Docteur en Electronique (HDR), Andreas Kaiser est aussi Directeur de Recherche CNRS à l’Institut d’Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologies (l'IEMN), et Directeur du Laboratoire Commun IEMN-ST Microelectronics.

Après un parcours d’études en Allemagne, aux Etats Unis et en France,  Andreas Kaiser obtient en 1984  son diplôme d’ingénieur à l’ISEN, puis en 1990 le Doctorat à l’Université Lille1. Il rejoint ensuite le CNRS au sein de l’IEMN, Unité Mixte de Recherche associant le CNRS, l’Université Lille1, l’Université de Valenciennes et l’ISEN-Lille. Il est Responsable de l’équipe "Conceptions de circuits intégrés" à l’IEMN, puis de 1994 à 1999 responsable du département électronique à l’ISEN. En 1999, Andreas Kaiser est nommé Directeur des Enseignements du Groupe ISEN et de l’ISEN-Lille. Dans cette fonction, il impulse des évolutions importantes des formations ingénieurs sur les trois campus de l’ISEN à Brest, Lille et Toulon.

Spécialiste des circuits intégrés analogiques et radiofréquences, il a contribué à plus de 100 publications internationales, 14 brevets et plusieurs livres. Enseignant reconnu, il a formé de nombreux étudiants et doctorants dans ce domaine. Il a établi des partenariats de recherche avec  un grand nombre d’entreprises du secteur de la microélectronique et tissé des liens étroits avec des laboratoires étrangers prestigieux tels que l’Université de Berkeley ou l’Université de Tokyo. Enfin, Andreas Kaiser est éditeur associé du IEEE Journal of Solid State Circuits et membre de comités d’organisation et de lecture de plusieurs conférences internationales.

M. Andreas Kaiser entend poursuivre l’adaptation des formations aux exigences d’une société de la connaissance mondialisée en s’appuyant sur l’excellence en recherche de l’école et de nouveaux processus pédagogiques comme les « Ateliers de l’innovation et du co-design » initiés par son prédécesseur Pierre Giorgini. «  Dans l’ère internet, le savoir est à portée de click, mais l’étudiant doit apprendre à mobiliser ces savoirs dans une démarche co-élaborative ».   L’accélération de l’internationalisation de l’école et la plus forte prise en compte des impératifs de préservation de l’environnement et des ressources naturelles sont également parmi ses priorités. « Nous devons collectivement contribuer à cet objectif tant par l’évolution de nos actes quotidiens que par le développement de nouvelles technologies réduisant notre empreinte écologique »