Le low no-code sur architecture d’ERP : le nouveau levier d’une digitalisation accélérée
Pourquoi les démarches de transformation digitale échouent-elles aujourd’hui ? Parce que les approches d’implantation ou de développement de logiciels d’une organisation génèrent énormément de silos. Chacun de ceux-ci est extrêmement difficile à maintenir et à faire évoluer.
De plus, les logiciels résidant dans ces silos ne dialoguent généralement pas entre eux. En fin de compte, l’entreprise fait face à un nombre insoutenable de processus à dématérialiser pour lesquels elle doit créer une multitude d’applications, qu’il faudra ensuite aussi maintenir et upgrader.
Dans 90 % des entreprises, une foule de solutions sont nécessaires pour répondre à la complexité de l’organisation et de ses processus, ce à quoi s’ajoutent des spécificités locales et réglementaires.
Comment dématérialiser tous ces processus et les optimiser en supprimant les silos reposant sur des technologies obsolètes en un temps record ?
Si le low/no-code promet la production d’applications très rapides, celui-ci ne résout toutefois pas toujours la problématique des silos. Ainsi, créer un nouveau silo ne prendra plus deux ans mais seulement quelques semaines ou mois.
Le low/no-code sur architecture d’ERP : le GRAAL d’une digitalisation à grande échelle 100 % interconnectée
L’intérêt d’un low/no-code sur architecture d’ERP réside dans le fait que les solutions produites par l’entreprise seront d’emblée logées au bon endroit de la plateforme, au coeur des processus. Ainsi, une application de gestion des ventes est-elle logée au sein de l’environnement de la gestion des relations client et des ventes ?
Grâce à l’architecture d’ERP, il est possible d’intégrer une multitude d’applications verticales en lien avec un même processus. La plateforme low/no code construite sur une architecture d’ERP permet d’interconnecter tous les modules qui composent un ERP ; de la production à l’expérience client en passant par toutes les fonctions de back office. Les silos sont alors intégralement supprimés.
Gartner, en juin 2021, a identifié d’ailleurs deux technologies d’avenir : le low/no-code et l’ERP composable, donc modulaire. Selon le cabinet d’études, 80 % des nouveaux applicatifs en 2024 pourraient être créés sur des plateformes low et no-code.
Ces deux technologies ne convergent-elles pas vers une seule et même solution ? Il faut savoir que le low/no-code bien structuré repose sur une architecture d’ERP, donc composant par composant ou module par module, afin de donner toute sa puissance !
Une plateforme qui repose sur une architecture d’ERP dispose d’une puissance démultipliée, se maintient de manière unifiée et ne crée aucun silo. Ses évolutions sont incrémentales. Les développements spécifiques ne sont plus nécessaires.
Chaque spécificité client cherchant à adresser un besoin métier devient une nouvelle option de paramétrage de la plateforme intégrée, disruptant ainsi avec le low-code classique.
Maintenance et sécurité mutualisée, maximale et en temps réel : un atout majeur pour la DSI
Dès l’instant où les fameux « silos », que l’on en décompte 1000 ou 4000, sont migrés sur la plateforme low & no-code, ceux-ci sont tous maintenus automatiquement de manière mutualisée. De plus, la plateforme est auto-apprenante (plus elle gère de processus, plus elle pourra en digitaliser itérativement). L’entreprise bénéficie alors d’un écosystème en constante évolution et aux capacités en augmentation continue.
Quant à la sécurité des données, l’équation s’inverse là aussi. Une plateforme low & no-code offre une approche mutualisée, ce dès la mise en production des applications. Elle prend en compte les exigences de tous les clients et offre donc à chacun le plus haut niveau de protection. Cette sécurisation est intrinsèque à la plateforme pour tous les applicatifs. La plateforme et ses émanations sont automatiquement sécurisées en termes de RGPD, structure de données, failles de sécurité ou de cryptage.
Concrètement ? Grâce au low/no-code, les experts métier gérant leurs processus visualisent en 24h (suite à une séance de design thinking) les prototypes des applications qu’ils souhaitent développer. Puis, ils identifient instantanément ce qui reste à faire, simplifiant d’autant la phase de spécification. Conclusion : ils obtiennent une application qui gère le processus au complet 20 fois plus rapidement que toutes les autres méthodes qui, elles, hélas, créeront toujours des silos.
Par Paul Sitbon, fondateur de Sikiwis
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