Les experts du Groupe HSBC, parmi lesquels Rogerio Guimaraes, Directeur de l’ensemble des activités internationales pour HSBC Brésil, Régis Barriac, Directeur de l’international pour HSBC France, Constantin Jancso, Senior economist, HSBC Brésil, Christian Déséglise Spécialiste des marchés émergents pour HSBC et Professeur à l'Université de Columbia, Thierry François Marsal, Head of HSBC International Business Center à Sao Paolo, associés à Bruno Soares, Partner, International Law, Allen & Overy Brésil vont ainsi décrypter les subtilités de ce marché qui deviendra, d’ici à 2015, la septième destination des exportations françaises avec un taux de croissance annuel moyen de 10%*.

Le Brésil ce géant aux pieds d’argile ?

Le Brésil est un marché de paradoxes. Le pays compte parmi les 10 plus grandes économies mondiales avec des secteurs agricole, manufacturier, minier et des services parmi les plus développés dans le monde ; un secteur bancaire bien capitalisé et moderne ; une dette sur PIB qui reste maîtrisée, une classe moyenne qui a explosé ces dernières années de près de 40 millions de personnes. Mais c’est aussi un pays qui souffre d’un manque historique d’investissements dans ses infrastructures (le Brésil est classé respectivement 120^ème en terme de qualité de ses infrastructures routières alors que la Chine atteint la 53^ème place source WEF) ; d’ une inflation sur les salaires qui érode sa compétitivité notamment par rapport à d’autres pays de la zone ; d’ un coût très élevé des financements locaux accordés aux PME (30% taux moyen constaté par la banque centrale brésilienne pour les crédits de trésorerie).

L’appréhension du marché brésilien est de surcroit rendu plus complexe encore par le contexte conjoncturel et l’essoufflement constaté de la croissance de certains pays émergents.

Cependant certaines perspectives macroéconomiques à moyen long terme apparaissent très encourageantes notamment compte tenu des liens commerciaux entre le Brésil et les pays asiatiques. Le Brésil est un des rares pays avec les USA et l’Argentine à avoir la capacité d’exporter ses surplus agricoles notamment à destination de la Chine. La Chine devrait passer ainsi de la 4^ème place à la première entre 2013 et 2021 en matière de perspectives de croissance des exportations brésiliennes*. Dans la perspective de la Coupe du Monde de football en 2014 et l’organisation des jeux Olympiques en 2016, les demandes d’infrastructures vont, par ailleurs, fortement augmenter. Un vaste programme de mise aux enchères de blocs pétroliers vient d’être proposé par le gouvernement brésilien aux investisseurs étrangers. Les grands industriels et les PME opérant sur ces secteurs vont ainsi pouvoir profiter de ces ouvertures sur le marché brésilien pour développer leur volume d’affaires.

Au-delà, des aspects macroéconomiques, il est essentiel pour les entreprises qui souhaitent investir ou se développer sur le marché brésilien de bien comprendre les subtilités locales. Le Brésil est une mosaïque de 26 Etats présentant des particularités géographiques, économiques, sociales et culturelles fortes.

Régis Barriac, Directeur de l’International pour la banque d’entreprises d’HSBC France a déclaré lors de cette journée : « Le Brésil, à condition de bien appréhender l’environnement des affaires et de bien analyser les secteurs en développement, offre des perspectives très significatives pour les PME françaises. Rappelons que le taux de marge brute moyen constaté sur le marché brésilien est de 24%. HSBC au Brésil est la 2^ème banque internationale offrant tous les services de banque universelle et présente dans plus de 900 agences sur tout le territoire national. Cette présence forte est un atout pour accompagner les chefs d’entreprises françaises dans le développement de leurs activités avec un niveau de services équivalent à celui qu’ils peuvent trouver en France. »

Les présentations des principaux thèmes évoqués sont disponibles à l’adresse suivante : www.hsbc.fr :

*(selon l’étude Trade Forecast sur les perspectives du commerce international publiée par le Groupe HSBC en février 2013).