Avec succès : 3/4 des entreprises se considèrent mieux à même de faire face aux divers défis actuels qu'il y a 12 mois. En France, cette évaluation est encore plus prononcée, avec 79 %. C'est ce que montre l'étude internationale « Regard sur l’avenir 2024 – Quelle industrie demain?», réalisée par Aras, spécialiste de la gestion du cycle de vie produit et des solutions de continuité numérique, dans laquelle 835 dirigeants d'entreprises ont été interrogés aux États-Unis, en Europe et au Japon.

Selon Fred Weiller, Directeur Marketing Europe d’Aras : « Dans un contexte aussi imprévisible, les entreprises courent le risque d'être prises au dépourvu par des perturbations externes et des mouvements de marché. L’immobilisme n’est donc pas une option, et les entreprises qui savent rester proactives et regarder vers l'avenir renforcent considérablement leur position sur le marché ».

Il est frappant de constater que l’Allemagne (86 %) et le Japon (92 %) se considèrent comme particulièrement en difficulté, en comparaison avec les États-Unis (73 %), la France (64 %) et l'Italie (66 %), qui se considèrent comme plus résilients.

Toutefois, l'étude montre également que de nombreuses entreprises sont prêtes à relever les défis et à renforcer leur résilience. Plus d'une entreprise sur deux s'est engagée dans la voie de la numérisation (56 %) ou de la modernisation de ses technologies de l'information (55 %) au cours des deux dernières années. En outre, l'expansion des activités de R&D de l'entreprise (36 %), l'accent mis sur le développement durable (36 %) et l'optimisation de la chaîne d'approvisionnement (36 %) figurent parmi les mesures les plus fréquemment mises en œuvre pour assurer l'avenir.

Ces derniers mois, les entreprises ont surtout pu réaliser des gains dans les domaines de la qualité (40 %) et de la flexibilité (38 %). Mais une plus grande capacité d'innovation (37 %), une meilleure orientation client (36 %) et une plus grande rapidité d'exécution (36 %) sont également des indicateurs clés d’une compétitivité plus forte.

Les entreprises françaises fixent leurs priorités de manière légèrement différente lorsqu'il s'agit d'axes d'amélioration : Alors que l’adaptabilité (41 %), la qualité (38 %), et la rapidité d’exécution (36 %) ont augmenté de manière significative, la transparence (19 %) et l'orientation client (23 %) ne sont pas au premier plan.

Par ailleurs, à l’heure où les crises poussent les entreprises à plus d’agilité, les nouvelles applications logicielles et les outils numériques pourraient valoriser un potentiel jusqu'alors inexploité, et des nouvelles opportunités de travailler de manière plus efficace, plus rapide et plus flexible.

« Les dernières initiatives en matière de stratégies numériques ont été couronnées de succès. D’ailleurs, 92% des personnes interrogées sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle la transformation numérique permettra à leur entreprise de mieux faire face aux incertitudes croissantes.Ce constat est particulièrement clair lorsqu'on analyse les entreprises qui peuvent faire un usage particulièrement judicieux de leurs données. Par exemple, 82 % des entreprises qui utilisent déjà un logiciel PLM parviennent mieux à surmonter les crises aujourd'hui qu'il y a douze mois. Pour les entreprises qui n'ont pas de PLM, le chiffre est nettement plus bas, à savoir 69 %. La conclusion est claire : Le PLM contribue à renforcer la résilience », ajoute Fred Weiller.