Usages mobiles dans l’entreprise
Les entreprises françaises mettent en moyenne trois semaines pour rendre leurs salariés opérationnels sur mobile.
Une étude révèle que les services informatiques français ont besoin de l'équivalent de trois semaines pour équiper leurs salariés d’outils et d’applications de mobilité qui leur sont nécessaires pour travailler.
L'étude réalisée par Vanson Bourne, cabinet d’études de marché, pour le compte de VMware, leader mondial de la virtualisation et des infrastructures Cloud, analyse l’impact du manque de maturité en matière de mobilité, tant sur les départements informatiques que sur les salariés. Ainsi, seuls 13 % des services informatiques en France estiment être en mesure de répondre aux besoins de leurs employés en matière de mobilité, tandis qu’un tiers (32 %) ne parvient pas à contrôler l'accès aux données professionnelles depuis tous les terminaux mobiles des salariés.
Dans le cadre de l'étude, les décideurs informatiques et les employés ont été interrogés afin de déterminer qui, selon eux, devait être responsable des politiques relatives au travail mobile. Les résultats témoignent de l'indécision des services informatiques sur la question. 55 % des DSI français estiment qu'il est de leur responsabilité de restreindre l'accès des employés aux outils et applications mobiles en dehors des horaires de travail, tandis que 50 % se sentent contraints de le faire, et que 69 % reconnaissent que cela est désormais nécessaire.
La productivité à l’heure du numérique
« Vu le rythme d'activité des entreprises aujourd'hui, prendre trois semaines pour équiper son personnel des outils nécessaires pour travailler n'est pas viable pour les entreprises qui cherchent à survivre et à prospérer à l'ère du Cloud et de la mobilité », observe Hervé Uzan, directeur général de VMware. « Tout délai empêchant le personnel d'être rapidement et pleinement opérationnel peut donner un avantage à la concurrence. Les entreprises doivent donner à leurs employés la possibilité de collaborer avec qui il faut, de n'importe où et à tout moment, tout en minimisant les risques en matière de sécurité ».
De leur côté, les employés sont nettement moins indécis sur la question. Soixante-neuf pour cent d'entre eux considèrent que leur employeur ne devrait pas restreindre leur accès aux applications et outils mobiles. En l'état, 87 % affirment ne pas encore bénéficier d'un accès complet aux outils mobiles qui leur sont nécessaires pour être aussi productifs qu'ils le voudraient. Plus d'un quart (26 %) s'avoue être prêt à contourner leur service informatique afin d'obtenir
les outils mobiles dont ils ont besoin. En conséquence, l’entreprise doit proposer beaucoup plus d'autonomie en matière de mobilité, et non pas plus de restrictions.
Le fonctionnement de l’entreprise bouleversé
« L'expression – La liberté, mais contrôlée – n'a jamais été aussi appropriée, la recrudescence des terminaux et des applications mobiles bouleversant les attentes des utilisateurs et les structures fonctionnelles », poursuit Hervé Uzan. « Les entreprises doivent clairement définir de qui relève la responsabilité des applications et des outils mobiles au sein de l’organisation. Beaucoup d'employés s'attendent à choisir la façon dont ils travaillent et l’exigent même. Le défi pour les services informatiques est donc de satisfaire cette demande, tout en gardant un contrôle approprié sur la façon dont sont utilisés les informations critiques et les processus métier. Cela doit se faire de façon centralisée, afin de sécuriser les données et d'éviter de compromettre les meilleures pratiques de l'entreprise ».
VB