GPO Magazine : Où en sont les entreprises dans leur transition énergétique ?
Grégory Libre : Il y a encore quelques années, la notion de « flotte verte » était, dans les entreprises, avant tout marketing. Aujourd’hui, aidées par les loueurs, les entreprises ont pris conscience qu’elles pouvaient rouler de manière écologique, tout en réalisant des économies. Financièrement, la convergence de ces deux intérêts a désormais du sens, ce qui d’ailleurs contribue à rendre cette tendance durable. Ainsi, nos clients adoptent désormais cette attitude écologique soit par conviction, soit en raison de la pression sur les budgets. Mais pour réaliser des économies, elles sont néanmoins obligées de prendre au moins en compte les émissions de CO2 de leurs véhicules. Une démarche d’autant plus importante que le seuil d’émissions de CO2 ne cesse de diminuer (il est passé de 129 gr/km à 90 gr/km en moins de 6 ans) et que, par ailleurs, le barème des bonus/malus évolue chaque année.

GPO Magazine : Comment optimiser cette convergence entre les dimensions écologiques et économiques ?
G. L. : Il faut que les entreprises continuent de prendre en considération le TCO (Total Cost of Ownership) des véhicules mais aussi les coûts d’usage inhérents. Dans cette optique, elles doivent prendre en compte les aspects financiers, d’entretien, d’assurance, etc… tout en y associant des critères humains liés à la façon dont ces véhicules sont utilisés. Par exemple, un véhicule hybride peut être un bon choix écologique.
Cependant, si le collaborateur ne roule que sur des nationales et des autoroutes, il ne profitera pas des bénéfices liés à cette motorisation, ce qui, au final lui coûtera plus cher en carburant. Une voiture hybride répond essentiellement à des usages urbains ou périurbains. Ces dernières années, l’offre des constructeurs en matière de véhicules hybrides et électriques s’est largement diversifiée.

GPO Magazine : De quelle manière Arval accompagne les entreprises dans le calcul du TCO lié à l’usage ?
G. L. : Notre mission consiste notamment à aider les entreprises à définir les usages qui sont faits de leurs véhicules. À cet effet, nous mettons en regard les contraintes techniques de l’entreprise avec le choix du véhicule (coffre, mono­space, 5 places,…), la réglementation en vigueur et l’offre des constructeurs. Nous croisons ensuite ces données pour définir une liste de voitures qui, en termes de TCO, coûtera le moins cher possible à l’entreprise. Par la suite, nous travaillons sur la façon dont le véhicule est utilisé par le conducteur. Nous nous appuyons à cet effet sur des éléments factuels tels que l’évolution du kilométrage, la consommation du carburant et des pneumatiques, les réparations, les pannes, les sinistres, etc… Cet ensemble d’éléments nous permet de savoir si nous nous éloignons ou non du TCO prédictif (TCO du véhicule + fiscalité) et si nous optimisons le coût d’usage du véhicule.

GPO Magazine : Quelles démarches mettez-vous en œuvre pour améliorer ce TCO lié à l’usage ?
G. L. : Le coût réel du véhicule est étroitement lié au comportement du conducteur. Ainsi, nous avons développé diverses solutions concrètes telles que des stages d’éco-conduite, d’éco- sécurité voire de prévention aux risques routiers. Ces prestations leur permettent notamment de réduire leur consom­mation de carburant mais aussi leur taux de sinistralité. Ainsi, un stage d’éco-conduite coûtera 150 € et permettra, sur 3 ans, de réaliser jusqu’à 900 € d’économies uniquement sur le poste carburant, tout en diminuant les émissions de CO2, l’absentéisme lié aux accidents ou encore le prix des primes d’assurance.
En outre, dans le cadre du dispositif Arval Smart Experience lancé en 2013, au travers duquel nous proposons une nouvelle offre de services innovants et interactifs, nous avons conçu l’application Arval Drive Challenge. Elle a pour objectif de sensibiliser à la conduite responsable les utilisateurs et leur faire adopter les bonnes pratiques au volant.

Pour en savoir plus Site : www.arval.fr Téléphone : 0 800 57 55 57 (gratuit depuis un poste fixe)