Alors que les organisations professionnelles françaises se dirigent vers le zéro papier, 9 des CSP + sur 10 privilégient déjà le numérique au papier pour gagner du temps et échanger des informations entre collaborateurs.

Numérique, oui, mais un attachement encore fort au papier
 
Plus de 8 personnes sur 10, quelque soit leur âge, sexe ou secteur d’activité, trouvent utile le système d’archivage numérique pour les documents et mails, et 80% trouvent le système d’intranet « plutôt utile » voire « très utile ».
Cela dit, 1 CSP+ sur 3 remet en question la sécurité et la confidentialité des données au format numérique et préfère conserver les données en version papier lorsqu'il s'agit de les archiver à long terme.

Des professionnels hyper-connectés
 
L’hyper-connectivité des salariés n'est plus à démontrer : 67% d'entre eux ont accès à leurs mails par un système multicanal. En revanche les outils collaboratifs sont loin de faire l'unanimité. De la même manière, une personne interrogée sur deux trouve inutile les réseaux sociaux d’entreprise et systèmes de discussion instantanés internes. Les réseaux sociaux doivent encore faire la preuve de leur bénéfice en entreprise.

Le cloud : des entreprises frileuses, des salariés impatients
 
Ce sondage révèle que le système Cloud est encore peu présent dans les organisations professionnelles ; seuls 36% des CSP+ ont accès à cette technologie, et 19% ignorent si leur entreprise en est équipée. Pourtant, 69% des personnes interrogées jugent que le Cloud est utile pour bien travailler !
 
A l’heure de l’entreprise digitale où les salariés sont de plus en plus connectés, la confiance dans le numérique doit être perçue comme une priorité par l’ensemble des acteurs du numérique français.

Méthodologie
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatifs des CSP+ françaises. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 7 au 21 janvier 2015.