GPO Magazine : Pourquoi est-ce si com­plexe d’identifier des coûts cachés ?
Grégory Libre : En matière de flotte automobile, il n’existe pas qu’une seule catégorie de coûts cachés mais plusieurs typologies de dépenses qu’il convient de maîtriser. Or, certaines d’entre elles ne sont pas faciles à appréhender car elles relèvent des processus de gestion interne ou sont inhérentes aux comportements des conducteurs.

GPO Magazine : Pouvez-vous nous donner des exemples précis de coûts cachés ?
G. L. : Un collaborateur qui multiplie les sinistres représente une source de frais supplémentaires et imprévus pour son entreprise. Ces coûts sont non seulement liés au véhicule accidenté (franchises, augmentation des primes d’assurance…) mais également au temps nécessaire pour gérer les dommages causés : relations avec les experts, échanges avec le conducteur… Or, ce temps est un coût imperceptible et difficile à quantifier pour l’entreprise. Pour maîtriser ces coûts, il faut que l’entreprise travaille en amont sur la fréquence de ses sinistres, afin de les diminuer, et en externalise la gestion opérationnelle auprès d’un prestataire spécialisé. Une immobilisation de véhicule - pouvant émaner de plusieurs causes (accident, panne ou rappel constructeur) - n’est, la plupart du temps, ni prévue, ni chiffrée par l’entreprise. Toutefois, elle représente un coût non négligeable (perte d’exploitation, véhicule de remplacement non anticipé…). Il est donc important que l’entreprise, dans sa car policy, prenne en compte le fait que certaines marques fassent, plus que d’autres, l’objet d’un rappel constructeur. Le loueur, de par sa vision globale du marché automobile, peut être d’un précieux recours.

GPO Magazine : Comment identifier l’ensemble de ces coûts cachés ?
G. L. : Pour identifier l’ensemble des coûts cachés, il faut que les entreprises aient une vision complète de leur parc et des différents postes de dépenses qui y sont liés. Une démarche dans laquelle Arval propose de les accompagner, notamment à travers l’analyse des ressources humaines. Nous disposons en effet d’une cellule Consulting qui a pour vocation de traiter ces problématiques. Elle réalise notamment des audits pour analyser la façon dont les entreprises gèrent leur parc ainsi que leurs process internes, et les véritables usages qui sont faits des véhicules.

Parallèlement, nous proposons aux entreprises des outils conçus pour les accompagner dans la maîtrise et le pilotage des coûts cachés tels qu’Arval Fleet View, développé dans le cadre du dispositif Arval Smart Experience.

GPO Magazine : Pouvez-vous nous présenter Arval Smart Experience ?
G. L. : Arval Smart Experience est une nouvelle offre de services innovants et interactifs qui nous permet de faciliter le quotidien des gestionnaires de flotte et des conducteurs. Ce dispositif intègre quatre outils. Arval Connect et Arval Fleet View sont dédiés aux gestionnaires de parc tandis qu’Arval Mobile + et Arval Drive Challenge concernent les conducteurs. Arval Connect est ainsi un espace d’infor­mations personnalisées proposant des outils d’aide à la décision pour l’éta­blissement de la car policy (tests de véhicules, informations fiscales, actualités du secteur automobile...). Arval Fleet View est, pour sa part, un tableau de bord qui permet une gestion dynamique du parc. Il alerte le gestionnaire de flotte en cas d’anomalie (non récupération d’un véhicule réparé par son conducteur…), et fournit des éléments de reporting visuellement parlants pour optimiser le suivi et le pilotage du parc. Il récupère également des éléments de flux de facturation, ce qui facilite l’identification des coûts hors contrat et donc, si besoin, le réajustement de celui-ci. Arval Mobile + est une application sécurisée renfermant l’ensemble des données liées au véhicule du conducteur ainsi que les prestations comprises dans son contrat avec Arval. Enfin, Arval Drive Challenge est une application pour smartphones, dédiée à la sensibilisation à la conduite responsable. Elle a pour vocation de challenger le conducteur de façon ludique sur l’amélioration de sa performance « responsable » au volant, pour mini­miser les émissions de CO2, l’usure de son véhicule et sa consommation de carburant.