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Tendances 241


65 % des PME interrogées en mai 2013 ont au moins un besoin de financement (+6 points sur trois mois), dont 44 % pour financer l’exploitation, et 32 % pour financer des investissements.
Lorsqu’il s’agit de financer les investissements, les besoins de crédits s’orientent en priorité vers le remplacement ou l’entretien de l’exploitation (59 %). Les crédits pour des investissements d’équipements (véhicules, informatique…) concernent 38 % des PME. Les besoins de crédits pour des acquisitions de dévelop­pement et des crédits pour des investissements d’innovation sont quant à eux respectivement évoqués par 23 % et 21 % des dirigeants de PME.

V. B.


Baromètre KPMG et CGPME sur le financement et l’accès au crédit des PME – Juin 2013

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TextMaster a quantifié le taux de fautes dans les courriels échangés dans le monde professionnel. Son constat : 90 % des emails envoyés par les entreprises à leurs clients contiennent au moins une faute d'orthographe.

 

Premières touchées : les entreprises du Web. Elles sont particulièrement sujettes à cette problématique car 99 % des communications se font par écrit. Un courrier électronique contenant des fautes peut en effet être considéré, à tort, comme un spam par la messagerie du destinataire qui ne le recevra alors jamais, ou par le destinataire lui-même qui croira avoir affaire à un courrier indésirable et ne le lira pas.
V. B.

Étude réalisée par Textmaster, plate-forme de traduction et rédaction à la demande sur Internet, entre le 3/11/2012 et le 10/02/2013 sur un échantillon représentatif de 347 emails reçus en anglais et en français. Ont été prises en compte les fautes d'orthographe, de syntaxe, de grammaire et de conjugaison.


À l'issue des Assises de l'entrepreneuriat, une série de mesures ont été annoncées suite aux propositions des 9 groupes de travail créés en début d'année pour valoriser l'entrepreneuriat français et soutenir le financement et la croissance des entreprises. Parmi les propositions, plusieurs concernent le financement public des entreprises.

> La fin de la dégressivité des exonérations de charges sociales pour les Jeunes Entreprises Innovantes (JEI)
Cette proposition figurait déjà dans le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, dévoilé le 6 novembre dernier. À ce jour, les JEI bénéficient d'une exonération totale des cotisations patronales durant leursquatre premières années d'existence, puis 80 % la cinquième année, 70 % la sixième année, 60 % la septième année et 50 % la huitième année. Cette proposition permettrait à ces entreprises de bénéficier d'une exonération totale des charges sociales pendant 8 ans, sous condition de respecter les critères d'éligibilité chaque année.

> L'élargissement des dépenses éligibles au statut JEI
D’autre part, il est envisagé d'étendre le champ des dépenses éligibles aux dépenses de personnel affecté à l'innovation, au design et au marketing afin de soutenir le projet d'innovation jusqu'à sa mise sur le marché.

> Le bénéfice du Crédit d’Impôt Re­cher­che ne doit pas être synonyme de contrôle fiscal
François Hollande souhaite également que le CIR ne soit pas systématiquement suivi d'un contrôle fiscal.

V. B.

Source : Étude « Croissance des PME innovantes : la compétitivité et les besoins en financement public des PME innovantes en France » réalisée par Sogedev en 2012.

La loi de financement de la Sécurité Sociale 2013 a modifié certains paramètres de la rémunération du dirigeant Travailleur non salarié : suppression de l’abattement de 10 % sur l’assiette soumise à charges sociales RSI ; hausse des taux de cotisations retraite complémentaire et maladie ainsi que de son déplafonnement ; dividendes soumis à charges sociales. Explications.


Initialement utilisé pour financer des projets artistiques, humanitaires ou personnels pour quelques milliers d'euros chacun, le crowdfunding ré­volutionne désormais le secteur financier et permet à des particuliers de financer directement des entreprises sur Internet et d'en devenir actionnaires.

 

L'Autorité des marchés financiers (AMF) et l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) ont exprimé leur souhait de faire évoluer après l'été le cadre réglementaire du financement participatif tout en protégeant efficacement le public. « C'est une très bonne nouvelle pour la reconnaissance de l'industrie du financement participatif. À l’heure actuelle, il nous arrive de refuser des investissements pourlimiter le risque pris par les parti­culiers », précise Joachim Dupont, président co-fondateur d'Anaxago, plate-forme de financement participatif dédiée aux PME de croissance.

 

Aujourd'hui en plein essor en France, ce nouveau mode de financement encouragé par la ministre déléguée chargée des PME, Fleur Pellerin, représente une alternative solide pour renforcer les fonds propres des start-ups et PME non cotées qui feront l'innovation et les emplois de demain. Avec 2,8 milliards de dollars levés en 2012 au niveau mondial, la collecte 2013 devrait représenter 5 milliards de dollars d’après les dernières projections. « Nous recevons entre 2 et 3 demandes par jour de financement d'entreprises, et le nombre d'inscriptions d'investisseurs sur la plate-forme est en très forte hausse depuis le début de l'année », constate Benoît Bazzocchi, Président et fondateur de SmartAngels, plate-forme française de crowdfunding.


C. P.


Les conflits consécutifs à des retards de paiement représentent le tiers des saisines de la MIE, la Médiation inter-entreprises.

 

Lancée en 2010 par les pouvoirs publics, cette instance chargée de trouver des solutions négociées dans les conflits opposants donneurs d'ordres et sous-traitants, a déjà traité un millier de dossiers, et revendique un taux de succès de 80 %. La seconde cause de conflit porte sur les ruptures brutales de contrat, subies en parti­culier par des PME dont le donneur d'ordre choisit subitement de délocaliser ses approvisionnements.

 

D'autres saisines de la MIE ont été motivées par des raisons de détournement de propriété intellectuelle, par exemple, dans le cadre d'un appel d'offre où le donneur d'ordre s'est contenté de prendre toutes les bonnes idées des candidats pour les faire réaliser ensuite par le moins-disant. La Médiation est également intervenue dans certains dossiers pour faire en sorte que les donneurs d'ordre prennent en compte les variations soudaines du prix des matières premières subies par les PME sous-traitantes.

 

Les autres motifs de saisine portaient ensuite sur des modifications unilatérales de contrat, des pénalités de retard abusives, des activités non rémunérées et enfin sur des systèmes d'auto-facturation par des clients qui en profitent pour décaler la date d'émission des factures. Rappelons que les entreprises peuvent saisir direc­tement en ligne la Médiation inter-entreprises, (www.mieist.bercy.gouv.fr), et tenter de trouver une issue par la voie de la négociation.


L. L.


C'est l'Europe qui le confirme : la France est bien située parmi les pays qui taxent le plus leurs entreprises.

 

C'est l'un des enseignements du rapport de la Commission européenne sur la fiscalité en Europe, qui a été publié fin avril 2013. En 2011, la charge fiscale des entreprises françaises représentait en moyenne 43,9 % du PIB, alors que la moyenne constatée dans les autres pays de l'Union européenne était de 38,8 %. 


Les entrepreneurs les moins chargés fiscalement sont situés en Lituanie (26 %), en Bulgarie (27,2 %) ou encore en Irlande (28,9 %). À l'autre bout du classement, la France se situe juste derrière la Suède (44,3 %) et la Belgique (44,1 %), mais devant l'Italie (42,5 %). Le plus inquiétant, c'est le fait que la France continue d'accroître la pression fiscale sur ses entreprises alors que d'autres pays ont bien compris que c'était là un frein majeur à leur compétitivité. Ainsi, alors que la charge fiscale des entreprises continuait de pro­gresser en France, le taux passant de 42,5 % à 43,9 % entre 2010 et 2011, la Suède faisait machine arrière en diminuant le poids fiscal sur les entreprises de 45,4 % à 44,3 %. 


L. L.


Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics et le législateur mettent en œuvre des dispositions visant à étendre les mécanismes de l’épargne salariale aux entreprises de 1 à 49 salariés. Il ne leur a pas échappé que l’intérêt personnel du chef d’entreprise était une des conditions de la réussite d’un tel déploiement. Dans une période de disparition des « niches fiscales », l’épargne salariale est encore aujour­d’hui un « havre de paix » fiscal et social pour l’entrepreneur. 


Les mécanismes de l’épargne salariale reposent sur quatre flux (l’épargne volontaire, l’abondement de l’entreprise, l’intéressement, la Participation) et deux structures d’accueil (PEE1 et Perco2) qui permettent aux bénéficiaires de se constituer des capitaux à court et moyen terme ou à l’horizon de leur retraite.
• L’abondement et les primes d’Intéressement ou de Participation sont exonérés de charges sociales et déductibles du résultat quelque soit le mode d’imposition (IS/IR).
• L’épargne volontaire mieux traitée que dans un PEA3 peut atteindre chaque année 25 % de la rémunération brute annuelle à l’abri de tout impôt.
• L’abondement proposé par l’entreprise chaque année peut atteindre 300 % de l’épargne volontaire dans la limite de 8 % du PASS4 pour le PEE et de 16 % du PASS pour le Perco. La prime d’intéressement ou de participation accessible au chef d’entreprise peut déclencher l’abondement au même titre que l’épargne volontaire.
• Pour le PEE, dont la durée n’est que de 5 années, il existe 9 cas de sorties anticipées sans remise en question des avantages.
• Pour le Perco, 5 cas de sorties anticipées sont possibles, avec la faculté de disposer au moment du départ à la retraite du capital constitué et/ou d’une rente dans les proportions de son choix.
C. P.    

Source Union Financière de France (UFF), banque spécialisée dans le conseil en gestion de patrimoine
1 Plan d’Epargne Entreprise / 2 Plan d’Epargne Retraite Collective / 3 Plan d’Epargne en Actions / 4 Plafond Annuel de la Sécurité Sociale

 

Par Bruno Leyrit
Responsable Développement Offre Entreprise et Partenariat Experts Comptables de l’UFF



Une formation initiale à réformer

77 % des dirigeants de PME-ETI jugent qu’il est urgent de réformer la formation initiale en France. Seulement 40 % estiment qu’elle fonctionne bien. Elle leur permet de recruter des personnes qualifiées pour seulement 38 % d’entre eux.
Les patrons recherchent en priorité des diplômés de niveau bac +2 (BTS, IUT) à 36 % ou de niveau bac (27 %). Les profils les plus recherchés sont des techniciens (54 %), des ouvriers (52 %) ou des commerciaux (48 %).

Un Crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) qui peine toujours à convaincre
50 % des chefs d’entreprises pensent que le CICE va contribuer à la performance des entreprises. Cette mesure convainc à peine plus depuis sa mise en place (+2 pts depuis décembre 2012).
La majorité des dirigeants demeure sceptique sur les bénéfices de ce crédit d’impôt. Pour 49 %, il constitue un gain de compétitivité. Ils sont encore moins nombreux à y voir un facteur de croissance (36 %) ou de création d’emplois (30 %).

Prévisions d’activité/chiffre d’affaires
64 % des dirigeants sont en ligne avec les objectifs fixés en début d’année. La part de ceux qui prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires se maintient néanmoins à un niveau élevé (22 %).

Niveaux de confiance des dirigeants
La confiance des dirigeants de PME-ETI pour leur propre activité progresse doucement mais de manière continue depuis le début 2013, pour atteindre 69 % en mai, soit son plus haut niveau depuis octobre 2012.
La confiance en l’économie française, en chute importante dans la dernière vague, repart légèrement à la hausse, mais se maintient à un niveau très bas (14 %).Pour l’économie mondiale, elle reste stable à 34 %.

Priorités stratégiques
Donnée prioritaire par 87 % des décideurs, la stratégie commerciale reste largement en tête des éléments à mettre en œuvre pour améliorer la performance de l’entreprise.
Le déploiement sur de nouveaux marchés (+13 pts) et l’international(+6 pts) progressent au sein des stratégies des PME et ETI françaises.

Emploi : une situation toujours préoccupante
Le nombre de PME-ETI prévoyant d’augmenter leurs effectifs semble repartir à la hausse (11 %, +4 pts), alors qu’il diminuait depuis le début de l’année. Sur les 6 prochains mois, 74 % pensent maintenir leurs effectifs. Néanmoins, la part d’entreprises qui envisagent de diminuer le nombre de salariés demeure importante (15 %).

"Observatoire PME/ETI Opinion Way/Banque Palatine pour i>TELE-Challenges

Étude quantitative réalisée auprès d'un échantillon de 305 dirigeants d'entreprises (PDG, DG, DAF, ...) dont le chiffre d'affaires est compris entre 15 et 500 millions d'euros, entre le 18 et 26 avril 2013. La représentativité de l'échantillon a été assurée par un redressement en termes de secteurs d'activité et de chiffres d'affaires. Mode d'interrogation : L'échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI. 


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