Quel est l’impact de la crise sur les différents secteurs d’activité de vos clients ?
Jacques Riviere : La crise entraîne une profonde mutation dans la manière de faire du business. Selon leur activité, nous constatons que nos clients et prospects sont impactés
diversement.
Par exemple, nos clients dans le secteur du BTP nous expliquent qu’ils font face depuis 2012 à une forte concurrence des grands groupes, à une concurrence européenne et à une
main d’oeuvre bon marché qui viennent casser les prix du marché français. Les entreprises concernées doivent donc développer leur productivité pour rester performantes et
décrocher de nouveaux marchés. Pour le secteur public, jusqu’à présent réfractaire à la géolocalisation, les mentalités évoluent. Du fait de la diminution des budgets, le contrôle
des dépenses ainsi que l'optimisation des moyens sont indispensables. Faire baisser le nombre de kilomètres effectués par les agents en rationalisant leurs trajets, contribuera à
réduire les dépenses de fonctionnement, tout en assurant de meilleures conditions de travail. Privé ou public, quelque soit le secteur concerné, les business models évoluent
rapidement et associent de plus en plus les nouvelles technologies. L'industrialisation devient indispensable pour diminuer et gérer les coûts. Aujourd’hui, pour continuer
d’exister dans un contexte économique difficile, il faut savoir être évolutif.

Quels changements sont intervenus dans votre collaboration avec les entreprises touchées par la crise ?
J.R. : Le développement technologique d’une part, et d’autre part des dirigeants plus jeunes qui intègrent les innovations dans la gestion de leur société, modifient notre collaboration
avec les entreprises touchées par la crise.

Partenaire de nos clients depuis dix ans, nous avons accéléré nos investissements et nos développements afin d’apporter des réponses appropriées à leurs attentes : l’innovation est
au coeur de notre action. Ainsi, nous mettons à leur disposition des outils performants de pilotage et de suivi de leur activité itinérante. Ces solutions leur permettent de restaurer les
marges, mieux gérer leurs employés sur le terrain, maîtriser les coûts, améliorer la qualité de service fournie à leurs clients.
De mon point de vue, seules les entreprises ayant su prendre des mesures pour répondre aux enjeux économiques actuels auront la chance de survivre. Nous les accompagnons dans
leurs actions pour accroître leur rentabilité.

Comment voyez‐vous évoluer les entreprises demain ?
J. R. : La crise contraint les entreprises à relever des défis inédits. Les métiers changent. Dans ce contexte, les sociétés doivent gagner en compétitivité, améliorer le prix de revient
et la qualité de leur service, honorer leurs engagements. Faire mieux pour moins cher devient une priorité.
Face à ce diagnostic, l’intégration des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) est nécessaire pour procéder rapidement à ces évolutions. La géolocalisation permet un meilleur contrôle de l’activité terrain dans le but de gagner en efficacité et en productivité, c’est un levier pour lutter efficacement contre la crise.