Les principales conclusions de l’étude en France

La France détient la première place sur la question des bonnes performances environnementales, et cela depuis 2008. Il semble que cela tienne aux mesures gouvernementales introduites suite au Grenelle de l’Environnement visant à limiter les émissions de CO2 des véhicules, notamment le système de bonus-malus qui a orienté la demande vers des véhicules produisant moins de CO2. Depuis, la France a également instauré des taxes routières liées aux émissions de CO2 et des taxes aux entreprises en fonction du volume de CO2 émis par leurs véhicules.

Autre point positif, par rapport aux pays du nord de l’Europe et notamment l’Allemagne, les entreprises françaises privilégient des véhicules plus petits, avec des moteurs plus petits, moins gourmands en carburant, et moins émetteurs de CO2.

Aujourd’hui, bien que toujours en première position dans le classement européen, l’écart avec les autres pays européens tend à se resserrer puisqu’ils adoptent des mesures similaires. En quatre ans, les émissions de CO2 ont été réduites de 13,77 % dans les flottes automobiles françaises, contre une moyenne de -15,2 % dans l’ensemble des pays européens.

L’augmentation des prix de carburant est probablement un autre facteur incitant à la réduction des émissions de CO2. Alors que le carburant (pour le diesel par exemple) représentait 21 % du budget Flotte automobile d’une entreprise, il représente aujourd’hui 26 %. Conséquence, les gestionnaires de parcs sont d’autant plus attentifs à contrôler les frais de carburant en choisissant des véhicules moins gourmands, ce qui a pour effet direct la réduction des émissions de CO2.

Comment les gestionnaires de parcs peuvent-ils améliorer la performance énergétique de leur flotte tout en réduisant leur budget ?

Dans la lignée de l’anniversaire des 10 ans de Key Solutions, son programme d’audit et de conseil dans l’optimisation des flottes automobiles des entreprises, GE Capital Fleet Services souhaite se placer aux côtés des entreprises françaises en leur apportant plus de moyens, d’outils et de conseils pour optimiser les coûts de leurs flottes automobiles. Voici quelques conseils qui pourront les aider à optimiser leurs coûts :

1)       Analyser les émissions
Une analyse détaillée des émissions de CO2 actuelles, par pays et par filiale –si l’entreprise est concernée–, permettent d’identifier et de mettre en avant les points positifs et ceux à améliorer. Un plan d’action visant à réduire les émissions de CO2, ou encore les frais liés au carburant, pourra alors efficacement être mis en place.

1)       Adopter une car policy incluant la variable « émissions de CO2 »
La mise en place d’une telle car policy, tenant compte du choix du véhicule et de la performance énergétique, du type de carburant de celui-ci et de la durée du contrat LLD, pourrait permettre d’arriver à un équilibre entre les frais, la performance énergétique et la satisfaction du conducteur.

1)       Reconsidérer sa car policy tous les ans
A la lumière des résultats obtenus l’année passée, une telle réévaluation permettrait de prendre en compte les nouveaux et meilleurs véhicules en termes d’efficacité environnementale.

1)       Former les employés à adopter un style de conduite plus souple
Il s’agit probablement de l’une des missions les plus difficiles pour un gestionnaire mais également un point critique : pousser les conducteurs à modifier leur comportement dans la conduite. 5 à 10 % supplémentaires pourraient être économisés par l’accomplissement de programmes de sensibilisation à l’éco-conduite.