Depuis la crise Covid et la transformation profonde des habitudes de travail des Français, les entreprises se sont réorganisées autour du télétravail et du flex office pour répondre à une demande toujours plus forte de souplesse et de flexibilité. En conséquence, le ratio d'1 poste pour 1 salarié s’est réduit à 0,7 voire 0,5 poste par salarié.

Un gaspillage écologique équivalent à 750 000 vols Paris–New-York

L’impact carbone des locaux de bureaux s’apprécie lors des phases de construction et d’exploitation des espaces. En moyenne, un bureau consomme en moyenne 200 kWh d’énergie par m2, répartis entre le chauffage (57%), la climatisation (15%) et l’équipement comme l’informatique et l’éclairage (28%).

Selon l’étude Impact Labs.earth pour Fiveoffices, il apparaît que seulement près de la moitié des 55 millions de m2 de locaux de bureaux en France sont inutilisés, soit parce qu’ils sont vides (9%) soit parce qu’ils sont partiellement vides (37%).

Ces espaces de bureaux vides et partiellement vides représentent une émission globale de 600 000 tonnes de CO₂, soit l’équivalent de 750 000 vols Paris–New-York.

Un fléau écologique invisible

Contrairement aux idées reçues, les bureaux vides qui représentent 9% du parc immobilier de bureaux en France ne sont pas les plus énergivores dans la mesure où la consommation électrique y est considérablement réduite (chauffage, climatisation et éclairage).

En revanche, les espaces de bureaux ouverts partiellement vides sont ceux qui affichent le plus de pertes car les locaux sont chauffés et éclairés à pleine capacité, et cela indépendamment de leur occupation réelle. Ainsi, une réduction des effectifs de 20% liés à l’instauration du télétravail n’a pas d’incidence sur la consommation de chauffage, d’éclairage ou de climatisation.

Bien qu’invisibles, les bureaux partiellement occupés sont donc un enjeu crucial en matière de transition écologique des entreprises et de réduction de leur empreinte environnementale.

Le partage des bureaux, une solution économique et écologique

En permettant de rationaliser les dépenses énergétiques des bureaux par rapport aux besoins réels du marché, le partage de bureaux apparaît alors comme la solution la plus efficace pour réduire l’empreinte écologique des bureaux vides et partiellement vides en limitant à la fois le gaspillage énergétique des espaces ainsi que la demande en construction de nouveaux bureaux.

C’est la raison d’être de l’entreprise Fiveoffices – commanditaire de l’étude Impact Labs.earth – qui offre une nouvelle expérience de partage de bureaux 100% digitale, accessible à tous et durable grâce à une plateforme de mise en relation des entreprises qui recherchent des espaces de bureaux à des conditions flexibles avec celles disposant de locaux disponibles et inexploités, soit complètement soit partiellement.

En rendant accessible à tous la sous-location de ces bureaux vidés de leurs collaborateurs et en leur affectant de nouveaux usages, Fiveoffices contribue à lutter contre le gaspillage immobilier et énergétique tout en offrant aux entreprises disposant d’espaces inoccupés une double profitabilité financière et écologique : limitation de leurs charges financières, optimisation et rentabilisation des espaces loués, réduction des émissions carbone et des factures d’énergie.