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Anne Del Pozo
Elle collabore depuis près de 20 ans à différents magazines en qualité de journaliste.
Elle y traite de sujets articulés essentiellement autour de la finance, des flottes automobiles, du voyage et du tourisme d'affaires ou encore des ressources humaines. Anne del Pozo participe également à la rédaction de nombreux témoignages clients et de newsletters d'entreprise.
Flotte automobile : les clés d'une gestion efficace !
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Résolument engagées dans la réduction de leurs dépenses de fonctionnement, les entreprises se penchent actuellement sur les coûts liés à leur flotte automobile. Leur objectif : mieux les identifier pour ensuite en maîtriser l’augmentation, inévitable sur ce poste.
À périmètre constant, les coûts de gestion d’une flotte automobile s’accroissent chaque année, portés par l’augmentation permanente du prix des matières premières et des véhicules. Pour autant, la flotte automobile reste, pour de nombreuses entreprises, indispensable à l’exercice de leur activité. « Or, actuellement, les PME ont encore trop souvent recours à l’indemnisation kilométrique pour les déplacements de leurs collaborateurs, explique Hervé Trosset, PDG d’Elat. Ce choix n’offre aucune visibilité sur les dépenses engagées et rend donc difficile toute maîtrise des coûts. À l’inverse, une flotte automobile adaptée à la taille de l’entreprise et à son activité, contribue à une meilleure gestion des coûts liés aux déplacements professionnels ». À cet effet, les entreprises doivent mettre en place des Car Policy et mener des réflexions approfondies sur le Coût Total de Possession des véhicules de leur parc.
Financement : augmenter sa capacité à convaincre une banque
Alors que, face à la frilosité des banques, les entreprises peinent à financer leur activité, les bonnes pratiques en matière de gestion du risque client deviennent un enjeu de taille. Un poste clients, bien géré et sécurisé, apporte en effet la garantie attendue par les partenaires financiers pour octroyer un crédit.
L’investissement des entreprises est essentiel au dynamisme de l’activité économique, surtout en période de crise. Pourtant, en France, force est de constater que l’octroi de crédits bancaires est actuellement au point mort. Il s’est même contracté en 2013 et ce, pour la seconde fois en trois ans. « Nos banques, en ce moment, doivent consolider leurs fonds propres et réduire leur exposition aux risques, ce qui ne rend pas l’accès au financement aussi facile qu’auparavant », préface Xavier Fontanet, professeur à HEC et ancien président d’Essilor, dans le Livre Blanc de Tinubu Square « Financement des PME et ETI : un levier, la maîtrise du risque crédit ». Parallèlement, les capacités d’autofinancement des entreprises en France ne cessent pour leur part de diminuer, passant de 85% en 2000 à 64 % en 2012.
Face aux risques financiers, quelles solutions ?
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Alors que la conjoncture économique et financière reste difficile, les risques auxquels les entreprises sont confrontées tendent à se multiplier. Prévoir et gérer ses risques suppose de s’appuyer sur des spécialistes métiers et de mettre en place des procédures appropriées.
Le développement des entreprises, que ce soit en France mais aussi et surtout à l’international, peut sous-tendre de nombreux risques. Ainsi, l’accroissement des échanges internationaux, de la volatilité des marchés financiers ou encore du prix des matières premières sont autant d’enjeux nécessitant que les entreprises renforcent leur gestion du risque de change et du risque de taux.
Des outils technologiques pour piloter le poste clients
Au-delà des prestations proposées par les acteurs spécialisés dans le risque clients, un certain nombre de solutions ou de technologies informatiques permettent aussi aux entreprises d’optimiser le pilotage de leur gestion du poste clients.
Aujourd’hui plus que jamais, les credits managers ont des obligations de résultats. La majorité des dirigeants d’entreprises ne sont en effet pas satisfaits de leur besoin en fonds de roulement (BFR) et cherchent du financement à court terme pour assurer le développement ou, parfois même, la pérennité de leur activité. La gestion du poste clients est donc devenue un enjeu stratégique pour ces entreprises. Or, les Directions Financières les plus averties n’attendent plus des miracles de la seule arme juridique ou réglementaire (Loi de Modernisation de l’Économie), même si de nouvelles directives européennes et françaises, en matière de délais de paiement, sont applicables depuis le début de l’année. « C’est la raison pour laquelle ces directions financières impulsent de plus en plus de projets de génération de cash dans lesquels elles ont un leadership à assumer, précise Rémy Dubois, directeur général de Kyriba. À cet effet, elles recourent de plus en plus à des méthodes et des solutions technologiques propres à les accompagner dans la gestion dématérialisée de tout ou partie de la chaîne de la gestion financière. Une démarche qui leur permet d’automatiser un certain nombre de processus pour réallouer leurs ressources humaines vers des tâches à plus forte valeur ajoutée ».
De l’art de bien piloter ses coûts automobiles
Après avoir épuisé l’ensemble des composantes du Total Cost of Ownership (TCO) dans le cadre de leur stratégie d’optimisation des coûts liés à leur parc automobile, les gestionnaires de flotte cherchent aujourd’hui de nouveaux leviers en la matière. Une démarche qui les incite à se pencher de plus en plus sur le comportement de conduite des collaborateurs.
Crise : quelles sources de financement pour sa trésorerie ?
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Les entreprises de taille intermédiaire n’ont pas été épargnées par la crise, loin s’en faut. Leur très grande capacité d’autofinancement ainsi que leur spécificité en matière de besoin en fond de roulement font de ces entreprises une catégorie à part dans leur façon et leur capacité à se financer. Tour d’horizon des différents moyens dont elles disposent pour améliorer leur besoin en fond de roulement et financer leur développement, malgré la conjoncture actuelle.
Ces sources de financement à ne pas négliger…
Pour financer leurs besoins en fonds de roulement ou tout simplement préserver leurs capacités de crédits auprès des organismes bancaires, les entreprises disposent de différents leviers à activer en fonction de leurs profils, de leur activités, de leurs tailles ou encore de leurs projets de développement.
Alors que les banques tendent à resserrer l’accès au crédit et durcissent leurs conditions de financements, les entreprises disposent de différents leviers alternatifs pour améliorer leurs besoins en fonds de roulement (BFR) et préserver leur trésorerie. Les principaux constituants du besoin en fonds de roulement d’une entreprise sont le poste clients, les stocks et le poste fournisseurs. « Pour optimiser leur BFR, les entreprises ont en effet la possibilité d’activer un ou plusieurs des trois leviers qui le constituent : le poste client, les stocks et le poste fournisseurs », souligne Patrice Coulon, directeur général délégué de GE Capital.
Assurer la pérennité financière de son entreprise en temps de crise
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Nombreuses sont les entreprises dont la santé financière est fragilisée par la conjoncture actuelle. Face à ce défi de taille, la plupart de ces organisations cherchent aujourd’hui de nouvelles alternatives de gestions financières propres à les accompagner pour faire face à la crise.
L’intensification des chocs traversés par tous (crise financière, économie au ralentie, hausse des cours des matières premières…) conjuguée aux difficultés spécifiques rencontrées par certains secteurs d’activité (crédit, immobilier, transport…) ont ainsi mis à mal la confiance que les chefs d’entreprises placent dans leurs perspectives d’avenir. 60 % des PME et PMI françaises prévoient ainsi une stabilité de leur chiffre d’affaires en 2009. Seulement 24 % anticipent une augmentation contre 50 % l’année précédente (baromètre Eurofactor 2009). A l’échelle européenne, les entreprises sont également pessimistes concernant l’évolution de leur rentabilité. 15 à 25 % d’entre elles prévoient ainsi une baisse de leur profitabilité en 2009. Difficile donc, dans ce contexte, de préserver la santé financière de son entreprise. Quelques solutions permettant aux entreprises de préserver leur trésorerie et de rationnaliser leurs coûts ont néanmoins le vent en poupe à l’heure actuelle.
Financer son investissement
En 2009, les investissements dans la zone euros pourraient marquer le pas. Parallèlement, les entreprises vont, en 2009 devoir faire face à des conditions de financement qui se resserrent. D’ailleurs, près de 30 % des entreprises européennes anticipent des difficultés relatives à l’accès au financement. Face à ces difficultés, les entreprises ont néanmoins la possibilité de s’appuyer sur différents partenaires, susceptibles de les accompagner dans le financement de leur activité. «Elles peuvent ainsi recourir aux associations comme Entreprendre en France, qui adhèrent aux Réseaux d’Accompagnement et de Financements, ou encore à des organismes comme Oséo», explique William Nahum, Médiateur Délégué en charge des relations avec les organisations professionnelles.
Les clés pour optimiser les coûts du traitement des factures
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En émission ou en réception, le traitement d’une facture a un coût. Sa dématérialisation est donc un enjeu de taille pour des raisons économiques mais également d’optimisation des processus de la chaîne order-to-cash.
La dématérialisation des factures est devenue un élément important de la stratégie de réduction des coûts des entreprises.
Au-delà de 50 factures par jour, en émission comme en réception, la dématérialisation présente en effet de nombreux avantages financiers. Arthur D.Little (cf. tableaux ci contre), s’est ainsi penché sur la question du coût des différentes étapes du traitement d'une facture reçue et émise. Lors de son étude, il établit la différence entre une facture papier et une facture dématérialisée. Il en conclut que le coût de traitement d'une facture dématérialisée est au moins divisé par trois.
La Bretagne entre terre et mer
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La Bretagne compte aujourd’hui quatre départements (Côtes d’Armor, Finistère, Ile et Vilaine et Morbihan), 21 pays et 1268 communes répartis sur 5 % du territoire national. Riche de 3 000 km de côtes, 3 700 km de sentiers de randonnées, 500 km de voies navigables, 8 villes d'art et d'histoire, 10 villes historiques et près de 1 000 monuments historiques, la Bretagne séduit par son cadre de vie et son environnement naturel. Le développement des réseaux routiers et ferrés a également contribué à la dynamique économique et touristique de la région. Au-delà de son réseau routier, le TGV Atlantique dessert désormais par ailleurs plusieurs villes bretonnes. La Bretagne dispose également d'un réseau dense de ports et d'aéroports à proximité des activités et des grandes villes.
Une économie qui a su se diversifier
La Bretagne se situe en septième position dans le classement des régions françaises. L'agriculture et la pêche y restent des activités importantes, où elles ont permis le développement d'une puissante industrie agroalimentaire. La région est par ailleurs une des seules de France où l'emploi industriel progresse, avec comme activités moteurs l'agroalimentaire, l'automobile (dont l'implantation de Citroën a favorisé l'essor) et la construction navale. Le tourisme a également toute sa place dans l'économie bretonne, tandis que le secteur tertiaire connaît un essor important.
Des pôles de compétitivité bretons valorisants
2ème pôle de recherche en France dans les télécommunications, 4ème région pour le nombre de dépôts de brevets, 5ème région française pour la recherche privée, la Bretagne figure parmi les régions les plus innovantes. Avec 12 centres d'innovation technologique, 7 technopôles, plusieurs dizaines de pépinières d'entreprises et de nombreux établissements de recherche, l'articulation entre les activités de production et les apports technologiques s'opère «naturellement» au profit du développement des entreprises.