Ce sondage témoigne de la véritable résilience et de l’optimisme dont ont fait preuve les TPE et PME du Royaume-Uni, des États-Unis et de la France.

L’enquête révèle que les trois quarts des PME interrogées sont optimistes quant à l’avenir de leur activité et à leur croissance pour l’année à venir. En France, l’optimisme est principalement motivé par le programme de déploiement des vaccins (38 %), l’adoption de nouvelles technologies (35 %) et le soutien financier attendus du gouvernement (35 %).

Sur les trois pays étudiés, plus de huit PME sur dix ne s’attendent pas à un autre confinement, la plupart d’entre elles espérant retrouver leur niveau d’activité d’avant la pandémie cet été, à la fois en termes de rentabilité et d’effectif. En fait, 81 % des TPE et PME pensent que leur activité retrouvera une rentabilité normale cet été. Cette confiance est tirée par les États-Unis (82 %), suivis de près par la France (80 %).

Les nouvelles technologies, principaux leviers pour traverser la crise

La capacité d’adaptation a été essentielle pendant la pandémie. De nombreuses TPE-PME (58 %) ont déclaré avoir bien surmonté les obstacles liés à la COVID-19, en apportant de grands changements au fonctionnement de leur activité. 

Plus généralement, en France, 35 % des PME ont déclaré avoir réduit leurs frais généraux et, en raison d’autres obstacles financiers, 21 % ont utilisé leurs économies pour s’en sortir. Ce comportement a également été constaté aux États-Unis, 38 % des PME ayant réduit leurs frais généraux et 27 % ayant utilisé leurs économies. En France, ces chiffres sont respectivement de 35 % et 25 %.

Les PME se sont tournées vers la technologie pour surmonter les difficultés et améliorer leur efficacité. En fait, 76 % des PME ont déclaré avoir désormais recours à la technologie.

En France, 67 % des PME ont utilisé de nouvelles technologies pour vendre plus et rester en contact avec leurs clients ou améliorer le fonctionnement de leur activité tandis que 64 % des PME américaines ont également investi dans les nouvelles technologies, presque toutes ayant déclaré que cet investissement avait amélioré leur activité. C’est le cas pour 52 % des PME au Royaume-Uni.

Un réel impact sur le bien-être au travail et les recrutements futurs

Ce regain d’optimisme motive les plans de recrutement et, à mesure que les PME augmenteront leurs effectifs, elles continueront de chercher comment renforcer la diversité et privilégier le bien-être des employés. Un tiers des PME devraient recruter en 2021, ce qui pourrait créer des millions d’emplois.

Appliqué aux données de l’ONS (Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni) sur l’emploi dans les PME, cela pourrait signifier 1,2 million d’emplois supplémentaires au Royaume-Uni, 2,4 millions d’emplois en France et 4,6 millions aux États-Unis.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les PME réfléchissent davantage à leur rôle plus large dans la société, cherchant notamment à améliorer le bien-être des employés, à être plus respectueuses de l’environnement et à promouvoir la diversité en tant qu’employeur.

Ainsi, sur les 12 derniers mois, 79 % des TPE et PME françaises affirment avoir pris des mesures pour améliorer le bien-être de leurs collaborateurs, et seulement 9 % des répondants déclarent n’avoir pris aucune mesure particulière. 48 % des répondants, quant à eux, s’attendent encore à d’autres améliorations dans les 12 prochains mois.

On constate également une dynamique de changement dans les méthodes de recrutement pour privilégier la diversité sur le marché français (34 %).

Méthodologie
L’équipe de recherche spécialisée de Portland Communications a mené, entre le 29 avril et le 3 mai 20210, trois enquêtes en ligne de dix minutes auprès de 4 156 « décideurs de PME » aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France. Répartition de l’échantillon : 2 144 décideurs de PME aux États-Unis, 1 004 au Royaume-Uni et 1 008 en France. Les décideurs de PME sont des propriétaires ou des cadres supérieurs, par ex. des directeurs généraux ou des propriétaires d’une entreprise employant moins de 250 personnes. Les sondages en ligne de Portland Communications sont reconnus par le British Polling Council.