L’Arrêté ministériel publié aujourd’hui au journal officiel ouvre la voie à un recours sécurisé au portage salarial, tant pour les cadres que pour les entreprises à la recherche d’expertises particulières.

Dans un marché de l’emploi morose où les recrutements sont en recul, la décision de Michel Sapin, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social permet ainsi l’émergence d’un travail par missions encadré. Après l’adoption définitive de l’ANI (Accord National Interprofessionnel) par le Parlement, cette extension constitue une nouvelle étape de modernisation du marché du travail.

Cette extension, attendue depuis 3 ans par les entreprises du secteur, est, après la légalisation du portage en 2008, la deuxième grande étape dans la réglementation du portage.

Patrick Levy-Waitz, président d’ITG, Groupe Missioneo et vice-président du PEPS (syndicat des Professionnels de l’Emploi en Portage Salarial), considère que « dans un marché du travail en pleine mutation, le portage salarial pour les cadres autonomes répond à l’aspiration des cadres à plus d’autonomie et aux besoins de souplesse des entreprises. Cette extension, après la légalisation du portage en 2008, est bien une petite révolution dans la modernisation du marché du travail : elle constitue la seconde grande étape de l’encadrement juridique d’une nouvelle forme d’emploi dans notre pays.»

Le portage salarial est une forme d’emploi moderne pour les cadres, à mi-chemin entre le travail salarié et une activité d’indépendant. Elle rencontre aujourd’hui un vif succès notamment auprès des seniors, des femmes et des futurs créateurs d’entreprise. Le portage salarial offre aux cadres la sécurité du salariat et la flexibilité de la mission pour les entreprises, le portage salarial répond efficacement aux enjeux de transition et de reconversion professionnelle.