« Dans un contexte économique difficile et face aux nouveaux enjeux auxquels les entreprises sont confrontées, la gestion des risques est devenue un défi pour toute entreprise, quelle que soit sa taille et son secteur d’activité. La culture du risque tend à s’imposer progressivement dans les entreprises françaises. On constate néanmoins qu’il existe encore de grandes différences de maturité entre les entreprises, selon leur taille, leur organisation ou leurs activités. Pour mesurer le niveau d’intégration de la culture du risque au sein des PME et des ETI, QBE a réalisé une étude fin 2015 qui visait à répondre aux questions suivantes :

• Dans quelle mesure les entreprises françaises ont-elles initié une démarche de gestion des risques ?
• Quelles sont les mesures mises en place par les entreprises pour intégrer la gestion des risques dans leur démarche quotidienne ? Quels ont été les obstacles rencontrés par les dirigeants ?
• Quels aspects de la gestion des risques les dirigeants pensent-ils pouvoir améliorer en particulier ?

Notre constat est que les PME et les ETI sont désormais confrontées aux mêmes risques que les grands groupes, mais disposent rarement en interne des ressources nécessaires pour mettre en œuvre une démarche structurée de gestion des risques.

Nous espérons que cette étude contribuera à une meilleure vision des problématiques de gestion des risques propres aux ETI et PME », précise Renaud de Pressigny Directeur Général de QBE France.


Principaux constats de l’étude

• Si 83 % des entreprises interrogées ont pris des mesures pour améliorer la gestion de leurs risques, la majorité des décideurs notent que la culture du risque n’est pas véritablement ancrée dans leur organisation.

• 9 entreprises sur 10 considèrent que la gestion des risques est un atout dans le développement de leur entreprise.

• Près de 97 % des entreprises interrogées sont en mesure d’identifier au moins un aspect de leur approche de la gestion des risques nécessitant une amélioration.

• Seule 1 entreprise sur 4 a une approche proactive de la gestion des risques. C’est surtout le cas des entreprises de plus de 250 salariés et du secteur de la finance. Ces entreprises ont pris de nombreuses mesures pour structurer leur démarche de gestion du risque.

• Compte tenu de leur organisation, cette démarche s’avère plus difficile à mettre en œuvre par les plus petites entreprises.

Vers une culture de la gestion du risque
Afin de mesurer le niveau d’intégration de la gestion du risque des entreprises françaises, au cours du quatrième trimestre 2015, QBE a mené une étude auprès des principaux décideurs de 363 entreprises (petites et moyennes entreprises françaises et entreprises de taille intermédiaire, de tous secteurs d’activité). Les décideurs ont été interrogés sur les actions qu’ils ont mises en œuvre en matière de gestion des risques, et les obstacles auxquels ils ont été confrontés dans cette démarche.

La perception d’une augmentation globale des risques
Plus de 40 % des décideurs pensent que le niveau global des risques a augmenté au cours des 6 derniers mois et ils sont autant à penser que la tendance risque encore de s’accroître dans les 6 prochains mois. Parmi les principaux risques identifiés figurent la cybercriminalité et la sécurité des données ; viennent ensuite l’accroissement de la concurrence et la pression sur les marges.

La gestion des risques : un atout pour les entreprises
Plus de 9 entreprises sur 10 sont convaincues qu’une approche structurée de gestion des risques peut jouer un rôle positif dans le développement de leur entreprise. La plupart des entreprises (85 %) ont ainsi pris des mesures, ces trois dernières années, afin d’améliorer leur profil de risques et/ou leur approche en matière de gestion des risques. Un tiers a abandonné complètement certaines gammes de produits, certains clients ou des marchés jugés trop risqués, et plus de quatre entreprises sur dix (42 %) ont réduit leur exposition à des domaines perçus comme comportant des risques élevés. Dans une proportion similaire, 41 % des entreprises ont augmenté leur exposition à des domaines perçus comme comportant des risques plus faibles. Toutefois, 1 entreprise sur 2 indique qu’elle est devenue plus tolérante aux risques lors de la conquête de nouveaux marchés.



Une mise en œuvre souvent difficile des processus de gestion des risques
La mise en place de processus de gestion des risques est un défi pour de nombreuses entreprises.
8 entreprises sur 10 ayant pris des mesures pour améliorer leur approche de la gestion des risques ont rencontré des difficultés. Le manque de temps et de ressources, et la difficulté à répercuter les changements au sein de l’entreprise, sont les principaux freins à l’amélioration de la gestion de leurs risques.




Méthodologie de l’étude
Les interviews ont été réalisées et analysées pour QBE par un organisme de recherche indépendant. L’intitulé du poste des participants interrogés dans le cadre de cette étude varie d’une entreprise à l’autre. Chaque participant a confirmé être personnellement impliqué dans la prise de décisions en matière de gestion des risques. L’étude concerne 7 secteurs clés de l’industrie :

• Services professionnels / aux entreprises
• BTP
• Informatique / Télécommunications / Médias
• Vente / Grande distribution
• Fabrication / Ingénierie
• Loisirs / Restauration
• Services financiers

Les entreprises interrogées ont au moins 5 employés et au maximum 1 000 employés. Les interviews sont réparties en trois catégories selon la taille des entreprises : de 5 à 49 employés ; de 50 à 249 employés ; plus de 250 employés. Les résultats pour la majorité des questions sont présentés indépendamment de la taille des entreprises. Toutefois, afin de pouvoir comparer les résultats d'une catégorie à l'autre, les réponses aux questions portant sur le niveau global des risques sont réparties de manière égale à travers les trois catégories d'entreprises. Au total, 363 interviews ont été réalisées, de fin octobre à mi-décembre 2015.


L’étude menée par QBE montre que la gestion du risque reste un défi pour bon nombre d’entreprises de taille moyenne (PME et ETI)
Si certaines entreprises tendent à améliorer leur gestion des risques, et à instaurer une vraie démarche de gestion du risque dans leur organisation, la majorité des décideurs reconnaissent l’ampleur de la tâche à accomplir et notent que la culture du risque n’est pas véritablement ancrée dans leur organisation.
Compte tenu du contexte économique difficile, les décideurs sont conscients de l’impact négatif que les risques peuvent avoir sur leur entreprise. Ces risques étant de plus en plus nombreux, les entreprises doivent gérer leurs priorités : mettre en place une organisation efficace et veiller à ce que leur approche, tant du risque que de sa gestion, réponde à leurs objectifs stratégiques.

Les clés du succès
L’étude identifie trois mesures concrètes qui favorisent la mise en place d’une stratégie de gestion efficace des risques dans l’entreprise :

• La sensibilisation des employés à l’importance de la gestion des risques dans l’entreprise

• Le développement d’un climat de confiance qui encourage les employés à s’exprimer et à identifier les améliorations en termes de gestion des risques

• La formation des employés sur les risques dans l’entreprise

Les facteurs de différenciation
Deux autres facteurs sont également déterminants pour la mise en place d’une démarche de gestion des risques :

• La publication d’indicateurs clés de performance

• La prise en compte du rôle majeur des salariés dans l’amélioration de la gestion des risques à travers la mesure de l’intégration de la culture du risque lors des évaluations annuelles, la formation et les récompenses pour ceux qui identifient des leviers d’amélioration.

QBE, au cœur de la gestion des risques
De plus en plus confrontées aux problématiques de risques économiques, technologiques ou concurrentiels, les entreprises sont devenues plus sensibles à la nécessité d’une gestion efficace des risques. Fort de cette prise de conscience, QBE s’engage dans le développement de solutions innovantes, pour accompagner chaque entreprise dans la maîtrise de ses risques.
QBE inscrit la prévention et la gestion active des risques des entreprises au cœur de sa stratégie. L’objectif de QBE : inciter les entreprises à améliorer leur profil de risques, pour accroître leur performance et réduire le coût total de leurs risques.

QBE Risk Profile : une offre innovante de cartographie des risques
En 2015, QBE a lancé QBE Risk Profile, une offre innovante et unique sur le marché destinée aux entreprises qui souhaitent disposer d’une meilleure compréhension de leurs risques.
Créé en partenariat avec Arengi, cabinet indépendant de conseil en gestion globale des risques, QBE Risk Profile est non seulement une cartographie des risques majeurs de l’entreprise, mais également un outil de pilotage et de prévention des risques grâce à la plate-forme www.QBEriskprofile.com.
Grâce à cette cartographie, l’entreprise dispose d’une vision globale de ses risques ainsi que de recommandations pour mieux maîtriser ses risques et leurs coûts associés. QBE Risk Profile permet également à QBE et Arengi d’engager, avec l’entreprise et son courtier d’assurance, un dialogue autour de la gestion des risques.
Depuis son lancement, QBE Risk Profile a été présentée à plus de 300 courtiers et a débouché sur la réalisation de plusieurs cartographies. Parce que cette offre à destination des ETI et PME s’inscrit dans la stratégie de QBE de prévention et de gestion active des risques, cette prestation est prise en charge par QBE sans contrepartie financière de la part de l’entreprise.