8 conseils pour débuter et protéger une collection d’œuvres d’art en entreprise
Les entreprises, tout comme les particuliers, sont de plus en plus attirées par l’acquisition d’œuvres d’art et la constitution de collections. La création d’une collection d’entreprise permet non seulement de renforcer l’image de la société et du dirigeant qui en sont à l’origine, mais aussi de proposer de nouvelles formes de communication, interne et externe.
C’est pour la société l’occasion de communiquer sur un sujet fort et différent de ses activités, et qui peut susciter l’intérêt tant des salariés de l’entreprise que de ses partenaires externes.
Une fois la volonté de commencer une collection actée par l’entreprise, restent encore quelques questions épineuses : par quoi débuter puis comment protéger une collection d’œuvres d’art ?
Stéphanie de Montricher, Expert Marché Fine Art – Hiscox France livre ses 8 conseils afin de choisir au mieux les premières œuvres de sa collection et savoir comment les protéger par la suite.
Débuter une collection… tout un art
Lorsque nous parlons de collection d’œuvres d’art, il ne s’agit pas de la simple décoration d’un lieux ou de pur investissement financier. Il est question d’une véritable volonté de constituer un ensemble unique d’objets d’art, ou de réunir des objets d’un même type.
1- Il est important de tenir compte des goûts du chef d’entreprise et du responsable de la collection mais également du fait que les œuvres sont exposées dans un espace collaboratif, au sein duquel vont se croiser collaborateurs, clients et partenaires. La collection correspond souvent soit aux valeurs de l’entreprise (implication sociale, dynamisme, innovation, etc.) soit aux goûts du décideur. Bien qu’il existe des mesures de soutien à l’art contemporain pour les entreprises, il est bien trop risqué et incertain de ne voir dans la collection qu’un investissement financier ou une opération de défiscalisation.
2- Il est préférable d’acheter une œuvre importante d’un artiste moyen ou émergent plutôt qu’une œuvre moyenne d’un grand artiste.
3- Une fois l’œuvre choisie, il faut s’assurer qu‘elle est accompagnée d’un certificat d’authenticité fait par l’artiste, ses ayants droit, ou le galeriste. Dès lors que l’acquisition représente une part importante du patrimoine de l’entreprise, il est également capital de s’assurer que le titre de propriété du vendeur est clairement établi, afin d’écarter tout risque de se voir retirer l’œuvre.
4- Une fois l’achat effectué, il ne faut pas négliger les autres frais importants que l’achat d’une œuvre peut engendrer ; à savoir : les coûts de stockage dans la galerie ou maison de vente d’origine, de transport, de conservation, de protection et d’assurance.
5- Une fois la collection devenue suffisamment importante, l’entreprise a tout intérêt à la partager avec d’autres collectionneurs afin de se faire identifier par eux et de leur faire découvrir éventuellement des artistes inconnus, et, dans l’idéal, à la faire exposer.
Protéger pour mieux conserver
Amateur d'objets d'art ou collectionneur averti, chaque entreprise peut protéger ses objets de valeur grâce à des mesures simples mais également grâce à la souscription d’une assurance adaptée.
6- Afin de préserver au mieux ses œuvres d’art, il est essentiel d’éviter toute exposition directe des œuvres à la lumière du jour, de ne pas placer les tableaux à même le sol, de disposer ses objets fragiles dans des lieux protégés (vitrines). Il est également important de faire régulièrement expertiser les œuvres de sa collection, afin de connaitre l’évolution de leur valeur, mais également en vue de les assurer à leur juste valeur. Il est aussi nécessaire de se doter de moyens de protection adaptés tel que portes blindées, fenêtres anti-effraction, systèmes d’alarme contre le vol et l’incendie…etc.
7- Il est recommandé de faire appel à un assureur spécialiste qui aura l’expertise requise pour comprendre les spécificités de la collection et qui pourra proposer les garanties et les conseils les plus adaptés: mise en place de vitrines spécifiques pour les œuvres fragiles, conseils d’accrochage pour les œuvres lourdes, protection des œuvres en plein air, ou encore sensibilisation de l’entreprise au droit de suite[i] et mise en contact avec des experts spécialisés selon la nature de la collection.
8- Il est recommandé de souscrire une assurance ad hoc qui propose des bases d’indemnisation adaptées, tel que: le remboursement des frais de restauration des œuvres, la prise en compte de l’existence d’une paire ou d’une série d’objets si un seul des objets est sinistré, ou encore le remboursement de la valeur réelle de l’objet sur le marché de l’art en cas de perte totale.
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