du Forum FERMA 2015 à Venise. »