Chiffres d'affaires, trésorerie, effectifs... quels sont les impacts économiques ? Comment les start-up et PME se sont-elles saisies des aides mises en place par les Régions et l'Etat ? Comment et pourquoi les start-up et PME se tournent-elles vers leurs banques ? Et quelle projection pour la suite ? Quelles sont les évolutions ?

« Si la situation reste évidemment exceptionnelle, on relève plusieurs signaux encourageants avec ce second baromètre. Notons d'abord que les dispositifs de soutien proposés par la puissance publique ont bien répondu aux besoins des start-up et PME innovantes, qui ont réussi pour une grande majorité d'entre-elles à stabiliser leur chiffre d'affaire et à pérenniser leur capacité de trésorerie. Autre bonne nouvelle : l'impact de la crise sur l'évolution de l'emploi semble faible pour les entreprises innovantes de notre collectif. Seules 15 % d'entre-elles prévoient une baisse de leurs effectifs et 26 % envisagent même de recruter dans les trois prochains mois ! », déclare Charles Huot, Président de Cap Digital.

Si le Chiffres d'affaires reste stable, la trésorerie des start-up et PME augmente : 1ère évolution de ce second baromètre

Côté chiffres d'affaires, ce second volet du baromètre Cap Digital met en avant que - pour plus de la moitié des entreprises sondées - le chiffre d'affaire reste stable entre mars et avril 2020 : 54 % des entreprises interrogées observe un CA stable entre mars et avril 2020. La tendance se confirme pour mai 2020 avec 50 % des sondés qui prévoient un CA stable ou hausse sur ce mois.

Les entreprises sondées regagnent en capacité de trésorerie : 47 % des entreprises interrogées indique que leurs capacités actuelles de trésorerie leur permettent de tenir plus de 6 mois (Vs 36 % lors du baromètre d'avril 2020).

Quel impact de la crise sur l'évolution de la masse salariale ?

Malgré les difficultés, les start-up & PME n'envisagent pas, pour une grande majorité, de réduction de leur masse salariale : 26 % des entreprises interrogées déclarent même prévoir des embauches à horizon trois mois.

Le PGE (Prêt Garanti par l'Etat) reste l'aide la plus plébiscitée par les entreprises

Parmi les 78 % de start-up et PME qui ont sollicité un ou plusieurs dispositifs de soutien au niveau national ou régional depuis le début de la crise, le PGE reste en tête des dispositifs plébiscités :

Comment se projettent les start-up et PME ? Les entrepreneurs restent confiants

Face à la crise, les entrepreneur.e.s revoient leurs priorités pour focaliser en premier lieu leurs activités sur la prospection commerciale et l'adaptation de leur offre de services :

On observe enfin une hausse significative du taux de confiance en l'avenir des entrepreneur.e.s par rapport au premier baromètre.

Et si nous écoutions les entrepreneur.e.s ? Cap digital leur donne la parole

Dans ce second volet, Cap Digital a proposé aux entreprises d'émettre quelques idées concrètes. Lumière sur quelques propositions formulées par les entrepreneurs sondés :

• Relancer l'innovation « Le secteur de l'innovation et des technologies est durement impacté par cette crise puisque la majeure partie des entreprises a cessé tout investissement pour préserver leur trésorerie. Il est nécessaire de redynamiser et relancer l'innovation. Par exemple, des crédits d'impôt de type CII ou CIR élargis pourraient être octroyés aux entreprises qui collaborent avec des startups ou qui invertissent dans les nouvelles technologies ». 
  
  
• « Flécher une part importante de la commande publique vers des entreprises proposant des solutions innovantes. Cela permettrait d'accélérer l'usage de nos solutions performantes au profit de la collectivité ».
  
  
• Donner plus de sens « Les mesures proposées par la puissance publique doivent à notre sens prioriser et guider vers les activités créant une importante plus-value (Impact) sociale et environnementale ».