Développement à l’international, une réalité pour les TPE et les PME ?
Près de 120 000 entreprises françaises sautent le pas chaque année et se lancent à l’étranger, selon les chiffres de Business France. Pourtant, la France est loin derrière ses voisins allemands ou italiens. Les dirigeants d’entreprises français sont-ils plus frileux à l’idée de se développer à l’étranger ?
Les principaux enseignements de l'Observatoire
- Les chefs d’entreprise sont plus optimistes qu'en 2015 et 2016. Ils évaluent en effet leur niveau d’optimisme à 6,4 sur une échelle de 0 à 10 et à 6,9 quand il s’agit de leur situation personnelle.
- Les dirigeants sont 64 % à trouver que les projets internationaux sont difficiles à réaliser.
Pourtant, 52 % des dirigeants estiment qu’il est plus facile de se développer à l’étranger aujourd’hui qu’il y a dix ans.
- Pour les chefs d’entreprise interrogés, le développement à l’international passe par deux défis importants : la maîtrise de la législation économique et juridique complexe de certains pays présentant un potentiel intéressant (47%) et la méconnaissance des marchés étrangers porteurs (43%). Ils sous-estiment alors la dimension RH (recrutement, formation, sécurité des collaborateurs…), à tort !
- La zone euro reste la plus propice au développement international pour 37 % des chefs d’entreprise interrogés.
Les 6 conseils pour une expatriation réussie
1. Vérifier que sa situation financière permet de s'internationaliser,
2. Faire un benchmark sur la pertinence du marché visé,
3. S'entourer des bons partenaires : juridiques, assurantiels, réglementaires et financiers,
4. S'adapter à ce que le marché local réclame et à la culture locale,
5. Identifier des collaborateurs qualifiés,
6. Et surtout oser et croire !