En interrogeant les 500 plus grandes entreprises familiales du monde en termes de chiffre d'affaires, avec au moins deux générations dans la gestion de l'entreprise, EY a pu observer les grands enseignements suivants :

* Les entreprises familiales intègrent de plus en plus de personnes extérieures à la famille au sein du conseil d’administration
78% des membres des conseils d’administration des entreprises entrantes au sein du classement des 500 plus grandes entreprises familiales ne sont pas des membres de la famille.

* Des lacunes en termes de mixité qui persistent au sein des instances dirigeantes
Les membres de la famille qui siègent aux conseils d'administration de leur entreprise sont majoritairement des hommes : 23% des conseils d’administration des entreprises familiales sont composés exclusivement d’hommes de la famille, contre 5% de femmes.

* L’Europe reste le foyer privilégié des entreprises familiales
46% des entreprises familiales mondiales du classement sont implantées en Europe. Elles étaient 224 en 2017, elles sont désormais 230 en 2019.

* Des entreprises familiales de plus en plus nombreuses à tirer parti des nouvelles technologies…
Cette année, 68 entreprises opèrent dans les infrastructures intelligentes (contre seulement 35 en 2017) et 122 dans les industries de pointe de la fabrication et de la mobilité (contre 103 entreprises en 2017).

* …et qui délaissent certains secteurs emblématiques du classement
En revanche, le nombre d'entreprises du secteur des services financiers a diminué de 34 % (passant de 61 entreprises en 2017 à 40 entreprises cette année). De même pour le secteur de la consommation et du commerce de détail, qui a diminué de 22 % cette année, bien qu'il demeure le premier secteur des entreprises familiales avec presque une entreprise sur trois (31 %).