• Introduction

• Le travail en questions

• Le paradoxe du travail

• Lever le paradoxe

• Des approches partielles du travail

• Le travail comme phénomène individuel

• Le travail et la tentation de la machine

• Le travail, un monde à part

• D'autres manières d'aborder le travail

• Le travail est divers

• Le vingt-cinquième heur : l'individuel autrement

• Le travail comme expérience collective

• Le travail, ça s'apprend !

• L'institution de travail et Babel

• Une autre approche des personnes

• Le travail, ça s'apprend !

• Conclusion

• Le travail, c'est affreux... mais ce peut-être autre chose

• Le travail en quête d'élargissement du regard

• Le travail ne va pas de soi, il s'apprend

          (sommaire)

Pour lever ces paradoxes, il est aujourd'hui plus que jamais nécessaire d'élargir notre approche du travail en examinant ses aspects parfois occultés par le feu des projecteurs médiatiques.

Phénomène individuel, relevant de l'expérience personnelle, marqué par une vision bureaucratique, monde à part hermétiquement séparé de la « vraie » vie... : Les représentations courantes du travail, pour pertinentes qu'elles soient, demeurent toujours partielles -voire partiales- et imparfaites.
Il existe pourtant d'autres manières, plus nuancées, d'appréhender la question -permanente dans nos sociétés et si prégnantes dans l'existence de tout un chacun-, d'en interroger la complexité.
Coût de personnel, filières professionnelles, temps et conditions de travail, mobilité, autorité et relation managériale, équipes et individus, apprentissage, technologie, contrainte des objectifs,  rétribution, matériel et immatériel... On tend à considérer que le travail a, ces dernières années, profondément changé -en mal-. C'est qu'il est en fait plus divers et éclaté en de multiples formes, porteuses d'améliorations ou, au contraire, de détériorations.
« Customisation » de la gestion des RH, « My-taf »... : Il importe, dans ce contexte, de mieux promouvoir, dans l'organisation et les pratiques, l'individu pour son potentiel unique, ses attentes, ce qu'il investit et projette de lui-même dans l'exercice du travail.
Il convient, par ailleurs, de considérer qu'il n'y a de travail « qu'avec », en relation -entre interdépendance des actions, coopération et compétition-, d'en envisager la dimension d'expérience collective, facteur de développement et source de satisfaction.

Le travail, en perpétuelle évolution, ne constitue en rien un acquis : Le sens de l'efficacité, le partage de valeurs communes, la prise en compte de points de vue divergents, par exemple, constituent autant de compétences implicites qui sont pourtant loin d'être universellement répandues. Et il s'avère vain d'en attendre un quelconque « réenchantement » qui résulterait d'un changement de système.
Il incombe donc bien à chacun, dont c'est la mission et la responsabilité, de renouveler la manière de l'aborder par le choix d'autres perspectives, plus réalistes. Tel est le propos de Maurice THEVENET, expert de renom des ressources humaines, qui propose l'angle de l'apprentissage et nous invite à redécouvrir et nous réapproprier le travail.

Entre alternatives et pistes de réflexion, un essai critique, ambitieux et original, à l'intention des responsables RH, dirigeants, managers et chefs d'entreprises, comme des étudiants et du plus large public intéressé par les questions de société.
Pour mieux comprendre les moyens de produire et redonner une place positive et utile au travail.