GPO : Bonne nouvelle, mais comment vous y prenez-vous ?
A. F. : Je répète souvent que chez Verspieren, l'esprit d'innovation est une qualité native depuis 1880. Nos succès ne sont jamais le fruit du hasard, mais bien au contraire ceux d'efforts constants et uniques pour un cabinet indépendant tel que le nôtre. Etant toujours à l'écoute des besoins et des attentes de nos clients, nous avons toujours un temps d'avance, notamment pour les contrats conçus exclusivement pour les personnels expatriés.

GPO : Précisément, le nombre des expatriés étant plutôt à la baisse, que fait le Cabinet Verspieren pour maintenir son activité en ce domaine ?
A. F. : Nous assistons à une recrudescence du nombre d'occidentaux qui, ne souhaitant pas rentrer en France alors que leur siège leur demande, prennent la décision de rester en se faisant embaucher localement, soit par d'autres entreprises occidentales déjà implantées sur place, soit par des entreprises nationales locales. Concrètement, des occidentaux vivant par exemple en Inde ou en Chine, changent d'employeur sans passer par un retour en France. Bien entendu, ils ne veulent pas des contrats de base locaux qui offrent des couvertures très insuffisantes. Et c'est là que Verspieren intervient.

GPO : Comment ?
A. F. : Nous avons mis au point un contrat qui n'est pas tout à fait celui des expatriés classiques, c'est-à-dire envoyés à l'étranger par une entreprise française. Ce contrat s'appelle le CLO 9, pour Contrat Local Occidental Neuf. Il offre une très bonne couverture, notamment en remboursant 100 % des frais réels et de 80 à 90 % des frais ambulatoires. Il est valable uniquement dans le pays où le salarié travaille. Je dois souligner d'une part, que CLO 9 est un contrat qui ne concerne que le Top management et, d'autre part, qu'il est un atout précieux et efficace pour la stabilité de l'emploi de tous ceux qui ne souhaitent pas rentrer en France.

GPO : Revenons au cas de l'expatrié classique, quels sont les points sur lesquels le salarié et l'employeur doivent être particulièrement vigilants ?
A. F. : Il faut notamment veiller à ce que la couverture sanitaire rembourse à 100 % les frais d'hospitalisation qui peuvent très vite représenter des montants importants. Ensuite, l'un des plus grands risques concerne la couverture de l'accident du travail. Il faut que la couverture ait été mise en place au travers de la CFE*. Les droits sont alors acquis au niveau de la Sécurité Sociale, notamment pour des indemnisations sous forme de rentes. Quel que soit le contrat signé avec la compagnie d'assurances, celle-ci ne pourra pas enclencher de remboursements sans l'inscription à la CFE. C'est également le cas pour la prévoyance couvrant les indemnités journalières pour maladie. Il est impératif de souscrire un contrat de base avec la CFE.
L'entreprise néglige souvent ces contraintes. Certes, elle fait le nécessaire auprès de son assurance avec un avenant d'extension territoriale pour la complémentaire prévoyance (capital décès, indemnités...etc), mais elle oublie qu'il faut avant tout souscrire un contrat de base.
En gérant, en amont et en aval, l'intégralité des contrats signés avec ses clients, Verspieren s'occupe de tout.

GPO : Vous parlez ici du guichet unique ?
A. F. : Oui et je tiens à souligner que Verspieren est l'inventeur de ce concept et qu'il est toujours unique sur le marché.

* Caisse des Français de l'Etranger

Web : www.verspieren.com

Verspieren, en bref • Date de création : 1880 • Effectif : 1.475 personnes • Montant des primes et cotisations gérées : 2,4 milliards d'euros • Le cabinet Verspieren est Membre Fondateur du réseau Assurex : réseau mondial de cabinets d'assurance indépendants