RSE 38

Note de la Rédaction : Voilà un sujet grave et récurrent qui pose nombre de questions éthiques et économiques. La boulimie des acheteurs occidentaux les poussent à acheter les produits les moins chers et ce, quels qu’ils soient : électronique, habillement, alimentation, jouets, etc. Mais au final, le calcul est-il pertinent ? Cette tribune offre un éclairage intéressant sur cette problématique planétaire qui touche toute entreprise quelle que soit sa taille. 

 

Avril 2013 : 1.135 morts dans l’effondrement d'une usine bangladaise de fabrication de vêtements destinés à des marques occidentales. 10 Juin 2014 : une enquête du Guardian, révèle que le N°1 mondial de la crevette, le thaïlandais Charoen Pokphand (CP), s'approvisionne en poissons pour l’alimentation de ses crevettes auprès de fournisseurs esclavagistes. Les crevettes de CP se retrouvent sur les étalages des hypermarchés et  supermarchés d'Europe et d'Amérique du Nord…


> Appulz et Nicollin
Appulz et Nicollin sortent la première déchetterie intelligente

Dans la chaîne du traitement et de la revalorisation des déchets, la phase collecte est l’une des grandes difficultés à résoudre. Si la législation contraint les grands industriels – gros émetteurs de déchet – à s’organiser, comment collecter les millions de produits usagés ou matériels en fin de vie générés par l’activité des PME et plus globalement de l’ensemble des professionnels ? Au plan économique, l’entreprise a-t-elle intérêt à se lancer dans la mise en œuvre d’une politique de tri et de collecte ? La réponse n’est pas évidente et pourtant tout concourt à lui faciliter la tâche.

Sur le plan macroéconomique, l’objectif est fondé sur la logique suivante : le bilan énergétique de l’ensemble des efforts de collecte doit être positif et ne pas générer plus d'émission de Co2, et autres gaz à effet de serre, qu'en laissant les choses en l’état.
Mais au niveau de chaque entreprise, seule une démarche volontaire et citoyenne des respon­sables semble pouvoir résoudre l’équation. À bien y regarder, tout dirigeant trouvera pourtant de nombreux avantages à s’impliquer dans des actions concrètes de tris, collectes et traitements de ses déchets.


> Groupe Total
Le groupe Total réaffirme ses ambitions sur le gaz naturel suite à la suppression des tarifs réglementés

« Depuis le début de l’humanité, l’énergie a toujours constitué un élément vital pour l’évolution et le développement des sociétés », telle est la phrase d’introduction du livre « Comprendre le nouveau monde de l’énergie » de Myriam Maestroni1. Parmi les grandes problématiques que le xxie siècle devra résoudre, il est acquis que l’énergie jouera le premier rôle. Il n’en est guère autrement pour les entreprises. La réduction de leur consommation d’énergie est, aujourd’hui déjà, un paramètre majeur de leur compétitivité. Tour d’horizon, analyse et ébauche de solutions.

Si chacun comprend aisément que l’efficacité énergétique est le rapport entre ce que produit un système et ce qu’il consomme comme énergie, quelles sont finalement les raisons – autres que les contraintes réglementaires – qui peuvent pousser un chef d’entreprise à s’engager volontairement dans cette « chasse au gaspi » de nouvelle génération ?


Du climat économique actuel qui motive nombre de plans de réduction de coûts, jusqu’aux nouvelles attentes environnementales nées de l’urgence climatique ou du drame de Fukushima, l’énergie a pris une place considérable dans la course à la croissance.


Le rapport Brovelli, remis au 1er ministre publié en juin dernier, s’intitulait « Responsabilité et performance des organisations ». Le Medef, un an plus tôt, publiait le guide « Cap vers la RSE », sous-titré « Faire de la responsabilité sociétale de l’entreprise un levier de performance ; la CGPME titrait à son tour son guide « La responsabilité sociétale des entreprises, une opportunité pour les PME ». Alors ? Vœu pieux, panurgisme, mode, louable intention, simple coïncidence … ou réalité partagée ?



Est-il encore utile de définir le cadre d’une politique RSE ?* La responsabilité des entreprises et de leurs dirigeants, au plan social et environnemental, est-elle aujourd’hui contestable ? La bonne parole du développement durable doit-elle être encore et encore diffusée ? À toutes ces questions, la réponse est incertaine. Car si les grandes entreprises y sont contraintes, nombre de PME ont toujours quelques difficultés à prendre le virage. Fresque.



La crise, à force d'en parler, à force de l'invoquer, à force d'en constater ici et là-bas les dégâts et les dommages collatéraux, la crise s'est petit à petit transformée en une profonde mutation dont les contours et les impacts se précisent.


Depuis une vingtaine d’années la collecte, le traitement et la valorisation des déchets font l’objet de toutes les attentions des pouvoirs publics, Grenelle I et II venant accélérer les contraintes et les initiatives. Si du côté des ménages les bonnes pratiques s’intensifient, les TPE et les PME ont-elles conscience des enjeux et surtout, ont-elles les moyens de ce virage écologique ? Analyse.

Un premier constat vient à l’encontre de la pensée commune : les Français font de moins en moins confiance aux discours des entreprises sur le développement durable. Selon une étude réalisée en 2012 par l’Observatoire de la Communication Responsable, moins d’un Français sur trois accorde du crédit à ces discours environnementaux ; un résultat en baisse de 9 % par rapport au constat de l’année précédente. Alors que la protection de l’environnement et les produits supposés écologiquement responsables ont le vent en poupe, il est curieux de constater une telle dégradation de crédibilité. Certaines entreprises ne se lancent-elles pas trop rapidement dans une communication vantant les bienfaits d’une conception écologique de leurs produits alors que, par ailleurs, elles appartiennent à un secteur réputé particulièrement pollueur.

 


On a pu entendre et souvent lire qu'en temps de crise, la prise en compte des enjeux du développement durable était un luxe que ne pouvait se payer que les grosses entreprises ou tout du moins, les entreprises bien portantes. Et pourtant en temps de crise, quoi de plus précieux que de conserver et améliorer la confiance de son écosystème ?


Pour une PME, il existe finalement deux grandes façons de s’engager sur le terrain du développement durable et de la RSE. Soit engager sa propre politique, en élaborant ses actions en interne, aussi modestes soient-elles ; soit en signant des partenariats avec des sociétés spécialisées ou adhérer à des programmes gérés par des institutions ; l’un n’empêchant pas l’autre. Nous présentons ici une sélection d’exemples qui, nous l’espérons, donneront des idées à nos lecteurs dirigeants.

« Verdir » son entreprise, ce n’est pas uniquement économiser de l’énergie ! C’est engager toute action touchant tout ou partie du triptyque universellement partagé : Economie - Environnement - Social. Le Grenelle (I et II), les pouvoirs publics, les éco-organismes (Récylum pour les lampes, Ecofolio pour le papier, Eco-Emballages pour les emballages, etc.), l’Ademe (1), les associations, etc., autant d’institutions qui démontrent la puissance et le nombre des incitations (y compris fiscales) exercées auprès des particuliers ou des entreprises.


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