Finance & Gestion 414
Les entreprises au chevet de leur santé financière
mercredi, 12 mai 2010 00:00 Écrit par Anne Del Pozo
|
Alors que le contexte économique et financier a fragilisé bon nombre de trésoreries, les entreprises, conduites par leurs directions générales et financières, revisitent leurs procédures de gestion financière. Leur objectif : sécuriser leur poste client et promouvoir au sein de leur organisation une véritable culture du cash.
Les entreprises commencent à tirer des enseignements de la crise économique et financière qui dure maintenant depuis plus de 18 mois. Preuve en est d'ailleurs l'évolution des enjeux des Directions Administratives et Financières ces deux dernières années. Ainsi l'édition 2010 du Baromètre Phi CSC/Groupe Cegid met en lumière la nécessité pour la fonction finance de se réinventer afin d'intégrer les leçons de la crise dans un contexte où le man-que de visibilité demeure patent. Longtemps restées focalisées sur la croissance et la valorisation de leur activité, les entreprises se penchent désormais sur la préservation de leur santé financière, fragilisée par la chute des cours de la bourse, la raréfaction des capitaux ou encore, la crise du crédit et de la dette. Une stratégie indispensable, qui place les directions financières sur le devant de la scène. « Les DAF occupent désormais une place prépondérante dans les stratégies d'entreprises », souligne Sylvain Gros-Désirs, Directeur du Département BFR d'Alma Consulting Group. « A charge pour eux de redéfinir des fondamentaux de gestion financière pour permettre à leur entreprise de se développer ou de pérenniser son activité malgré un contexte économique qui reste difficile ». Pour gagner en pertinence, en agilité et en réactivité, tout en anticipant sur l'après-crise, la fonction finance doit se réorganiser. « Même si les DAF conservent leurs attributions « classiques » telles que le pilotage de la performance de l'entreprise ou la maîtrise des grands équilibres financiers, la gestion des risques ou la communication financière prennent une tout autre dimension », souligne Jérôme Aubry, Directeur de la BU Fiscalité de Cegid.
Flux courrier : optimiser l'accès à l'information en dématérialisant
dimanche, 02 mai 2010 00:00 Écrit par La rédaction
|
Face au contexte économique, technologique et écologique, de profondes mutations sont en marche. Les entreprises cherchent à accroître leur compétitivité en misant sur de nouvelles organisations de leur flux courrier. La dématérialisation confirme son développement. Et les préoccupations environnementales gagnent aussi du terrain.
Ralentissement économique, chute des volumes, pression environnementale ont induit des modifications de comportement et des changements organisationnels au sein des entreprises. «La crise a amené clients et prospects à réfléchir différemment leur environnement courrier», précise Rémy Colmant, Directeur commercial de Dynapost, filiale de Docapost, holding des filiales du groupe La Poste expertes en gestion du document. «L'entreprise s'intéresse davantage à l'information qu'à son support». D'où le développement progressif de la dématérialisation. Objectif : accéder au flux d'informations partout et rapidement. Les PME prennent le train en marche et commencent, elles aussi, à comprendre l'importance de la dématérialisation pour fluidifier l'accès à l'information et renforcer leur compétitivité.
|
Le poste voyage d'affaires a souffert des restrictions budgétaires consécutives à la crise économique et financière. Pour autant, les déplacements professionnels, portés par des stratégies commerciales offensives, restent de rigueur dans de nombreuses entreprises. Pour concilier rationalisation des coûts avec stratégie de développement, les entreprises redéfinissent néanmoins leur politique voyage. Le mot d'ordre désormais consiste à voyager à moindre coût tout en utilisant des prestations offrant une certaine qualité de services. Une évolution des comportements de voyage face à laquelle les acteurs de la place ont su s'adapter.
Les études sont unanimes, le voyage d'affaires a clairement subi la crise de plein fouet, parfois de façon plus importante que bien d'autres postes financiers dans l'entreprise. En 2009, 46 % des entreprises suivent plus attentivement les demandes de déplacements avant de les engager (Mondial Assistance/ DéplacementsPros.com, 2009). Une baisse des déplacements de 28.4 % en moyenne et en volume a ainsi été constatée l'année dernière en France. Par ailleurs, les calendriers de déplacements ont été repensés, l'accès aux salons internationaux limités et le reformatage des politiques «voyages» a conduit à des choix qualitatifs souvent éloignés de ce qui se faisait avant. «La crise a fortement modifié les comportements des entreprises face aux déplacements professionnels», explique ainsi Jean-Marc Dandurand, Directeur Conseil d'American Express Voyages d'Affaires. «Le voyage d'affaire est ainsi, au fil du temps devenu pour les entreprises un investissement d'intérêt économique, nécessaire à leur développement». Les budgets sont majoritairement affectés au maintien et au développement de parts de marché dans un environnement économique de plus en plus concurrentiel. La conservation des clients ou l'ouverture à de nouveaux marchés sont ainsi les principales raisons qui incitent des entreprises à investir dans les déplacements professionnels. «Pour de nombreuses entreprises, il est impossible de conduire des affaires sans se déplacer», souligne pour sa part Yves Weisselberger, PDG de KDS. «D'ailleurs, les entreprises l'ont bien compris. Si en 2009, nous avons constaté des coupes franches dans les budgets voyages, la reprise est certes timide mais avérée depuis le début de l'année».
Nouvelles dynamiques sur le marché du Voyage d'affaires
dimanche, 02 mai 2010 00:00 Écrit par Anne Del Pozo
|
Attentifs aux nouvelles attentes des entreprises et de leurs collaborateurs en matière de voyages d’affaires, les acteurs de la place revisitent leurs prestations. Une adaptation qui touche aussi bien le contenu de leurs produits et services que leurs grilles tarifaires.
Voitures, trains et avions vont-ils céder la place aux nouvelles technologies ?
dimanche, 02 mai 2010 00:00 Écrit par Philippe Dermagne
|
Certes posée en clin d'œil, la question vaut d'être abordée. Après un tour d'horizon des différentes solutions au plan technique, nous dressons ici un panorama des questions à se poser, des atouts et des inconvénients de ces réunions virtuelles.
"80.000 réunions chaque année, 650.000 participants....0 kilomètre !", tel le slogan d'un grand opérateur qui fait là une excellente publicité collective vantant les atouts des réunions virtuelles.
Les nouveaux prismes du management qui s'imposent
dimanche, 02 mai 2010 00:00 Écrit par Philippe Dermagne
|
Certains dirigeants doutent-ils encore du bien fondé d'une gestion tenant compte des préceptes du développement durable. Y voient-ils uniquement de nouveaux gisements de coûts sans retours tangibles contribuant à leur profitabilité ? Possible, mais confrontés à l'ampleur planétaire du phénomène, une question s'impose : une entreprise qui n'a pas de politique développement durable a-t-elle véritablement un avenir ?
Une question inquiétante à laquelle nous ne prétendons pas répondre ici. N'ayant pas pour habitude d'asséner quelques vérités ou de souligner de banales évidences, la mission de la rédaction de GPO est constante : faire se poser des questions.
Les sujets du développement durable et de la responsabilité sociétale de l'entreprise sont tellement vastes qu'il existe autant de cas de figures que de solutions ; identifier les enjeux en offrant à nos lecteurs les bases d'une réflexion globale est notre unique ambition.
Gouvernement et institutions publiques mettent en œuvre cette année encore différents dispositifs susceptibles d'accompagner les PME dans le développement et la pérennité de leur activité. Petit tour d'horizon de ces principales initiatives.
Les grandes lignes de la Loi de Finance 2010
La loi de Finance 2010 s'inscrit dans un contexte qui reste exceptionnel. En 2009, la crise financière s'est étendue à l'ensemble de l'économie. Face à l'ampleur de cette conjoncture, la Loi de Finance 2009, complétée par deux lois de finances rectificatives respectivement adoptées en février et en avril dernier avait déjà mis en œuvre tous les moyens, budgétaires et fiscaux, au service du soutien de l'économie et des français les plus fragilisés par la crise. Une action qui commence à porter ces fruits au regard des premiers signes actuels d'une reprise économique. Le projet de Loi de Finance 2010 s'inscrit dans cette période tran-sitoire de reprise et se fixe deux objectifs majeurs :
Nous sommes au cœur d'une révolution du monde du travail qui est en train de bouleverser le mode de fonctionnement des entreprises, notre mode de vie et notre manière d'interagir avec notre environnement. De plus en plus, ce ne sont pas les salariés qui vont au travail, mais le travail qui vient à eux.
Les nouvelles technologies en sont bien sûr le catalyseur. Lorsque l'on peut confronter des idées et échanger des documents électroniquement ou travailler à distance tout en restant joignable grâce à son portable, on ne ressent plus le même besoin de se réunir en un lieu unique. Les vieilles structures hiérarchiques se délitent alors que les anciennes pratiques ordinaires du monde du travail ne sont plus de mise.
Un rendement supérieur grâce à la qualité du lieu de travail
mardi, 02 février 2010 00:00 Écrit par La rédaction
|
Offrir à ses collaborateurs un environnement de travail optimisé permet d’accroître sa productivité, de soigner ses collaborateurs et l’image de l’entreprise. Trois points essentiels en période de crise.
Dans une conjoncture où la grogne est générale et les syndicats en alerte, l'entreprise a tout intérêt à respecter le confort et la sécurité de ses équipes, ainsi qu’à prévenir les risques à venir.
Les enjeux relatifs à l'intégration de la prévention dès la conception d'un environnement de travail sont primordiaux pour tous. En effet, ne pas les prendre en compte entraine bien souvent des surcoûts ultérieurs. Plus l'intégration de la prévention dans le projet est tardive, plus son coût est élevé. Un cortège d'effets désas-treux en découle tels que des accidents et des maladies professionnelles, une détérioration de l'image de marque en terme de crédibilité, une dégradation du climat social, l'installation d'une situation souvent irréversible. Une mauvaise organisation des flux et des implantations, un carrelage glissant, un escalier mal conçu, l'éclairage naturel insuffisant en constituent des exemples courants…
|
L’Europe serait-elle redevenue le terrain de jeu des entreprises : séminaires, réunions, affaires, les entreprises redécouvrent une Europe particulièrement accessible et élargie. Une ambition servie par les moyens de transport. Ainsi, depuis l'avènement du train à grande vitesse dans les années 80, tous les experts prédisaient la disparition du mode aérien sur toutes les distances inférieures à 1000 km. Aujourd'hui le rail étend la perspective de ses ambitions jusque 1500, voire 2000 km. Mais l'avion n'a pas dit son dernier mot. Panorama.
Paris-Lyon en deux heures ou Paris-Bruxelles en 1h22, de cœur de ville à cœur de ville, confortablement installé à 300km/h avec téléphone et accès internet via un réseau wifi...comment faire mieux ? Impossible. L'avion était irrémédiablement battu. Le rail a contribué à réinstaller le charme du voyage sans voler.
Les entreprises françaises redécouvrent l'Europe
Dans les années 70/80, les opérations de stimulation envoyaient les lauréats d'un concours de ventes à l'autre bout du monde. Brésil, Mexique, USA ou Afrique du Sud...tels étaient les rêves qui poussaient les commerciaux à se surpasser. En ce domaine, les champions incontestés étaient des sociétés telles qu'IBM avec ses PC, ou Canon et Xerox avec leurs copieurs et leurs imprimantes. Aujourd'hui les ambitions sont plus modestes.
Le développement tous azimuts et l'accessibilité des transports ont amplifié le phénomène. Le nombre de compagnies aériennes a décuplé ; le rail grande vitesse est apparu...la concurrence tarifaire s'est exacerbée, offrant de multiples possibilités d'abonnements et de réductions.