GPO Magazine : Quels sont les enjeux logistiques des entreprises qui souhaitent se développer à l’international ?
Michel Naudin : D’après les analyses marché, 90 % des TPE et PME françaises annoncent qu’elles ont des ambitions à l’international et y voient une opportunité de développement de leur chiffre d’affaires. Néanmoins, la plupart d’entre elles hésitent encore à franchir le cap, persuadées de la complexité, notamment « logistique », d’une telle démarche. Pourtant, les frontières douanières ont disparu en Europe, facilitant les échanges intracommunautaires. Faire parvenir ses produits en Europe pour une PME devrait donc lui paraître aussi naturelle que de les vendre sur tout le territoire français.  Quant aux expéditions hors Europe, des prestataires tels que Chronopost peuvent les accompagner dans les formalités douanières.

GPO Magazine : Quels sont les besoins logistiques à l’international ?
M. N. : La simplicité, la fiabilité et la visibilité, c’est-à-dire la capacité à suivre, à « tracker » à tout instant leurs expéditions. Ceci leur permet de garantir un haut niveau de qualité de service à leurs propres clients. Elles ont également besoin que la collecte des colis puisse se faire où qu’elles se trouvent en France ou à l’étranger. Enfin, elles souhaitent que les modes de livraison soient adaptés à la clientèle visée.

GPO Magazine : Des prestations que vous proposez de longue date ?
M. N. : Oui, grâce à sa présence sur le marché de l’international depuis 25 ans maintenant, Chronopost a construit une expertise marché certaine ainsi qu’une connaissance approfondie des acti­- vités des entreprises, en particulier sur certains secteurs d’activités (pharma­ceutique, automobile, électronique, e-commerce…). Parallèlement, notre infrastructure et notre organisation répondent aux enjeux de l’international. Nous avons ainsi une division dédiée avec 270 personnes, dont 50 travaillent sur le dédouanement, et 70 dans un service clients international. Nous disposons d’un « hub » à Roissy qui gère les expéditions vers les 230 pays du monde. Enfin, nous avons des filiales ou des partenaires avec des réseaux locaux bien établis sur leur marché domestique, ce qui nous permet de répondre aux enjeux liés au « dernier kilomètre » de livraison.
Un modèle unique dans le transport express international, qui fait ses preuves par la flexibilité et la réactivité qu’il offre à nos clients tout en restant simple pour l’entreprise puisqu’il s’agit du même interlocuteur que sur les envois nationaux et des mêmes systèmes de shipping et de suivi des colis.

GPO Magazine : En termes d’offres, que proposez-vous aux PME ?
M. N. : Pour les PME, notre démarche consiste à les accompagner dans toutes les étapes de leur développement à l’international. Nous mettons donc à leur disposition une gamme de prestations allant du service de livraison express (un jour vers l’Europe et 2 à 3 jours vers le reste du monde), à la livraison rapide par route (2 à 4 jours vers 26 pays européens). Nous leur proposons également un outil de « tracking » traduit en 7 langues (un outil « unique » utilisé pour les expéditions nationales et internationales), le DDP (Delivery Duty Paid), la demande d’enlèvement à l’étranger, dans plus de 50 pays (en Europe, Asie et USA)…

Les PME peuvent également bénéficier de l’offre « Avantage PME ». Cette offre propose une politique tarifaire attractive avec des prix dégressifs pour les entreprises ayant un volume de 10 envois/mois au national et à l’international.
Enfin, Chronopost a mis en place un « bouquet de services », notamment à travers le lancement d’un service « privilège ». Ce service accessible aux PME comprend un accompagnement personnalisé pendant les premiers mois de la collaboration (rendez-vous téléphonique, revue de performance, bilan mensuel…).
Nous pouvons aussi proposer la mise en  place des solutions ad hoc à l’international pour accompagner et améliorer la qualité de service proposée aux clients ayant des contraintes et/ou exigences spécifiques.
À travers notre organisation et nos prestations, nous souhaitons ainsi que le transport ne soit plus uniquement considéré comme un centre de coûts mais comme un service à valeur ajoutée, permettant à nos clients et aux clients de nos clients, de développer leur activité et leur chiffre d'affaires à l’international.