Des avantages de créer une extension de domaine régionale

Les extensions régionales connaissent un réel engouement à travers le monde, comme en témoignent celles récemment créées : .africa, .amsterdam, .barcelona, .berlin, .doha, .durban, .helsinki, .istanbul, .moscow, .nyc, .quebec .tokyo, .zuerich. L’extension géographique offre aux collectivités un certain nombre d’atouts : en leur permettant de communiquer plus facilement, de renforcer leur image et de gagner en visibilité sur le net, elles leur permettent de développer plus efficacement les activités touristiques de la région et de se constituer une véritable image de marque. En France, les GeoTLDs – extensions régionales - prennent de l’ampleur et occupent une place importante parmi les nouvelles extensions de noms de domaine.

Le .paris toujours en tête des enregistrements

Au premier semestre 2016, l’extension parisienne était en tête des enregistrements des nouveaux domaines (24,53%) devant .online (23,89%) et .tech (12,77%). Le .paris conserve donc sa position de numéro 1 qu’il a obtenu dès sa sortie en 2014. Cet engouement s’explique par les opportunités business qu’offre la ville de Paris, par le pourcentage de la population concerné, par le dynamisme économique, touristique qu’aucune autre région française ne peut concurrencer. Le nom de la ville de Paris étant une véritable marque, une entreprise implantée dans cette ville a tout intérêt à communiquer en .paris.

Le .bzh dans le top 10 des GTLDs en France

Avec 4,93% des enregistrements au premier semestre 2016, le .bzh occupe la 2nde place du classement des noms de domaine régionaux et la 8ème place des nouveaux noms de domaine enregistrés chez Amen. La réservation de ce nom de domaine est ouverte aux personnes morales ou physiques résidant en Bretagne, aux sites web qui promeuvent la Bretagne et la culture bretonne ainsi qu’aux sites qui proposent du contenu en langue bretonne ou gallèse.

Le .alsace et le .corsica plus timides

Ces extensions qui s’attachent à promouvoir la richesse culturelle de l’Alsace et de la Corse sont encore faiblement utilisées. Ceci s’explique par une date de création plus récente de ces extensions (2014 pour .paris, 2016 pour .corsica). Ces dernières ont donc une marge de progression, ainsi qu’un potentiel qui ne demande qu’à être exploité avec le temps.

Qu’en est-il des autres régions françaises ?

Selon l’AFNIC², la tendance est aujourd'hui à l'optimisme quant au succès des nouveaux GeoTLDs. Les extensions régionales devraient s’accroître en France dans les années à venir.

¹ ICANN - Internet Corporation for Assigned Names and Numbers : l’autorité de régulation des noms de domaine
² AFNIC - Association française pour le nommage Internet en coopération