RSE 43
Management environnemental : Des cas concrets qui donnent des idées
dimanche, 18 novembre 2012 00:00 Écrit par Philippe DermagnePour une PME, il existe finalement deux grandes façons de s’engager sur le terrain du développement durable et de la RSE. Soit engager sa propre politique, en élaborant ses actions en interne, aussi modestes soient-elles ; soit en signant des partenariats avec des sociétés spécialisées ou adhérer à des programmes gérés par des institutions ; l’un n’empêchant pas l’autre. Nous présentons ici une sélection d’exemples qui, nous l’espérons, donneront des idées à nos lecteurs dirigeants.
« Verdir » son entreprise, ce n’est pas uniquement économiser de l’énergie ! C’est engager toute action touchant tout ou partie du triptyque universellement partagé : Economie - Environnement - Social. Le Grenelle (I et II), les pouvoirs publics, les éco-organismes (Récylum pour les lampes, Ecofolio pour le papier, Eco-Emballages pour les emballages, etc.), l’Ademe (1), les associations, etc., autant d’institutions qui démontrent la puissance et le nombre des incitations (y compris fiscales) exercées auprès des particuliers ou des entreprises.
RSE, univers sans limite et enjeu de croissance
dimanche, 18 novembre 2012 00:00 Écrit par Philippe DermagneSi les grandes entreprises sont désormais contraintes par une réglementation de plus en plus exigeante, l’engagement d’une politique RSE relève encore de l’acte volontaire dans les PME et les TPE. Mais qu’est-ce vraiment que la RSE ? Quels en sont les enjeux ? Tour d’horizon.
En matière de développement durable, le dirigeant de PME serait-il parfois comme l’âne de Buridan, à tant hésiter entre le sac d’avoine et la jarre d’eau, qu’il finit par ne choisir aucune option et par mourir ? « Une étude a récemment révélé que près de 40 % des patrons de PME sont conscients des enjeux de la RSE, mais n’ont pas encore engagé d’actions dans ce sens » indique Bertrand Desmier, directeur et expert RSE du Cabinet Tennaxia, en ajoutant « …à l’analyse, les freins exprimés relèvent plus des idées reçues que de réels obstacles ». Quoiqu’il en soit, retenez que plus de 60 % des patrons de PME n’ont donc pas conscience des enjeux de la RSE.
La montée en puissance du reporting extra-financier en France
jeudi, 15 novembre 2012 00:00 Écrit par Nos contributeursLa convergence des référentiels internationaux, des incitations de plusieurs places boursières et des initiatives de plusieurs gouvernements créent aujourd’hui les conditions favorables à une très forte augmentation de la publication de rapports extra-financiers dans le monde. Avec l’article 225 de la loi Grenelle 2 publié au Journal Officiel en avril dernier, la France s’inscrit désormais dans la même dynamique.
Recycler les déchets, un défi d’avenir
mercredi, 05 septembre 2012 00:00 Écrit par Philippe DermagneLa préoccupation écologique fait désormais partie de notre quotidien. Cela fait maintenant plus de vingt ans que certaines branches industrielles cultivent le sens de leurs responsabilités environnementales, recyclage en tête. Mais une filière complète et efficace impose aussi que les consommateurs, comme les entreprises, participent dès le début de la chaîne à cet effort collectif. Est-ce rentable ? Toute la question est là.
La révolution durable éclairera-t-elle l'entreprise au XXIe siècle ?
jeudi, 06 octobre 2011 00:00 Écrit par Philippe DermagneLes dirigeants de PME ou de TPE ont parfois quelques difficultés à en discerner les atouts. Il est vrai que les bénéfices d'actions protégeant l'environnement ne sont pas toujours évidents à voir dans un bilan, ce qui est bien le problème. Eclairage.
La difficulté est donc de convaincre, non les grandes entreprises ou les collectivités déjà largement sous contraintes réglementaires, mais les centaines de milliers de PME et de TPE dont dépendent les résultats globaux de toute ambition nationale.
Quelques chiffres
Près de 50 milliards d’euros en 2009 de dépenses et d'investissements (37 % les entreprises, 36 % l'État, 27 % les ménages) consacrés à la protection de l'environnement et environ un million d'emplois (en ETP : Equivalent Temps Plein). On ne compte plus les projets tous azimuts : auto-partage (Autolib de Bolloré se lance à Paris fin 2011), véhicules hybrides ou 100 % électriques, avions économiques (Airbus A 320 Néo), bâtiments HQE, filières de traitement des déchets, électricité éolienne, sans oublier les milliers de créations d'entreprises éco-innovantes dans tous les secteurs de l'industrie… etc. Les activités liées à l'environnement n'ont plus à démontrer qu'elles sont déjà un facteur clé de notre économie.
Ce cheminement inexorable est-il profitable ?
vendredi, 02 juillet 2010 00:00 Écrit par Philippe DermagneGrande question, à laquelle la volumétrie des déchets issus de nos activités industrielles et domestiques est un des éléments de réponse. La prise de conscience ayant permis de commencer à prendre en considération ce phénomène remonte au milieu des années 70. Ce problème, identifié il y a déjà 35 ans, n'est donc qu'un des nombreux paramètres du développement durable, aujourd'hui au cœur du management des entreprises. Eclairage.
L'Agence Nationale pour la récupération et l'élimination des déchets a été créée en 1975, l'Agence pour la Qualité de l'Air en 1980, l'Agence Française pour la maîtrise de l'Energie en 1982. C'est en 1990 que le regroupement de l'ensemble de ces structures aboutissait à un effort louable de coordination avec la création de l'Ademe, l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie.
Ce simple historique permet à lui seul d'apprécier la lenteur du cheminement faisant évoluer les comportements, tant des particuliers que des entreprises. Cette difficulté à percevoir les enjeux est une des facettes de la problématique. «Très tourné vers soi-même, chacun de nous ne change son comportement que s'il est directement impliqué par les conséquences du changement»(1), estime Elisabeth Pastor-Reiss, l'une des grandes spécialistes françaises du développement durable et de sa mise en œuvre.
Pourquoi devrions-nous aller au bureau tous les jours ? Au cours du XXème siècle, cette question aurait semblé absurde. Nous prenions les transports pour aller travailler dans des usines ou des bureaux et il était du devoir de chaque employé de se déplacer de son domicile à son travail pour y commencer sa journée à 8 ou 9 heures du matin.
Les nouveaux prismes du management qui s'imposent
dimanche, 02 mai 2010 00:00 Écrit par Philippe Dermagne
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Certains dirigeants doutent-ils encore du bien fondé d'une gestion tenant compte des préceptes du développement durable. Y voient-ils uniquement de nouveaux gisements de coûts sans retours tangibles contribuant à leur profitabilité ? Possible, mais confrontés à l'ampleur planétaire du phénomène, une question s'impose : une entreprise qui n'a pas de politique développement durable a-t-elle véritablement un avenir ?
Une question inquiétante à laquelle nous ne prétendons pas répondre ici. N'ayant pas pour habitude d'asséner quelques vérités ou de souligner de banales évidences, la mission de la rédaction de GPO est constante : faire se poser des questions.
Les sujets du développement durable et de la responsabilité sociétale de l'entreprise sont tellement vastes qu'il existe autant de cas de figures que de solutions ; identifier les enjeux en offrant à nos lecteurs les bases d'une réflexion globale est notre unique ambition.
Depuis quelques années maintenant, le développement durable est devenu une préoccupation importante des directions achats. Une priorité que la crise ne semble pas avoir affectée et qui touche aussi bien la stratégie achat des entreprises que leur responsabilité sociale.
L'édition 2009 du «Baromètre Achat Durable» réalisé par HEC et Eco-vadis est sans appel. Les Achats Durables sont, malgré la crise, considérés comme «critiques» ou «importants» par 90 % des dirigeants Achats. Mais au-delà de cette perception, ce baromètre met également en évidence l'accélération de la mise en place des stratégies Achats Durables. 2009 aura ainsi été l'année de l'implémentation opérationnelle de ces démarches, les objectifs étant considérés comme «atteints» ou «en cours de l'être» par 80 % des répondants (contre 50 % seulement en 2007). Les impacts sur l'organisation sont d'ailleurs réels. Ainsi, 37 % des entreprises interrogées dans le cadre de cette étude ont mis en place une Direction Achats Durables. Par ailleurs, la formation approfondie et systématique des acheteurs a été faite dans la moitié des entreprises. Les outils spécifiques aux Achats Durables tendent également à se développer et en particulier ceux relatifs à l'évaluation des fournisseurs et à l'analyse des risques par catégorie d'achats ou par pays. A titre d'exemple, l'éditeur Ivalua a ainsi intégré les aspects relatifs au développement durable dans sa solution Ivalua Buyer. Différents modules de la solution sont concernés. Ainsi, pour l'e-sourcing, les critères de développement durable et leur pondération sont intégrés dans les consultations lors des appels d'offres. Concernant le référentiel fournisseur, il gère pour chaque dossier l'ensemble des informations relatives au développement durable comme les rapports d'audits, les plans d'actions ou les certifications obtenues.
Energie : le pas environnemental facile à franchir
lundi, 02 novembre 2009 00:00 Écrit par Philippe Dermagne
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Pour de nombreuses PME ou TPE, l'une des grandes difficultés est souvent de savoir sous quel angle et comment entamer une première démarche allant dans le sens du développement durable. L'énergie est sans conteste un domaine où toute optimisation se traduit rapidement par une baisse des charges d'exploitation. Contexte et panorama des économies faciles et bonnes pour la planète.
Un contexte d'évidences économiques pour la création de valeur
S'il est une source inépuisable d'énergie, par définition renouvelable, c'est bien celle d'une meilleure gestion des ressources disponibles ; une évidence parfois négligée mais qui pourtant est l'ossature de toute politique énergétique. Cet axiome est d'autant plus remarquable que tout dirigeant comprend immédiatement que réduire la consommation d'énergie c'est à la fois, protéger l'environnement et améliorer le rendement de l'entreprise.
Faire des économies d'énergie offre aussi des avantages sur le terrain humain et social. Réduire la consommation d'énergie est la conséquence directe d'actions tangibles et perceptibles par chacun, à l'efficacité visible quasi immédiate, sur fonds de satisfaction personnelle et collective.
Dans l'univers du développement durable, les économies d'énergie sont assurément un domaine où les dirigeants et l'ensemble du personnel rentrent tout naturellement dans le cercle vertueux de la RSE(1); sans s'en rendre vraiment compte ou presque !
Tous les experts et spécialistes s'accordent à dire que la compétitivité de l'entreprise passera de plus en plus par le respect d'une éthique environnementale, au risque de voir s'étioler son portefeuille clients et de réduire la fidélité et la motivation de son personnel, deux leviers majeurs de toute création de valeur. «La création de valeur passe d'abord par la maîtrise des risques», écrit Philippe Laget(2), membre du Conseil National du Développement Durable.