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Usine du Futur : la France à la 2e place européenne en nombre d’investissements industriels

Etudes Écrit par  lundi, 24 juin 2019 15:43 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Le Baromètre Trendeo de l’Usine du Futur, qui analyse l’ensemble des projets industriels de par le monde, confirme l’attractivité de la marque France et le réveil de l’industrie hexagonale. 239 projets d’investissements significatifs (supérieurs à 30 millions $) ont été recensés en France entre 2016 et 2019, plaçant le pays en 2e position, derrière le Royaume-Uni… mais devant l’Allemagne. La moitié de ces projets répondent au moins à un des critères de « l’usine du futur ».


Plus de 20 000 embauches à la clé, autant d’emplois « qui ont du sens »

Concernant la création d’emplois dans l’industrie, le baromètre révèle que l’hexagone occupe la 3e marche du podium européen avec 20 363 nouveaux postes entre 2016 et 2019. Ces résultats confirment le dernier état des lieux de l’INSEE, qui a recensé 12 400 nouveaux emplois dans l’industrie sur la dernière année, soit une hausse de + 0,4 %.

« Le travail à l’usine d’aujourd’hui, n’a plus rien à voir avec l’image que beaucoup de Français se font. Nous offrons des emplois ancrés dans le réel, de qualité, globalement mieux rémunérés que la moyenne. L’industrie s’est transformée pour répondre aux défis du monde d’aujourd’hui. Nos usines font collaborer les robots et les humains intelligemment, autour d’un objectif commun : créer », poursuit Bruno Grandjean. « À l’heure où les jeunes sont en perte de repères, nous prétendons leur offrir des carrières qui font sens. En tant qu’industriels, nous avons un rôle fondamental à jouer pour être utiles à la société. C’est la raison pour laquelle la Fondation Usine Extraordinaire promeut une industrie inclusive : notre ambition est de rapprocher l’usine des Français, quels que soient l’origine sociale, culturelle, le handicap, le genre... ».

Des usines du futur qui essaiment sur tout le territoire

Les résultats de ce baromètre de l’Usine du Futur illustrent le potentiel attractif grandissant de l’industrie en France, mais aussi sa capacité à prendre le train de la 4e révolution industrielle.

À titre d’exemple, avec son site historique de Ladoux dédié aux technologies et à l’innovation, Michelin conçoit des prototypes toujours plus inventifs. Dernière révolution en date : des pneus « increvables », fruits d’une technologie jusque-là inédite, et dont la commercialisation est prévue pour 2024. Le groupe s’engage également en faveur de la formation avec le projet « Hall 32 », un centre des métiers de l’industrie du futur à Clermont-Ferrand, qui pourra accueillir ses premiers élèves dès la rentrée prochaine.

Plus au sud, l’usine centenaire de Sanofi à Sisteron est devenue quant à elle un site pilote pour le passage au numérique : la transition vers les nouvelles technologies de l’ensemble du réseau industriel de l’entreprise sera ainsi finalisée d’ici 2021. Ces nouveaux outils permettront notamment d’introduire des capteurs connectés ainsi qu’un système d’intelligence artificielle qui optimiseront la chaîne de production.

Chez EDF, la transition numérique se concrétise aussi sur le terrain technique. Les techniciens d’exploitation de la centrale nucléaire de Paluel sont équipés de tablettes pour réaliser directement sur le terrain la relève de certains capteurs, des demandes de travaux, etc. Des apps métiers ont été développées pour simplifier les pratiques de travail, apporter davantage d’ergonomie et de sérénité aux salariés.


Méthodologie du baromètre Trendeo mondial de l’investissement industriel
Le Baromètre mondial des investissements industriels a été mis en place en 2016 par Fives, EDF, l’Institut de la Réindustrialisation et Trendeo. Il s’inscrit dans le projet DEFI&CO porté par CESI dans le cadre de GPI (Grand Plan d’Investissements). Ce baromètre recense les annonces d’investissements significatifs en s’appuyant sur une base de données qui collecte les informations en temps réel. Il a pour objectif de mesurer les tendances au niveau international en matière d’investissement, soit dans de nouvelles unités de production, soit dans des unités industrielles existantes. Pour cela, il identifie les projets et réalisations qui contribuent au développement de « l’industrie du futur », sur des critères technologiques et sociétaux : la flexibilité, la numérisation, l’efficacité énergétique, la protection de l’environnement, l’insertion dans l’économie locale et les efforts sociaux.



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