1 - Un business plan et un financement solide

Se lancer ou exporter son entreprise aux États-Unis séduit de nombreux entrepreneurs français mais avant d’entamer les démarches, mieux vaut avoir les idées claires sur son offre et son business, se préparer en amont et être au courant des us et coutumes outre-Atlantique. Il est nécessaire de disposer d’une base financière solide avec des flux de trésorerie suffisants pour être confortable à minima la première année.

Vaut-il mieux contracter un prêt et de quel montant auprès d’une banque locale ou américaine pour installer sa filiale aux USA ? Le financement est un enjeu clé et les banques américaines ont du mal à prêter aux entrepreneurs étrangers avec des taux d'intérêt parfois très élevés.

À l’inverse, les banques françaises, avec des taux d'intérêt beaucoup plus attractifs, sont souvent réticentes à financer les développements de leurs clients aux États-Unis qu'elles jugent trop risqués. Dès lors, une solution peut être la levée de fonds auprès de partenaires américains particuliers, entreprises ou fonds d'investissement. Dans ce cas, une équipe biculturelle capable de prendre rapidement des décisions est capitale.

2 - Un accompagnement fiscal et administratif sur mesure

Qu’il s’agisse d’obtenir le bon visa, de déterminer la forme juridique de l’entreprise ou de rédiger les statuts et l’immatriculation de la société, les entrepreneurs français qui souhaitent s'implanter sur le sol américain pour développer leur projet et bénéficier de formalités simples et rapides, peuvent toujours choisir d’immatriculer leur société dans tel ou tel état.

Et pour aller jusqu’au bout du rêve américain, mieux vaut prévoir la bonne démarche et les bons réflexes avec un accompagnement juridique et fiscal sur-mesure lors de son implantation aux USA : recevoir les conseils d'experts ou d’avocats locaux en matière de fiscalité personnelle et des sociétés est impératif car jusqu’à trois niveaux d’imposition (Fédéral, État et Ville) existent selon la ville d’implantation.

3 – Savoir recruter et manager

Les États-Unis et la France ont des systèmes de management radicalement différents : quels sont les recrutements prioritaires lors de l’implantation ? À qui s’adresser pour recruter ? Quels sont les types de contrats à privilégier ? Qu’en est-il des risques culturels ? S’il n’est pas respecté, le droit du travail aux USA peut donner lieu à de nombreux conflits : il faut absolument être assuré et strictement se conformer aux obligations qui incombent aux entreprises. Avec la diversité des législations, il est préférable de se protéger et de consulter des experts pour prévenir d'éventuels conflits.

4 – Choisir ses partenaires : fournisseurs et prestataires

Entreprendre aux USA nécessite de s’appuyer sur du mentorat pour étendre son réseau dans son secteur d’activité ou trouver d’éventuels partenaires clés. Il s’agit là d’un excellent moyen d’acquérir de nouvelles opportunités commerciales et professionnelles et de décrypter les tendances du marché visé. Pour un chef d’entreprise français, avoir les bons réflexes en rejoignant différents cercles de français de l’étranger, intégrer les réseaux professionnels locaux, participer aux événements des organismes et associations francophones sont des fondamentaux.

Avec près de 350 millions d’habitants et 15% de la richesse mondiale, les États-Unis représentent le plus gros marché économique mondial et l’eldorado pour de nombreuses entreprises françaises qui s’y installent : une bonne préparation ainsi qu’une bonne connaissance législative, administrative et de l’écosystème entrepreneurial américain restent indispensables pour réussir son implantation.