Legal Suite déjoue les modèles traditionnels de croissance des entreprises de l’immatériel
On connaissait les PME familiales comme LECLERC qui réussissent à se développer sans être cotées. Mais dans le secteur des nouvelles technologies, il est rare qu’une entreprise dépasse un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros sans avoir emprunté ou mis son capital en bourse.
C’est le cas de LEGAL SUITE
Fondée il y a 15 ans, la PME francilienne spécialisée dans les solutions logicielles globales de gestion des fonctions juridiques et administratives de grands entreprises, a réussi à s'implanter aux Etats-Unis et continue de déjouer les modèles traditionnels de croissance des entreprises de l’immatériel
Alors que LEGAL SUITE fête coup sur coup ses 15 ans d’existence et une augmentation de 78% de son chiffres d’affaires sur ces cinq dernières années, l’entreprise défie les modèles traditionnels des entreprises innovantes. L’entreprise présente en France mais également aux Etats-Unis, passe la barre symbolique des 10 millions de $ de CA.
LEGAL SUITE n’est pas qu’une success story. La PME francilienne se développe à l’écart de mécaniques habituelles du capital risque et du capital investissement. Quelques exemples :
- Capital toujours détenu par les co-fondateurs et salariés
- Autofinancement par les cash-flows dégagés et des concours de la BPI
- Budget de R&D au-dessus de la moyenne dans son secteur
- Expansion internationale sans appel aux mécanismes du marché
Afin de mieux comprendre d’où LEGAL SUITE tiré sa singularité, entretien avec Patrick Deleau, son Président-Fondateur.
Vous avez démarré vos activités au cœur de la bulle Internet ; Avez-vous été tenté à l’époque d’accélérer la croissance de l’entreprise via l’un des nombreux fonds qui à l’époque entourait les jeunes pousses ?
Rétrospectivement, nous pourrions reconnaître que c’est une étape que nous avons manquée. En réalité nous étions tellement concentrés sur le démarrage enthousiasmant de nos activités sur un marché quasiment vierge où l’innovation de notre offre transformait presque systématiquement une démonstration de nos logiciels juridiques en un nouveau client, au point que nous y avons peu songé. Par ailleurs notre démarrage générait suffisamment de cache pour assurer le contrôle de notre BFR. On pourrait d’ailleurs également se demander si nous serions toujours là en tant que Legal Suite si nous avions réussi une opération de levée de fonds il y a 15 ans ?
On parle d’un retour d’un phénomène de bulle en raison de nombreuses introduction bien en deçà de la valeur réelle de pépites du web. Quel avis avez-vous sur ces phénomènes d’emballement des marchés ?
Le secteur des technologies n’échappe pas, bien au contraire, à ces phénomènes financiers d’anticipation ou pour tout dire parfois de spéculation. Or les valeurs sur lesquelles nous avons bâti Legal Suite sont celles d’un développement durable alliant croissance – rentabilité et humain. Ce cap n’a pas varié depuis notre création au printemps 2000. On pourrait ajouter que notre entreprise est certes « digitale » mais elle a apporté le renfort des technologies à un très vieux métier : celui du droit et des juristes d’entreprise. On reconnaîtra que ce n’est peut-être pas le plus attractif des sujets face à l’explosion d’applications B2C emblématiques du Nouveau Monde des générations numériques. Notre culture d’entreprise est sans doute empreinte de certaines valeurs traditionnelles du droit qui a structuré nos sociétés et notre définition de la création de valeur et de richesse passe par le partage de celle-ci en priorité vers l’innovation et la création d’emplois.
Vous avez réussi votre implantation aux Etats-Unis et vous pouvez donc potentiellement viser l’internationalisation de vos services ? Quelles options de financement pourraient s’offrir à vous en cas de besoin ?
Nous avons débuté notre démarche d’internationalisation il y a maintenant 10 ans avec la création de Legal Suite Canada. Nous avons implanté Legal Suite USA en Californie au printemps 2012 et l’exportation a représenté sur l’exercice 2015 : 27 % de notre chiffre d’affaires total. Simultanément avec le lancement de notre nouvelle plate-forme GaLexy ®, l’année 2013 nous a permis d’accéder à une consécration mondiale avec la publication par l’institut Gartner de son rapport sur les solutions d’ELM – Enterprise Legal Management, où Legal Suite apparaît comme le seul éditeur de logiciels français parmi les huit majeurs mondiaux référencés.
La visibilité internationale que cela nous a procurée s’est naturellement accompagnée d’un grand nombre de sollicitations d’investisseurs et d’industriels américains. Nous avons la conviction que c’est avec l’un de ces acteurs majeurs de notre marché des logiciels juridiques que nous écrirons les prochaines années de l’expansion de Legal Suite, à travers un mécanisme d’alliance associant un plan d’acquisition à une stratégie d’intégration et de développement économique qui respectent et favorise l’intérêt de nos salariés, de nos clients et de nos partenaires.
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