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Tendances 241

Le taux d'intérêt légal a été fixé à 0,04 % pour l'année 2013 par Décret du 27 février 2013. Un taux historiquement bas depuis 1975.
Le taux des pénalités minimum de retard pour facture payée au delà de la date d’échéance négociée contractuellement est fixé par la loi LME à 3 fois le taux d’intérêt légal donc à 0,12 % l’an, en 2013. Il indemnise un préjudice subi par le créancier compte tenu du non respect de la date d’échéance et par conséquent du non respect de l’obligation de payer en temps et en heure. Il faut que ce taux soit dissuasif afin de contraindre le débiteur à s’acquitter de sa dette à la date contractuelle.

Nous conseillons vivement de fixer ce taux des pénalités à 12 % l’an, voire 15 % ou 18 % afin que l’impact soit ressenti fortement par le client débiteur. Depuis le décret d’octobre 2012, l’entreprise doit mentionner sur ses factures l’indemnité forfaitaire de frais de recouvrement de 40 e par facture payée en retard. Plus d’informations sur : http://fnip.agima.fr

Par Georges-Paul GRIGLIATTI
Consultant formateur en crédit management, Président de la SAS Agima


Alors que les mesures concernant la fiscalité des entreprises sont plutôt favorables aux TPE et PME, les mesures concernant la fiscalité des particuliers sont de nature à impacter durement leurs dirigeants.

Fiscalité des entreprises
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a pour objectif d’améliorer la compétitivité des entreprises à travers des efforts en matière d’investissement de recherche, d’innovation, de formation, de recrutement, de prospection de nouveaux marchés, de transition écologique et énergétique et de reconstitution du fonds de roulement. Le CICE est égal à 4 % du montant des rémunérations inférieures à 2,5 fois le SMIC, versées au cours de l’année civile 2013. Pour les années suivantes, le taux est porté à 6 %. L’entreprise a un devoir en contrepartie : celui d’utiliser le crédit d’impôt pour financer l’amélioration de sa compétitivité, notamment en consentant des efforts dans les domaines énumérés ci-dessus. Le CICE sera financé par la hausse des taux de TVA à compter du 1er janvier 2014 : 20 % au lieu de 19,6 %, 10 % au lieu de 7 % et 5 % au lieu de 5,5 %.
L'élargissement du crédit d’impôt recherche (CIR). La loi de finances 2013 instaure un crédit d’impôt innovation au sein du CIR, qui permet de prendre en compte dorénavant les dépenses engagées pour la conception de prototypes de nouveaux produits ou d’installations pilotes de nouveaux produits. Son montant est égal à 20 % des dépenses d’innovation, plafonnées à 400 000 €. Il est cumulable avec le CIR si des dépenses de recherche et de développement sont également engagées.

Fiscalité des particuliers
Imposition des dividendes. Antérieurement à la loi, les dividendes étaient déjà soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais ils pouvaient sur option du contribuable être taxés selon un taux forfaitaire de 19 %. Bien entendu, s’ajoutaient les prélèvements sociaux au taux de 15,5 % dans les deux cas. La loi de finances pour 2013 supprime la possibilité d’opter pour le taux forfaitaire, ce qui pénalise les contribuables imposés à un taux élevé d’impôt sur le revenu, phénomène aggravé par l’instauration d’une tranche supplémentaire taxable à l’impôt sur le revenu au taux de 45 % (pour les revenus excédant 150 000 € pour une part). Corrélativement à l’imposition selon le barème de l’impôt sur le revenu, la CSG est déductible à hauteur de 5,1 %, ce qui n’était pas le cas avec la taxation au taux forfaitaire. Les dividendes bénéficient toujours d’un abattement de 40 % pour le calcul de l’impôt sur le revenu. En revanche, l’abattement fixe de 1 525 € ou 3 050 € est supprimé (dès 2012). Dans le but d’encaisser l’impôt par anticipation, la loi de finances instaure un prélèvement-acompte de 21 %, dû dès l’encaissement des dividendes.
Imposition des plus-values sur cession de titres. Antérieurement à la loi, les plus-values sur cession de titres étaient taxables au taux forfaitaire de 19 %, auquel s’ajoutaient 15,5 % de prélèvements sociaux. La loi de finances pour 2013 a porté le taux à 24 % pour les plus-values réalisées en 2012 et a soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu les plus-values réalisées à compter de 2013, après application d’un abattement de 20 % (détention comprise entre 2 et 4 ans), 30 % (détention comprise entre 4 et 6 ans) ou 40 % (détention au-delà de 6 ans). Corrélativement, la CSG est déductible à hauteur de 5,1 %.
Toutefois, les associés dirigeants remplissant certaines conditions pourront opter, dès l’imposition des plus-values réalisées en 2012, pour l’application du taux de 19 % s’il leur est plus favorable.
Enfin, un mécanisme de report-exonération est mis en place, qui permet l’exonération de la plus-value si son montant est réinvesti dans les 2 ans, pour 50 % au moins, dans une société ayant une activité économique et que les titres reçus sont conservés pendant au moins 5 ans. L’exonération est applicable à hauteur du montant réinvesti.
Les dirigeants de TPE-PME devront se rapprocher de leur expert-comptable afin d’appréhender l’impact de ces nouvelles mesures sur leur entreprise et sur leur fiscalité personnelle et de réaliser les options nécessaires.

Éclairage proposé par Alain NÉOLIER, Président du Groupe Eurex, et Nathalie DEVIDAL, Fiscaliste du Groupe Eurex.

Le Document unique : ce qu’il faut savoir

mardi, 09 avril 2013 14:03 Écrit par

L’évaluation des risques professionnels incombe à tout employeur, et ce, dès le premier salarié. Il doit transcrire dans un document unique un inventaire des risques auxquels sont exposés ses salariés et proposer des axes d’amélioration pour prévenir, limiter ou supprimer ces risques.

Le format du document unique est libre et c’est précisément la difficulté de l’exercice. Les exigences réglementaires sont la cohérence, la lisibilité et la traçabilité des résultats d’analyse des risques pour en faciliter le suivi et la démarche de prévention qui doit en découler.

Comment remplir cette obligation quand on est le dirigeant d’une petite ou moyenne entreprise ?
Son caractère impératif, dès la première embauche, désigne le rédacteur de fait comme étant le dirigeant de l’entreprise. Cela est envisageable dans les activités à faibles risques. La limite de la rédaction en interne se pose selon la nature de l’activité, le processus industriel, le niveau d’exposition des salariés aux risques professionnels et la vitesse de croissance des effectifs. L’entreprise aura intérêt à se faire accompagner par des experts externes. Si l’implication de la médecine du travail est une évidence par la fiche d’entreprise qu’elle établit, on pense moins aux professionnels habilités IPRP*. Ces intervenants indépendants travaillent en synergie avec la médecine du travail et proposent des pistes d’amélioration selon leur domaine d’expertise : ergonomie, toxi­cologie, hygiène industrielle, organi­sation du travail. Enfin, il existe des solutions informatiques que le chef d’entreprise peut considérer s’il a la possibilité de traiter le sujet en interne.

Le fondement de la démarche repose sur la prévention des risques
L’entreprise doit prendre de la distance par rapport à sa propre situation et aux habitudes du personnel, pour proposer des points d’amélioration continue visant à protéger l’intégrité physique mais aussi morale et psychique de ses salariés. L’évaluation des RPS** doit représenter également une part importante du document unique.
Dans ce domaine aussi, les dirigeants de PME n’ont pas toujours la compétence, la ressource ou le recul pour évaluer leur situation avec objectivité. Des experts se sont spécialisés dans l’accompagnement à l’évaluation et la prévention des RPS en entreprise. Certains sont même organismes de formation, ce qui permet de mobiliser une partie du plan de formation.

Les petites entreprises négligent souvent le document unique, et pourtant c’est un des documents exigés en cas de contrôle de l’inspection du travail. Et au-delà de l’aspect réglementaire, il est possible de rendre la démarche plus dynamique en l’intégrant à une pratique managériale respectueuse de l’humain au quotidien. En prenant soin de vos salariés, vous prenez soin de la pérennité de votre entreprise.

(*) Intervenant en prévention des risques professionnels
(**) Risques Psycho-sociaux


Par Nadège VIALLE

DRH Freelance, Proximaction RH


Les principaux acteurs français de la filière du remanufacturing se mobilisent pour défendre le réemploi et l’économie circulaire, dans un contexte de compétition faussé par l’arrivée massive de cartouches illicites. Aujourd’hui, France Cartouche Réemploi (FCR) regroupe en effet huit entreprises françaises toutes engagées, soit dans la collecte, soit dans le remanufacturing de cartouches d’impression usagées. Le socle fondateur de cette association : des valeurs fortes pour le développement durable, une vision responsable, durable et éthique du rôle de l’entreprise dans la société de demain.


Pour organiser et faire reconnaître par étapes son action environnementale, Afnor publie un document de référence (la norme NF X 30-205) utile à toute organisation qui souhaite mettre en place un système de management environnemental. C’est un document pratique et pertinent, notamment pour les petites et moyennes structures qui a pour objectif de faciliter les démarches et les reconnaissances environnementales. V.B.


L’Insee vient de publier sa note de conjoncture relative à la création d’entreprises en France au cours de l’année 2012. L’auto-entreprise y tient le haut du pavé confirmant son rôle de start-up tremplin vers la création d’emplois. Des créateurs qui sont désormais en grande partie des jeunes, des séniors mais surtout des femmes. Décryptage de l’enquête avec Grégoire Leclercq, président de la Fedae, la fédération des auto-entrepreneurs.

Le rapport de l’Insee est clair. L’auto-entreprise est entrée dans les mœurs des Français et s’est durablement imposée comme le régime favori des créateurs. En effet, le nombre d’inscriptions se poursuit à un rythme soutenu, à l’inverse des enregistrements des sociétés en régime de droit commun qui connaissent un léger repli. C’est ainsi que sur les 550 000 structures qui ont vu le jour en France en 2012, plus de 300 000 ont été constituées en auto-entreprises. « C’est une tendance qui sanctuarise le régime. L’enquête prouve que les Français veulent entreprendre simplement, librement, avec une fiscalité juste et modérée » argumente Grégoire Leclercq, président de la Fedae.
Si, pour le moment, le rapport Insee indique que seulement 5 % des auto-entreprises arrivent à créer des emplois, la Fedae veut d’abord voir la réussite des bénéficiaires du régime qui ont réussi à trouver leur autonomie et à assurer la pérennité de leur structure. «  Nous sortons d’un cycle de destruction d’emplois. Les auto-entrepreneurs qui se lancent représentent les TPE et les PME de demain. À moyen terme, ils vont être des acteurs majeurs dans la lutte contre le chômage et proposer des embauches » explique le président de la Fedae.
Le régime de l’auto-entreprise n’a donc pas à rougir. Dans un contexte plus qu’au ralenti pour le marché de l’emploi, les structures qui ont débuté leur activité avec le régime de droit commun ne sont que 12 % à avoir proposé des contrats de travail. Autre point éclairant, ce sont les moins de 30 ans et les plus de 60 ans qui optent pour le régime simplifié, confirmant l’absence de solutions immédiates du marché de l’emploi pour ces deux grandes classes d’âge de la population. Enfin 47 % des créateurs qui ont choisi l’auto-entreprise sont des femmes, plus particulièrement dans le secteur de l’industrie.
Selon la Fédération des auto-entrepreneurs, « l’auto-entreprise est devenue un modèle de start-up et une solution au chômage, tout en conservant la possibilité d’être un moyen d’améliorer un salaire existant en valorisant une activité ou un hobby ». Des données qui corroborent les conclusions des assises de la Fedae. C.P.

 

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Finance - L'investissement résiste en France

mercredi, 13 février 2013 00:00 Écrit par

 

Avec 14,9 milliards d'euros investis en France en 2012, le marché de l'investissement affiche une baisse de 10 % sur un an, et un volume proche (- 2 %) de la moyenne des 10 dernières années (15,2 milliards d'euros). Ce volume reste toutefois relativement important, et bien supérieur au point bas de 2009 (7,8 milliards d'euros). V.B.

 

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120 grammes, c'est le taux moyen d’émission de CO émis par les 2 véhicules immatriculés dans les flottes automobiles sur 2012, soit une baisse de 17 % par rapport à 2007 avec 25 grammes 7 de moins. V.B.

 

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Un vent d'optimisme continue de souffler sur le secteur du e-commerce en France.


Le secteur du commerce en ligne continue sa progression à deux chiffres, et son poids économique en France dépasse désormais celui de l'industrie des télécoms, comme l'ont souligné les représentants de la Fevad ( Fédération du e-commerce et de la vente à dis- tance) en présentant les résultats du secteur pour l'année 2012. L'année dernière en France, le commerce en ligne a atteint un chiffre d'affaires global de 45 milliards d'euros, ce qui représente une progression de 19 % par rapport à 2011. Une hausse d'au- tant plus remarquable que la consom- mation globale des ménages français aura régressé de 2,9 % en 2012. Cela dit, même si le montant moyen d'une transaction stagne (-1 %) pour attein- dre 85 euros, le nombre global d'achats est bien orienté à la hausse.

Ainsi, en 2012, un cyberacheteur aura dépensé en moyenne 1 400 euros. Le commerce en ligne attire logiquement de plus en plus d'acheteurs. Ainsi, le nombre de sites marchands recensés en 2012 et qui s'élève à 117 500 était en augmentation de 17 %, pour un taux de transformation moyen de 2,6 %. Enfin, les ventes du commerce mobile ont progressé de 160 % pour atteindre 1 milliard d'euros. Pour 2013, la Fevad voit l'avenir avec optimisme, et table sur une évolution du chiffre d'affaires qui pourrait atteindre 53 mil- liards d'euros, et, pourquoi pas, 70 mil- liards d'euros en 2015. L.L.



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