Choisir un prestataire Cloud : Mariage ou Union Libre ?
Les sondages et les enquêtes sur le Cloud se multiplient et l’intérêt qu’ils suscitent est grandissant. Néanmoins ils révèlent un paradoxe frappant. L’engouement autour des bénéfices possibles du Cloud croît dans les mêmes proportions que la crainte et les appréhensions qu’il suscite.
Ces craintes tournent principalement autour de 3 axes récurrents : les difficultés liées à la migration vers le Cloud, la maitrise des données une fois injectées dans les nuages, et enfin la réversibilité du processus.
On remarque que ce sont souvent des avocats et des juristes qui s’expriment sur cette question particulière de la réversibilité de l’opération. Faut-il en conclure que la rupture avec un Cloud Provider s’apparente à un divorce et qu’elle ne peut donc pas se décider librement et unilatéralement ? Et en filigrane que l’on peut y laisser des plumes ?
A y regarder de plus près, il est évident que l’union avec un fournisseur de Cloud présente un niveau d’engagement bien supérieur à celui que l’on contracte en choisissant sa marque de serveurs, de stockage ou d’applicatifs pour des usages classiques « à domicile ». Mais pour quelle raison ?
Les utilisateurs potentiels de services Cloud sont convaincus qu’une fois leurs données injectées chez le Cloud Provider, ils resteront tributaires techniquement du bon vouloir de ce dernier pour récupérer les datas et les environnements de travail. En effet le principe du Cloud veut que les couches basses des infrastructures soient opérées uniquement par le fournisseur. L’utilisateur final devenant un simple consommateur de VM, impliqué certes dans des négociations de tarifs et de SLA, mais censément ignorant des architectures sous-jacentes.
Pourtant il existe des solutions techniques simples pour « récupérer » les VM. Des outils s’installant à l’intérieur même des VM utilisées par les clients sont capables d’assurer un export à chaud de leur contenu indépendamment du contenant (c'est-à-dire du type d’hyperviseur et plus généralement des couches basses des infrastructures Cloud). Ces moteurs de réplication dits « guest-level », en ne répliquant pas les fichiers des VM (vmdk, vhd etc), mais uniquement les workloads résidants (OS, Applications, Data), s’affranchissent des contraintes d’interopérabilité et assurent des passerelles entre les mondes Physiques et Virtuel ou bien Cloud et « sur site ». Le succès de ces opérations « d’exfiltration » du Cloud s’appuie sur une réplication des données transparente pour les utilisateurs, très peu gourmande en bande passante et CPU (byte level), capable de couvrir de longues distances et de réaliser des miroirs et des synchronisations sans impacter la production (temps réel et asynchrone en même temps).
Notons par ailleurs que ces outils et cette méthodologie pour extraire les workloads d’un Cloud sont utilisés de la même façon et avec les même bénéfices pour les y injecter, tout en minimisant les interruptions et effets de bords affectant la production.
Ils sont le complément indispensable à la réalisation complète de la promesse du Cloud : « Mes données : ou je veux, quand je veux, et aussi ….. Avec qui je veux ».
Par Gabriel Chadeau, Directeur commercial de Vision Solutions
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