« Comme chaque année, même si notre mémento ne rivalisera jamais avec les conseils avisés des professionnels des secteurs de l’automobile, de la comptabilité et du droit, l’OVE renseigne sur toutes les questions que peuvent se poser les gestionnaires de flottes et les décideurs concernant la fiscalité des véhicules de sociétés, l’optimisation des coûts et les prochaines tendances », souligne Philippe Brendel, Président de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise.
 
Bien choisir son véhicule d’entreprise
Aujourd’hui, avec un choix de véhicules surabondant et des technologies plus avancées les unes que les autres, il est particulièrement important pour un décideur d’entreprise, de choisir astucieusement les véhicules pour ses collaborateurs et ainsi construire une flotte automobile performante à moindre coût.
Certains critères de choix semblent être une évidence comme le coût du véhicule (TCO véhicule) associé aux critères techniques, mais d’autres coûts tels que le TCO conducteur, le TCO flotte et le TCM (coût total de la mobilité) doivent également être pris en compte.
Les entreprises et collectivités doivent aussi évaluer les réglementations européennes qui dictent des normes de plus en plus sévères en matière de polluants (norme Euro5, etc…) et incitent les  constructeurs à créer des véhicules plus performants et plus économes, et sont donc parfois en avance d’une norme.
 
Taxes et fiscalité : ce qu’il faut savoir
L’entreprise doit  également se focaliser sur la fiscalité lors de ces achats, car elle représente un poids particulièrement important par rapport aux autres composantes d’un coût global d’exploitation du véhicule.
Des impôts aux différentes et nombreuses taxes qui frappent le véhicule comme la Contribution Economique Territoriale, la simple TVA ou encore la taxe au profit de l’Association pour le Développement de la Formation Professionnelle dans les Transports Routiers (ADFPTR), il y a aujourd’hui la fiscalité environnementale à prendre en compte dans ce calcul : le « bonus-malus écologique ». Bien sûr, l’évaluation de la Taxe sur les Véhicules de Sociétés (TVS) additionnelle forfaitaire en fonction de l’énergie dépensée joue un rôle incontournable dans la prise de décision.  
 
Voitures, énergies et mobilités du futur : réelles préoccupations d’aujourd’hui pour demain
28% des Français pensent que leur prochaine voiture sera hybride, selon l’Observatoire Cetelem de l’Automobile, soit deux fois plus qu’il y a cinq ans.
Il apparaît que les consommateurs ont pris conscience de l’impact environnemental de l’utilisation d’un véhicule. Ils sont prêts à se tourner vers des énergies alternatives et tout particulièrement vers l’hybride.

« On passe progressivement de l’ère de l’ « égomobile », caractéristique d’un usage individualiste de la voiture, à celle de l’ « écomobile », au double sens d’économique et d’écologique. Avec toutes les conséquences qui en découlent », ajoute Gérard Mermet, directeur du cabinet d’études et de conseils Francoscopie.

En effet, la voiture du futur sera une voiture propre, connectée, et dotée de technologies embarquées, dans une logique de protection effective en mode 360 degrés. Une forte connectivité entre la voiture et les terminaux électroniques permettront au conducteur d’obtenir des informations en temps réel, sur les dangers qui marqueront son parcours mais également sur le trafic, les prévisions météo, les prix à la  pompe les plus proches. Certains parlent même de la voiture autonome pour 2020.
Ces véhicules du futur, qui apporteront des bénéfices directs et attendus tels que l’aide au pilotage, le renforcement de la sécurité et l’amélioration du confort à bord du véhicule, constituent un véritable enjeu pour l’avenir.

Selon un sondage réalisé par Aramisauto.com, même si la notion de voiture connectée reste encore floue, un Français sur deux serait prêt à payer pour ces services connectés répondant aux différents objectifs. Cependant, une certaine crainte quant à l’augmentation du coût d’achat du véhicule persiste encore.