La rédaction
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e-Commerce - Les fabricants séduits par la vente en ligne
Le commerce sur Internet en direction des particuliers a passé la barre des 50 milliards d’euros. De la réservation de chambres d’hôtels à l’achat de livres ou d’ordinateurs en ligne, Internet a révolutionné les relations commerciales. Face aux portails de vente en ligne des grands distributeurs, les industriels développent eux aussi leurs propres sites d’e-commerce.
Données sensibles - Les entreprises préoccupées par la sécurité liée au travail collaboratif et au partage de fichiers
Selon une étude* récemment menée par un cabinet d’étude et de conseil en stratégie, à la demande d’IntraLinks, 92 % des entreprises sont généralement préoccupées par un manque de contrôle sur leurs informations confidentielles et sensibles. Cette problématique s’explique par le décalage qui existe entre les employés, ayant besoin d’outils efficaces pour gérer la collaboration inter-entreprises, et les dirigeants responsables de la sécurité des données de l’entreprise et de la mise en application des politiques IT et de gouvernance. Ce décalage a conduit 55 % des entreprises interrogées à recruter un responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI), chargé de gérer ces risques. Par ailleurs, plus de la moitié des personnes interrogées prévoient de mettre à niveau leurs solutions de collaboration d’ici les 18 prochains mois. C.P.
* Les résultats sont basés sur les réponses données par 652 responsables IT et commerciaux et compilées de juin à juillet 2012 (DSI, cadres dirigeants, SVP, VP, directeurs et cadres intermédiaires). 80 % des personnes interrogées lors de l’étude travaillaient dans des entreprises de 5 000 salariés et plus.
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Distribution - Vers la fin du magasin traditionnel ?
La question peut se poser au moment où une étude indique que 74 % des Français affirment que les magasins traditionnels sont amenés à évoluer et 23 % se disent prêts à abandonner le magasin traditionnel dans l’avenir. L'Atelier BNP Paribas, cellule de veille technologique de BNP Paribas, et l’Ifop, ont donné la parole aux Français afin de mieux saisir leur regard et leurs attentes sur l’évolution de leurs magasins.
Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 011 personnes représentatif de la population française, âgées de 18 ans et plus, du 27 au 29 novembre 2012. Elle met en avant la percée d'Internet dans les habitudes de consommation puisque plus d’un Français sur deux (51 %) utilise Internet et/ou son téléphone mobile pour effectuer des achats classiques du quotidien.
Aux yeux de 74 % des Français, l’évolution des magasins traditionnels semble inéluctable. Parmi eux, 37 % considèrent que les points de vente deviendront des lieux dédiés à la livraison des produits achetés en ligne, et 34 % imaginent des espaces consacrés à l’information et à la démonstration. Près d’un quart des Français (23 %) affirment que l’on pourra se passer de l’achat en magasin traditionnel dans l’avenir. Toutefois, les magasins phy- siques peuvent jouer la carte de la nouveauté et du service. La valeur pratique des innovations en magasin est reconnue des Français : 65 % de ceux qui ont acheté des produits dans des enseignes proposant des innova- tions affirment qu’elles ont facilité leur parcours d’achat.
Outre leur praticité, les innovations en magasin sont un critère de sélection pour les Français : 53 % d’entre eux déclarent que leur présence les incite à fréquenter une enseigne plutôt qu’une autre.
Enfin, la relation client demeure un critère décisif pour les consommateurs. En effet, 50 % d’entre eux en attendent principalement un gain d’informations relatives aux produits. L.L.
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Développement durable - RSE : sur le papier, les dirigeants sont convaincus de ses attraits
Si l’on en croit le 3e baromètre Generali-CSA, la moitié des dirigeants français sont convaincus que la mise en place d’actions « durables » favorise la compétitivité. Malgré tout, la responsabilité sociale et environnementale dépasse rarement le cap des bonnes intentions et n’est souvent abordée que sous l’angle des opportunités perçues.
Désormais on peut liker dans une revue papier !
C&A innove par une première mondiale : un like Facebook sur une pub papier. L’innovation ambitionne non seulement de remplacer le QR code, mais elle permet également de consolider la relation entre l’information sur papier et les services online en temps réel. Voilà maintenant qu’il devient possible de liker sur Facebook directement dans une pub print.
Dématérialisation - Un nouveau service de télédéclaration et de télépaiement de la TVA
Depuis le 1er octobre 2012, toutes les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés, quel que soit leur chiffre d’affaires, doivent télédéclarer leur TVA. D’ici à octobre 2014, l’ensemble des entreprises devront télédéclarer et télérégler leur TVA. À partir de ce postulat, Sage a lancé son service de télédéclaration et de télérèglement de la TVA destiné aux petites entreprises (commercialisé à partir de 5€/mois). V.B.
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Dématérialisation - La facture électronique : un marché naissant
À l’heure de la transposition en droit français de la Directive européenne 2010/45/UE, dont l’objectif est le développement de l’usage de la facture électronique, Sage a interrogé 1 144 PME clientes en juin 2012 dans le cadre de son premier baromètre annuel « les PME et la facture électronique ». Le champ d’observation présenté ici est celui de l’activité BtoB1.
Un marché de la facture électronique encore naissant
En termes de volume de factures émises (électroniques ou papier), les PME envoient pour 35 % d’entre elles de 1000 à 5000 factures par an (et 30 % en envoient entre 100 et 1000). Le volume de factures reçues est légèrement supérieur : 41 % des PME déclarent recevoir de 100 à 1000 factures par an, 37 % indiquent traiter un volume de 1000 à 5000 factures.
28 % d’entre elles déclarent dématérialiser leurs factures ce qui, en l’absence de toute incitation réglementaire, souligne l’intérêt des PME pour ce nouveau mode d’échanges qui
simplifie la relation commerciale.
Des bénéfices et des contraintes clairement identifiés par les PME
Les raisons de cette tendance à la dématérialisation sont de deux ordres :
• Des bénéfices en termes de simplicité (consultation, traitement, archivage), traçabilité (suivi de l’envoi, accusé de réception) et gains de productivité pour 48 % des PME ;
• Une réponse à une contrainte imposée par les clients donneurs d’ordres pour 43 % d’entre elles.
Des technologies et des modes de transmission encore très rudimentaires
Le mode d'envoi des factures électroniques le plus utilisé par les PME est le PDF simple par e-mail (83 % des entreprises interrogées). Par conséquent, le bénéfice de simplicité évoqué précédemment peut être restreint au simple envoi d'e-mail. « Les PME ne perçoivent pas encore totalement la valeur ajoutée dont elles pourraient bénéficier dans le cadre d’une offre intégrant le processus complet de dématérialisation « machine to machine », souligne Magali Kolnik, chef de marché dématérialisation de Sage.
Un enjeu clé : le développement de l’usage
« La complexité apparente des différentes technologies (signature électronique, EDI), les risques juridiques vis-à-vis de l’administration fiscale et la perception que les investissements et efforts sont surtout au profit du client « grand compte » sont autant de freins à l’essor de la facture électronique et de la dématérialisation fiscale », souligne Magali Kolnik. Pour y répondre, l’offre de dématérialisation ne doit pas se limiter à la simple transmission du document facture, mais doit prendre en compte l’ensemble de la chaîne de dématérialisation : transmission d’un fichier structuré permettant l’intégration automatisée de la facture dans le logiciel de gestion du destinataire, traçabilité des échanges fournisseur – client, rapprochement automatique de la facture avec le bon de livraison, stockage et archivage sécurisés, interopérabilité entre les plates-formes du marché. Ces éléments sont indispensables pour garantir le développement de l’usage de la facture électronique dans les PME. C.P.
1 À propos de l’étude
Sage a interrogé 1 144 entreprises clientes en juin 2012 dans le cadre de son premier baromètre annuel « les PME et la facture électronique ».
58 % des entreprises interrogées évoluent dans le BtoB, 24 % dans le BtoC, 8 % dans le BtoA et 10 % en mixte.
Le champ d’observation est celui de l’activité BtoB sur le segment de marché PME. L’échantillon se compose de 94 % d’entreprises de moins de 100 salariés. Les secteurs d’activité les plus représentés sont le commerce, la distribution, les services et l’industrie.
Cybercriminalité - En 2012, 31 % d’attaques ciblées ont touché les PME, soit trois fois plus qu’en 2011
Selon la 18e édition du rapport ISTR (Internet Security Threat Report) de Symantec sur les menaces de sécurité Internet 2012, les attaques Internet ont augmenté de 30 % en 2012 et les attaques ciblées en direction des PME ont été multipliées par trois. L’enquête a révélé que les cybercriminels ciblent de plus en plus les PME et les sous-traitants pour atteindre in fine les grandes entreprises.
Jugées plus vulnérables en matière de sécurité, les PME sont attaquées à la fois pour leurs coordonnées bancaires, leurs données commerciales, leur propriété intellectuelle mais aussi pour leur accès aux informations sensibles des grandes entreprises.
En 2012, les cibles les plus fréquentes étaient les employés liés au capital informationnel des entreprises (27 %), qui ont donc accès à la propriété intellectuelle, ainsi que les forces commerciales (24 %).
V. B.
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Crédit d'Impôt Recherche - Traitement des subventions et avances remboursables : les dernières précisions de l'administration fiscale
Le 4 avril dernier, l'administration fiscale a inscrit au Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts (Bofip) une précision sur le Crédit d'Impôt Recherche (CIR). Cet aménagement peut induire des conséquences pour les entreprises qui déclarent du CIR et qui bénéficient de subventions et d'avances remboursables, au titre de leurs dépenses de Recherche et Développement (R&D).
Conjoncture - Activité logistique : reprise en ligne de mire
L’activité logistique va progressivement s’améliorer à l’horizon 2014. La meilleure orientation attendue sera toutefois modérée, car la logistique de produits manufacturés n’échappera pas aux forces qui continuent de brider la croissance économique : à savoir l’austérité budgétaire persistante et la faiblesse de la compétitivité de l’industrie française, indique l’observatoire logistique « log&stat » développé pour Afilog par le BIPE. Néanmoins, l’activité logistique bénéficiera de conditions moins défavorables que fin 2012/début 2013.
L.L.