Contrairement à une idée reçue, les marques automobiles françaises ne bénéficient pas des tarifs d’assurance les moins chers. Tel est l’un des principaux enseignements de la dernière étude de LecomparateurAssurance.com menée sur 224 388 tarifs entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021. Pis, les citadines de Renault, Peugeot et Citroën sont même reléguées d’un podium où seuls les véhicules asiatiques trustent les trois premières places les moins chères. Avec une prime d'assurance moyenne de 461 €, la Mazda 2 s'affirme comme le véhicule le plus économique.

Seul modèle à s'afficher sous les 500 € annuels, la voiture japonaise devance ainsi sa compatriote Nissan Micra dont la cotisation moyenne est de 531 € et la coréenne Hyundai I10 qui bénéficie d'une prime de 568 € en moyenne. Le constructeur nippon Toyota place sa Yaris au pied du podium, avec un tarif moyen d’assurance de 588 € par an. La citadine de Toyota est d’ailleurs le dernier modèle à se situer sous la barre de 600 € d’assurance annuelle.

32 % de plus du tarif d’assurance entre la Citroën C3 et la Mazda 2

Derrière Toyota, Citroën est la marque tricolore la moins chère avec sa C3 qui offre un tarif de 610 € en moyenne à ses propriétaires. Soit 32 % de plus que la Mazda 2 ! Plus loin, Peugeot et Renault n’occupent respectivement que les septième et neuvième place, avec des tarifs moyens de 682 € pour la Peugeot 208 et 754 € pour la Clio. L’allemand Opel s’intercale entre les deux marques françaises grâce à sa Corsa assurée pour 693 € par an.

Les citadines allemandes les plus chères

Le seuil de 700 € annuels est largement dépassé par Renault et les autres modèles allemands. La Volkswagen Polo (778 €) arrive juste derrière la Clio, suivi par la Seat Ibiza, premier véhicule à franchir les 800 € en moyenne, à 811 €.

En fin de tableau, l’Audi A1, véhicule le plus cher à l'achat parmi cette sélection, est la citadine la plus onéreuse à assurer en France. Avec un tarif de 824 € en moyenne, elle se situe à plus de 360 € de sa concurrente et lauréate japonaise Mazda 2. Une différence tarifaire de près de 79 % entre les deux véhicules qui s'explique notamment par la valeur des pièces détachées, ainsi que par la différence de valeur des deux véhicules. Une données à prendre en compte dans le choix du véhicule et à intégrer dans le TCO (Total Cost of Ownership) des flottes de véhicules d’entreprises, pour maîtriser le coût de sa flotte.