Une nouvelle étude, menée par The Harris Poll et Google Cloud auprès de 1 476 cadres dirigeants dans 16 pays dont la France, indique un nouveau risque : la difficulté, voire l'incapacité à exécuter les politiques de développement durable, et ce en raison de ressources contraintes.

Des pistes sont également identifiées pour éviter ces difficultés : une plus grande responsabilisation, une meilleure mesure et une meilleure gestion, ainsi qu’un leadership bien défini sur ces sujets.

Les dirigeants s'efforcent de donner la priorité à l'ESG dans un contexte économique difficile

Après avoir été la priorité numéro un des entreprises en 2022, les efforts en matière d’ESG ne figurent plus qu’en troisième position au niveau mondial, et au second pour la France. Un déclassement que de nombreux dirigeants justifient par l'environnement macroéconomique et la pression exercée par des parties prenantes externes pour qu'ils rognent sur leurs initiatives en matière de développement durable et donnent la priorité à l'optimisation des relations avec les clients et à l'augmentation des revenus.

Mais considérer le développement durable comme un coût à court terme plutôt que comme un investissement à long terme est une opportunité manquée. Et les dirigeants le savent. La grande majorité d’entre eux (85 %) reconnaissent que les clients sont plus enclins à s'engager avec des marques durables. Toutefois, 78 % des dirigeants sont aujourd'hui contraints d'obtenir des résultats en matière de durabilité avec moins de moyens qu'auparavant.

Pis, si la motivation est présente, beaucoup semblent désemparés. En effet, 72 % des personnes interrogées déclarent : " Tout le monde dit vouloir faire progresser les efforts en matière de développement durable, mais personne ne sait comment s'y prendre ".

Soit une augmentation de sept points par rapport à l'année dernière. Avec de meilleures capacités de mesure, une prise de décision claire et un peu de créativité, les entreprises peuvent mieux se positionner pour progresser dans leurs objectifs commerciaux et de durabilité.

Surmonter l’obstacle du greenwashing accidentel grâce à des outils de mesure fiables

Le greenwashing et l'hypocrisie verte préoccupent toujours les professionnels. Près de six cadres sur dix (59 %) admettent, en effet, avoir surestimé - ou représenté de manière inexacte - leurs activités en matière de développement durable.

Beaucoup pensent que le greenwashing est accidentel et identifient le manque d'outils permettant des calculs précis comme l'un des plus grands obstacles à de véritables progrès en la matière. 87 % des personnes interrogées souhaitent intégrer une meilleure mesure dans leur organisation afin d'atteindre des objectifs plus précis. Si la mesure est essentielle, elle n’est pas suffisante pour autant. Pour identifier des opportunités inexploitées, ces outils de mesure de précision doivent être associés à des objectifs plus ambitieux.

Pour progresser en matière de développement durable, les dirigeants estiment que la priorité est de disposer d'un leader dédié, à même de piloter les initiatives qui s’y rapportent. Associés à un leadership fort, 83 % d’entre eux pensent que des structures d'équipe agiles les aideront à atteindre leurs objectifs.

Continuer à oeuvrer en faveur d’un futur durable

Malgré les vents contraires, il y a des raisons d’être optimiste concernant la place que les entreprises vont continuer à accorder au développement durable. Presque toutes les organisations (96 %) ont développé au moins un programme pour faire progresser leurs initiatives en matière de développement durable. Et la participation à ces programmes reste pratiquement inchangée par rapport à 2022. De même, l'intérêt pour la durabilité à l’échelle de l’entreprise progresse : 84% des personnes interrogées déclarent qu'elles se soucient davantage de la durabilité qu'auparavant.

“ Google Cloud continue d'aider ses clients à atteindre leurs objectifs en matière de développement durable et à aller plus loin, ensemble. Nous fournissons des outils pour aider nos clients à décarboniser leurs applications et services numériques, à accroître la résilience de leur entreprise face au changement climatique et à améliorer la mesure ESG ainsi que la visibilité des impacts dans les chaînes de valeur ”, analyse Justin Keeble, Directeur général développement durable de Google Cloud.