La plupart des notes de frais réalisées par les cadres le sont pour des montants compris entre 100 et 499 euros (38 %), et dans la grande majorité des cas pour des motifs liés à la restauration (87 %), aux transports (81 %), et au logement (60 %).

Cette année encore, la pratique comme la gestion des notes de frais sont très bien évaluées par les cadres concernés.

81 % d’entre eux estiment ainsi que leur entreprise leur fait confiance dans la gestion de leurs dépenses professionnelles. Cette confiance repose sur un comportement responsable des cadres, seuls 13 % d’entre eux indiquant avoir déjà fait passer des dépenses privées en notes de frais.

En contrepartie, 71 % des cadres qui font des notes de frais se déclarent satisfaits à l’égard du système de gestion de celles-ci dans leur entreprise.

Quelques freins subsistent

La gestion des notes de frais peut être alourdie avec la crainte de ne pas être remboursé par inadvertance ou négligence personnelle.

Si un peu moins d’un tiers des cadres concernés partagent leur peur diffuse de ne pas être remboursés de leurs notes de frais, plus de la moitié (60 %) évoquent de façon plus précise leur crainte de perdre les justificatifs, et donc de ne pas être remboursés de leur fait.

C’est surtout le cas des femmes, des moins de 35 ans, des Franciliens et des foyers avec enfants. De même, un peu moins de la moitié (44 %) avouent qu’il leur arrive de ne pas faire passer leurs dépenses professionnelles en note de frais.

Les délais de remboursement s'étirent

L’appréhension des cadres d’être remboursés tardivement fait davantage peser la responsabilité sur l’entreprise. Si 53 % d’entre eux déclarent que leur entreprise met en moyenne moins de deux semaines pour les rembourser, en miroir, 47 % mentionnent des délais supérieurs à deux semaines : un tiers entre deux et quatre semaines, et 14 % plus de quatre semaines.

Sans surprise, la satisfaction à l’égard de la gestion des notes de frais dépend largement de leurs délais de remboursement : plus ils s’étirent dans le temps, moins les cadres sont satisfaits.

Si le pourcentage de cadres ayant déjà été en difficultés financières en raison de l’avance de frais professionnels sur leur argent personnel reste peu élevé et en recul par rapport aux vagues précédentes, la majorité des cadres dans cette situation se sont retrouvés en découvert bancaire (58 %), signe d’une situation certes minoritaire mais problématique.

Source : Ifop pour Mooncard