Quelles sont les attentes des salariés quant à l’engagement des entreprises dans le développement durable ?
En France, selon la nouvelle étude Tork Eco Office, 43 % des travailleurs estiment que leur entreprise est "honteusement" peu respectueuse de l'environnement. Le manque de poubelles de recyclage, les ordinateurs qui fonctionnent constamment et les imprimantes qui produisent sans cesse du papier sont quelques-uns des principaux reproches exprimés par les employés.
L'étude Tork Eco Office a été réalisée* pour Tork et Essity afin de mettre en évidence le service Tork PaperCircle®. Ce nouveau service est une première en France et permet de recycler les essuie-mains en papier usagés qui deviennent une nouvelle source de papier. La boucle est ainsi bouclée et change la perspective car les produits sont recyclés, transformés pour être réutilisés.
Menée auprès de 2000 employés de bureau, l’étude revèle que 49 % des collaborateurs pensent que l'introduction d'initiatives vertes sur leur lieu de travail est une « réflexion après coup », tandis que près de 7 employés sur 10 affirment qu'on les laisse prendre l’initiative.
Et près des 2/3 sont déçus que leur employeur n'ait pas mis à profit les confinements des 18 derniers mois pour mettre en œuvre et améliorer les pratiques écologiques.
Eric Kleinpeter, Directeur Marketing Services et Solutions déclare : « Nous passons tellement de temps sur notre lieu de travail, c'est donc l’endroit idéal pour montrer l'exemple. Au cours des 18 derniers mois, nos attitudes générales à l'égard de la manière d'être respectueux de l'environnement ont clairement évolué; les gens semblent maintenant prendre la question plus au sérieux qu’auparavant. Le travail à domicile a amené les gens à réfléchir davantage à leurs propres actions pour l'avenir de la planète, et il semble que nombre d’entre eux avaient supposé que leurs employeurs accorderaient cette même attention au lieu de travail ».
L'étude revèle également que 44 % des collaborateurs sont devenus beaucoup plus soucieux de l'environnement en travaillant à domicile, tandis que 51 % ont maintenu leurs efforts en matière de respect de l’environnement.
En conséquence, 4 personnes interrogées sur 10 admettent qu'elles sont plus conscientes du niveau de respect de l’environnement de leur bureau, mais 43 % reconnaissent que leur employeur n'encourage probablement pas de meilleures pratiques en raison de leur coût.
À cela s’ajoutent 22 % qui ne sont pas sûrs que leur direction sache réellement comment mettre en œuvre de bonnes mesures écologiques, tandis que 29 % sont convaincu qu’elle ne semble pas du tout se soucier de la planète.
Mais l’enquête démontre également que 8 collaborateurs sur 10 souhaitent un bureau plus respectueux de l'environnement et veulent mettre fin à des pratiques comme les robinets qu’on laisse ouverts, les véhicules de société roulant au carburant, les gobelets en papier jetés dans les déchets généraux et les sèche-mains électriques qui gaspillent de l'énergie toute la journée.
Alors qu’1/4 des personnes interrogées souhaiterait l'utilisation de produits de nettoyage respectueux de l'environnement, un quart accueille favorablement les initiatives écologiques visant à impliquer tout le monde et 21 % souhaitent que les employeurs encouragent les déplacements écologiques.
En effet, les collaborateurs prennent désormais leur empreinte carbone au sérieux et un sur cinq a même envisagé de quitter son emploi en raison du manque de pratiques écologiques sur son lieu de travail.
Eric Kleinpeter déclare : « Il existe de petites mesures que les employeurs peuvent mettre en œuvre facilement pour être « plus verts » sans se ruiner. Être respectueux de l'environnement peut s’avérer une tâche ardue, surtout si vous ne savez pas trop comment améliorer les choses. Mais il existe des mesures simples, telles que l'amélioration des pratiques de recyclage et la réduction de la consommation d'énergie, qui coûtent très peu ».
Les pratiques non écologiques les plus courantes sont encore constatées dans les bureaux français. Parmi elles :
- les ordinateurs qui restent toujours branchés sur secteur et qui restent allumés toute la nuit
- la lumières allumées toute la journée
- le peu de bornes de recharge pour les voitures électriques
- les imprimantes qui fonctionnent sans arrêt
- les fiches de paie et autres documents remis au format papier
- le trop grand nombre de véhicules de fonction non-électriques
- le manque de poubelle de recyclage.
*À propos de l’enquête : Enquête en ligne a été menée au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Suède, au Danemark et en Pologne, par l’Agency : 72Points (UK). Essity a recueilli des informations auprès du grand public, en interrogeant 12 000 personnes âgées de 18 à 55 ans. L'étude a été réalisée en mars et avril 2022 (en octobre 2021 pour le Royaume-Uni).
La rédaction
Le service Rédaction a pour mission de sélectionner et de publier chaque jour des contenus pertinents pour nos lecteurs internautes à partir d’une veille approfondie des communiqués de presse pour alimenter les rubriques actualité économiques, actualités d’entreprises, études ou encore actualités sectorielles. Pour échanger avec notre service Rédaction web et nous faire part de vos actualités, contactez-nous sur redaction@gpomag.fr
Dernier de La rédaction
- Une entreprise française sur trois a déjà investi dans l’IA générative dans le cadre de ses activités
- Innovations et bonnes pratiques : deux leviers pour relever le défi RH dans le transport et la logistique
- Du burnout parental au burnout au travail, il n’y a qu’un pas
- Absentéisme : un enjeu financier, mais pas seulement
- L’IA et le futur du travail : Entre enthousiasme et inquiétudes