L'Europe et les dirigeants de PME/ETI
La Banque Palatine, banque des moyennes entreprises et des ETI au sein du Groupe BPCE, présente les résultats de son 37e Observatoire Banque Palatine des PME-ETI (CA de 15 à 500 millions d’€) réalisé auprès de 305 dirigeants par OpinionWay en partenariat avec Challenges et i>TELE.
Les dirigeants de PME-ETI considèrent l’Europe comme une opportunité mais dont ils ne profitent pas assez ! 44% des dirigeants de PME-ETI perçoivent la construction européenne comme une opportunité ; en particulier les entreprises exportatrices et celles qui ont réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros (61%). Pour 51% des patrons, l’Union européenne permet d’accéder à davantage de fournisseurs à de nouveaux marchés (41%) et accroît la concurrence (46%).
Concernant l’emploi, 71% des entrepreneurs pensent que l’Europe n’entraîne pas de délocalisation. Ils sont une minorité (18%) à considérer que l’Union européenne permet d’attirer de nouveaux talents. 19 % pensent que l’Europe crée des difficultés pour retenir les talents actuels (19%).
Seulement 19% estiment que la construction européenne constitue une menace. 44% considèrent qu’en soi, la construction européenne n’est ni une menace ni une opportunité.
La très grande majorité des dirigeants de PME-ETI françaises veulent une harmonisation de la législation du travail et de la fiscalité des entreprises !
Plus de 9 des chefs d’entreprises sur 10 pensent qu’il est nécessaire d’harmoniser la fiscalité des entreprises (94%), le droit du travail (93%) et les garanties de protection sociale (92%) entre les différents pays européens. Ils sont également 85% à souhaiter une harmonisation de salaires minima.
Les réglementations européennes et un euro fort sont perçus comme des freins à la compétitivité des entreprises françaises
Les dirigeants de PME-ETI sont plus nombreux à percevoir les réglementations européennes comme des contraintes à la compétitivité des entreprises françaises que comme des opportunités (44% vs. 16%). 38% des chefs d’entreprise de PME-ETI considèrent qu’un euro fort est une mauvaise chose pour la compétitivité des entreprises françaises (24% pensent le contraire).
Niveaux de confiance et d’activité : la confiance des dirigeants de PME-ETI reste stable
La confiance des dirigeants en leur entreprise se maintient depuis le début de l’année 2014 (74%). On observe une certaine stabilité également pour l’économie mondiale (60% sont confiants), et l’économie française bien que le niveau soit assez faible (22 %). 81% des dirigeants de PME-ETI s’attendent à maintenir voire augmenter leur chiffre d’affaires en 2014. 38 % s’attendent à de la croissance, une proportion en légère progression sur les derniers mois.
Emploi : de faibles signaux positifs…
La part de PME-ETI qui prévoient de réduire le nombre de salariés diminue (11%, - 4 points). Ce mois-ci, les dirigeants sont plutôt optimistes et sont plus nombreux à envisager d’augmenter leurs effectifs qu’à les réduire. Depuis janvier, les prévisions sont hésitantes entre optimisme et réserve.
Pour les 6 prochains mois, la stratégie commerciale reste prioritaire et les dirigeants de PME-ETI chercheront de plus en plus à se positionner sur de nouveaux marchés
La stratégie commerciale apparaît comme très prioritaire (88%), cet élément reste la priorité n°1 pour améliorer la performance de l’entreprise loin devant les autres. En 2nde position, on retrouve l’amélioration des processus de production et de la productivité (73%).
Les dirigeants de PME-ETI souhaitent, dans les 6 prochains mois, donner plus d’importance au positionnement sur de nouveaux marchés (+6 points à 68%) et au développement à l’international (+5 points à 37%) pour trouver des relais de croissance.
Pour Pierre-Yves Dréan, directeur général de la Banque Palatine : « Nos dirigeants de PME-ETI ne sont pas anti-européens... loin de là ! Ils perçoivent très bien les opportunités que peut offrir l’Union européenne. Ils souhaitent même plus d’Europe avec une harmonisation du droit du travail et de la fiscalité. Ils sont plus réservés sur les réglementations jugées trop contraignantes et regrettent que l’euro, vu son niveau actuel, soit un frein plutôt qu’un bouclier. »
Pour Charles-Henri d’Auvigny, directeur général délégué d’OpinionWay : « Les dirigeants de PME-ETI sont prudents quant à l’avenir. Ils ne montrent pas des signes de reprise. Nous sommes dans une stabilité où il faut conforter les bases afin d’aller chercher de nouveaux marchés en dehors de France. Le nombre de PME-ETI qui souhaite élargir leur base de clients à l’étranger est en hausse significative (37% + 5 points en 2 mois. »
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