Au terme de cette convention quadriennale, l’Union des Aéroports Français (UAF) et la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) se sont associées pour organiser, le 1er février, une matinée d’échanges destinée à dresser le bilan des engagements pris et dessiner des perspectives pour l’avenir.

Pour l’UAF :

Conscients que l’avenir des aéroports et leur développement dépendent étroitement de leur environnement physique et social, les aéroports français, représentés par l’UAF et Aéroports de Paris, se sont engagés sur la mise en œuvre d’actions concrètes, anticipant et déclinant les grandes orientations du Grenelle de l’Environnement.

Ainsi que l’UAF s’y était engagée en 2008, elle a édité un Guide des bonnes pratiques environnementales dès 2009 destiné à promouvoir auprès de ses membres des actions emblématiques en termes de développement durable. Fin 2011, l’UAF en a mesuré la mise en œuvre au sein de la communauté aéroportuaire par une enquête qui révèle que les exploitants d’aérodromes sont fortement engagés dans des pratiques respectueuses de l’environnement. Ils ont sensiblement réduit leurs émissions de CO2 en modernisant leurs flottes automobiles, mis en place pour les principaux d’entre eux des plans de déplacement entreprise (PDE) et des systèmes de management environnemental (SME), réalisé des bilans carbone et des campagnes de mesure de la qualité de l’air, et déployé des stratégies d’entreprise en matière de préservation de la biodiversité.

Aéroports de Paris, dont le développement durable constitue un des axes essentiels de sa stratégie d’entreprise, a également atteint ses principaux objectifs fixés en 2008. L’entreprise a notamment réduit ses consommations énergétiques internes et développé des installations de production d’énergie renouvelable. Elle a aussi contribué à la performance environnementale de ses clients par la diminution du temps de roulage moyen des aéronefs à Paris-Charles de Gaulle.

Pour la FNAM :

La Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) publie la nouvelle édition de ses baromètres Observatair environnemental et social, actualisés sur les données 2010 et complété par son nouveau baromètre économique, couvrant ainsi les trois piliers du développement durable.
Les baromètres Observatair sont issus de la convention d’engagement volontaire pris par le secteur du transport aérien lors du Grenelle de l’environnement. Ces baromètres suivent annuellement, de manière transparente, l’évolution de la performance environnementale, sociale et économique des entreprises de l’aviation marchande, signataires de la Charte Observatair et traduisent de manière évolutive et comparée, les efforts accomplis par les entreprises du transport aérien.
Ils sont le reflet concret des actions déterminées engagées par les entreprises, ils constituent la preuve que les engagements pris ont été tenus.

Le baromètre Observatair concrétise l’ambition de la loi portant sur l’engagement national pour l’environnement, dite Grenelle II. La profession s’est notamment engagée depuis le 28 janvier 2008 sur deux mesures environnementales parmi les plus emblématiques :
- L’établissement d’un bilan des émissions directes de gaz à effets de serre (comptage carbone) ;
- L’affichage d’une information relative à la quantité de CO2 émise par les transports de marchandises et de voyageurs (calculateur CO2).
- Parmi les résultats les plus marquants enregistrés depuis 2008, la consommation moyenne par passager est passée sous la barre des 3,9 l/100 km, soit 98 grammes de CO2 eq. par km et par passager.

Les chiffres de l’Observatair Economie montrent bien pour leur part, que le transport aérien est un secteur fragile, à faible profitabilité, entièrement ouvert à la concurrence et fortement dépendant de la conjoncture économique. De surcroît, les acteurs du transport aérien français affrontent des concurrents qui, souvent, subissent moins de contraintes.


*****

Les résultats enregistrés au terme de ces 4 années montrent que le secteur aéronautique a tenu ses engagements. Intégrant les contraintes qui lui sont propres, il agit au quotidien pour assurer un équilibre constant entre exigences environnementales et contraintes économiques.

Aujourd’hui, l’UAF et la FNAM sont décidées à valoriser ce bilan et à poursuivre leurs engagements pour que le transport aérien trouve dans le développement durable sa compétitivité de demain. Pour Michel Wachenheim, Ambassadeur, Représentant permanent de la France au Conseil de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), « les professionnels français du transport aérien, réunis au sein de la FNAM et de l’UAF, ont accompli depuis le 28 janvier 2008, date de la signature de la Convention Grenelle, des efforts considérables, plaçant la France en pointe du développement durable et permettant au transport aérien français de disposer, dans un environnement fortement concurrentiel, d’un atout de compétitivité indéniable. »

Retrouvez le guide de bonnes pratiques environnementales en aéroport et les résultats de l’enquête sur leur mise en œuvre sur le site internet de l’UAF : www.aeroport.fr

Retrouvez la Charte et les baromètres Observatair de la FNAM sur : www.observatair.fr