Se lancer dans l'aventure entrepreneuriale : financer son entreprise
Pour ceux qui se sont jetés à l’eau, la donnée “argent” est probablement l’une de celles qui pose le plus de problèmes. Commencer sans un seul euro en poche n’est pas tâche aisée. Toutefois, nul besoin d’être millionnaire pour démarrer. Retour sur 5 points à ne pas négliger pour y parvenir autrement.
L’art du boostrapping
Bootstrapper son entreprise revient tout simplement à créer son activité sur ses fonds personnels. Il s’agit donc de tenir le plus longtemps possible en dépensant le moins et en attendant l’arrivée des premiers clients. Apprenez à tout faire vous-même et internalisez au maximum (la communication et la gestion des finances par exemple).
FFF (Fools, Friends & Family) & Love Money
Vous avez déjà investi une bonne partie de vos économies, mais l’étape consistant à aller convaincre des investisseurs vous semble encore trop lointaine ? Comme souvent, la solution se trouve peut-être sous votre nez : votre famille et vos amis ! « Mêler la famille, les amis et l’argent c’est compliqué » entend-on souvent. Cependant, si vous êtes clair sur votre plan d’action et sur votre processus de remboursement, vous donnez à votre entourage la possibilité de prendre des risques mesurés, tout en vous rendant un fier service. Ce sont eux qui vous connaissent le mieux et qui croient le plus en votre projet.
Le banquier : partenaire des entrepreneurs ?
Il est souvent difficile pour les chefs d’entreprise et les banquiers de se comprendre : la méfiance est bien réelle. Et pourtant, celui-ci reste indiscutablement un acteur majeur dans le développement d’une activité. Afin d’établir une relation saine et productive privilégiez certaines attitudes :
- Comprenez votre banque et ses objectifs : elles font partie des partenaires qui vous aideront à grandir plus vite, mais ce qu’elles peuvent vous apporter n’est pas un dû.
- Soyez transparent : prévenez votre conseiller en cas de mauvaises nouvelles et informez-lui des décisions importantes.
- Anticipez : sachez prévoir à l’avance vos demandes et réfléchissez aux impératifs et objectifs de votre banquier.
- Soyez bon gestionnaire : montrez lui que votre priorité est d’augmenter votre chiffre d’affaires, de ne pas dépenser déraisonnablement et de limiter vos besoins.
- Établissez une relation de confiance : sur le fond comme dans la forme, votre financier doit avoir confiance en vous. En tout temps, soyez ouvert et prêt à la discussion.
La France, un paradis pour les aides ?
Il est clair que l’hexagone est champion en matière d’aides, de subventions et d’avances en tout genre. En revanche, pour connaître, comprendre et obtenir celles-ci, certaines étapes sont nécessaires :
- Construisez une stratégie : vous foncez tête baissée vers vos premiers objectifs... et « on cherchera des aides plus tard ». Sachez toutefois que vous pouvez bénéficier de certaines avant même la création de votre structure.
- Faites-vous aider : de nombreuses entreprises de conseil débroussaillent cette jungle et vous proposent de vous assister dans vos demandes. Généralement, elles se rémunèrent au résultat.
- Échangez avec les autres entrepreneurs : certaines formes d’aides peuvent se révéler des pièges. N’hésitez pas à vous tourner vers d’autres chefs d’entreprise qui en ont déjà bénéficié, ils vous conseilleront afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs.
D’autres alternatives existent
Les BA (Business Angels) et VC (Venture Capitalists) sont aujourd’hui des acteurs incontournables de la croissance et de l’épanouissement de votre société. Particulièrement si celle-ci est vouée à grandir vite ou à porter une innovation forte.
Vous commencez à vouloir accélérer votre croissance et faites appel aux Business Angels, des investisseurs privés qui financent en majorité à titre personnel. Sachez les cibler et les intéresser par votre projet : ils vous feront profiter de leur réseau et de leur expérience.
Au-delà d’un million d’euros, vous rentrez vraiment dans la cour des grands. C’est à ce moment que les Venture Capitalists interviennent. Certaines entreprises de capital risque n’investiront pas en dessous de 30 % du capital ; d’autres voudront avoir la main sur l’entreprise et sur les décisions. Visez les celles qui vous conviennent le mieux.
Le crowdfunding, nouvelle source de financement en vogue, constitue une vraie alternative. Toutefois, soyez prudents, un nouveau mythe est en train de naître : « Pour financer mon projet, je ferai une campagne de crowdfunding ». Or une stratégie de crowdfunding se prépare comme une vraie campagne de communication. Contrairement aux rencontres avec les investisseurs, vous ne pourrez pas convaincre par votre présence. Là encore, inspirez-vous du travail qui a été fait avant vous !
Par Julien Blaise, Responsable Marketing de QuickBooks France
La rédaction
Le service Rédaction a pour mission de sélectionner et de publier chaque jour des contenus pertinents pour nos lecteurs internautes à partir d’une veille approfondie des communiqués de presse pour alimenter les rubriques actualité économiques, actualités d’entreprises, études ou encore actualités sectorielles. Pour échanger avec notre service Rédaction web et nous faire part de vos actualités, contactez-nous sur redaction@gpomag.fr
Dernier de La rédaction
- Des TPE/PME agiles pour s’adapter au monde qui change
- Congés et jours fériés de mai : comment organiser la gestion des équipes ?
- Réforme de la protection des œuvres d'IA : Rachida Dati s'engage, est-ce vraiment nécessaire ?
- Optimiser le cycle d’achat en entreprise grâce à l’approche Procure-to-Pay
- Tennaxia innove dans la gestion ESG des entreprises avec son service de veille stratégique