Chaque année, la période estivale, propice à la réflexion et à l’introspection, engendre des vagues de départs au sein des entreprises. Car ce temps de pause est aussi un temps de remise en question professionnelle. 

Avis aux entreprises qui souhaitent prévenir la vague de démissions qui démarre en septembre… il est encore temps d’agir.

Septembre - Octobre : la « haute saison » des démissions

Tout comme les mois de janvier et de février, les mois de septembre et octobre sont souvent propices aux prises de décision radicales. Ces deux périodes, qui suivent des moments de pause professionnelle, sont perçues comme des périodes de renouveau (nouvelle année civile ou professionnelle). Les salariés ont pu profiter de leurs congés pour réfléchir à leur avenir et souvent, ils reviennent avec de profonds souhaits de changement ou d’évolution professionnelle.

Les entreprises doivent donc anticiper ces temps forts et redoubler d’effort pour que les collaborateurs gardent à l’esprit une image positive de leur environnement de travail pendant leurs congés.

Bon à savoir

Le réseau professionnel LinkedIn évoque une augmentation notable des recherches d'emploi et des candidatures pendant les mois de septembre et d’octobre.

3 conseils pour survivre à cette saison

• Renforcer l’engagement avant les départs en congés : Si c’est encore possible, planifiez, avant les congés, des entretiens semi-annuels pour faire le point sur les envies et les objectifs de carrière des collaborateurs. Cela leur donnera des perspectives d’amélioration dès leurs retours, si besoin… Profitez aussi de la période pré-vacances pour former vos managers. Ils seront ainsi capables de détecter plus rapidement les signes de mécontentement.
  
  
• Anticiper et planifier les moments clés et les évolutions de la rentrée : Planifiez de nouveaux projets/défis, mettez en place des parcours de formation personnalisés dès la reprise, organisez un team building de rentrée pour réengager chaque collaborateur… Si nécessaire, apportez dès le début du mois de septembre, des changements dans les conditions de travail : flexibilité des horaires, davantage de télétravail, de nouveaux avantages…
  
  
• Investir dans l’IA pour les prochaines saisons : Même formés au leadership ou à la gestion de conflits, même coachés, les managers sont sur-sollicités. Or, il existe des outils comme TOP, basés sur l’IA, qui aident à identifier les risques de démission. L’IA est même capable de suggérer des actions correctives pour retenir les salariés (recommandation de formation, d’ajustement de postes, de mobilité interne, de hausse de rémunération…). Pourquoi s’en priver ?

Par Maxime Cariou, fondateur de TOP

Non seulement la nouvelle directive sur les rapports de durabilité des entreprises (ou CSRD) oblige les entreprises à être plus consciencieuses en ce qui concerne leur empreinte carbone, mais les consommateurs et les investisseurs exercent également une pression de plus en plus forte pour que les organisations se préparent à affronter l’avenir et à joindre le geste à la parole.

Les marques ont de plus en plus recours à la donnée pour optimiser l’expérience utilisateur. Côté marque, elle est la base même du parcours client et permet d’enrichir les fiches produit publiées en ligne, elle va également intervenir dans des actions de marketing ciblées. Côté client, si elle lui permet d’identifier une boutique ou un produit en particulier, elle va surtout permettre à la marque d’établir un profil précis.

Selon la Banque de France, 41 % des entreprises du territoire rencontraient des difficultés à recruter¹, alors que fin 2023, 5,1 millions de personnes recherchaient un emploi et que 331.700 emplois étaient vacants. Ce contexte particulier est couramment expliqué par un changement de priorité de la part des candidats, les critères de recherche de sens, d’équilibre vie privée / vie professionnelle, de valeurs d'entreprise et de bien-être au travail étant maintenant devenus prioritaires à leurs yeux.