Le BYOD (Bring Your Own Device) est l’un des acronymes les plus en vogue du moment. Connecter ses terminaux personnels au réseau de l’entreprise est la conséquence logique de la montée en puissance des smartphones et tablettes. Si l’expression PC (Personal Computer) est apparue il y a une trentaine d’années, ce n’est qu’avec l’avènement de ces outils mobiles dont nous ne pouvons plus nous passer, que les ordinateurs sont véritablement devenus « personnels ». De plus, le prix de ces nouveaux appareils est suffisamment bas pour que les gens se
procurent toujours les derniers modèles sortis sur le marché. Face à ce phénomène, l’idée que les employés acceptent de n’utiliser que les appareils fournis par l’entreprise fait figure d’anachronisme.

Aujourd’hui, les entreprises doivent donc déterminer les moyens permettant aux utilisateurs d’utiliser leurs propres appareils, tout en garantissant le maintien d’un service informatique homogène et fiable. Elles se retrouvent confrontées à plusieurs défis majeurs qui sont autant d’occasions de susciter de nouvelles ventes au sein des réseaux existants :
- L’authentification : comment différencier le terminal personnel d’un salarié de celui de M. et Mme Tout-lemonde ?
- La traçabilité : comment identifier l’utilisateur qui a visité ce site web douteux ou qui a saturé la bande passante en téléchargeant un fichier trop lourd ?
- La protection contre les virus : comment empêcher l’introduction de virus au sein du réseau de l’entreprise via les appareils personnels des salariés ?

Les deux premiers défis peuvent être relevés parallèlement, en mettant en oeuvre un système complet d’authentification et d’attribution du VLAN (Réseau Local Virtuel). Utiliser des commutateurs réseau d’accès permettant la triple authentification (IEEE 802.1x, Authentification par adresse MAC et authentification Web) permet d’obtenir un système capable d’authentifier n’importe quel terminal externe, et empêche M. et Mme Tout-le-monde d’avoir accès au réseau. L’authentification peut être réalisée au niveau des commutateurs sur lesquels seront connectés les points d’accès sans fil. De cette manière, il ne sera pas nécessaire de faire évoluer ou de remplacer l’infrastructure sans fil existante. S’assurer que les commutateurs utilisent également l’attribution de VLAN dynamique permet d’allouer un sous-réseau IP privé par utilisateur, ce qui constitue un excellent outil de traçabilité des actions menées par chacun.

Enfin, pour se protéger des virus, un serveur NAC (Network Access Control) constitue la solution idéale puisqu’il permet à l’administrateur réseau de mettre en oeuvre un système qui renforce le niveau de protection des appareils, ainsi que des correctifs de sécurité destinés à protéger les systèmes d’exploitation. Naturellement, ce processus n’est pas pertinent pour tous les appareils, mais pour ceux qui sont vulnérables aux Virus, le NAC est une solution efficace et évolutive.

En résumé, le BYOD est désormais inéluctable. Tout le monde utilise son smartphone en WiFi dans les cafés, les centres commerciaux etc. et chacun s’attend donc à pouvoir faire de même sur son lieu de travail. Une entreprise qui n’offrirait pas ce type de service devenu si courant, voire indispensable, ne serait pas appréciée de ses employés. Inciter les administrateurs réseau et les DSI à adopter le BYOD en vue d’accroître la satisfaction et l’engagement des salariés peut constituer un élément clé d’augmentation des ventes dans le domaine de l’infrastructure réseau puisqu’il existe d’ores et déjà des solutions abordables et fiables permettant de supporter le BYOD de manière sûre et transparente.